jeudi 28 juin 2012

FestiVoix 2012... let's go !!!

Ce soir, aux alentours de 17h, heure du Québec (23h, heure de France), l'édition 2012 du FestiVoix de Trois-Rivières sera lancée. J'ai participé activement au trois éditions précédentes et c'est le cœur un peu lourd que j'écris ces quelques lignes.

Je voudrais souhaiter à mes amis de Trois-Rivières, à l'équipe du FestiVoix, aux bénévoles et aux nombreux spectateurs, un excellent festival !!! Mes amis, éclatez-vous, profitez à fond de ce moment magique, comme je l'ai fait pendant trois années. C'est une chance unique de pouvoir être au cœur d'un tel évènement. Je penserai bien à vous jusqu'au 8 juillet prochain et il est certain que je passerai pas mal de temps sur la chaine Youtube du FestiVoix, sur le blog du FestiVoix, ainsi que sur sa page Facebook, pour ne rien rater des moments forts que vous allez vivre, grâce aux nombreuses photos et surtout aux vidéos de Mister Mago.

Tu as de la chance Olivier, tu es le seul que je nommerai dans ce billet, mais les autres savent que je pense fort à eux. En souvenir des bons moments passés avec l'équipe du FestiVoix, les amis de Trois-Rivières et du Québec, voici quelques photos des trois dernières éditions...

En 2011...


En 2010...


En 2009...

Enfin, un petit message perso :

Et la conclusion qui s'impose :



BON FESTIVOIX A TOUS !!!

dimanche 24 juin 2012

Aluna... made in Ardèche !!!

Voilà un moment que je n'avais pas écrit un petit billet, et encore plus de temps que je n'avais pas vu un bon concert. Alors, quand mon ami Yvan m'a appelé pour me dire qu'il avait des places pour un festival organisé pas très loin de chez lui, en Ardèche, je me suis dit qu'il fallait que je saute sur cette occasion d'écouter de la bonne musique et de trouver un sujet d'article.
L'évènement dont il est question est Aluna, un jeune festival que je ne connaissais pas mais qui depuis 2008, année de sa création, a visiblement pris une ampleur considérable. Pour s'en convaincre, il suffit de regarder la programmation de cette année. Sur quatre soirées, les organisateurs ont réussi à réunir Manu Chao, Lou Reed, Arthur H, Thomas Dutronc, Johnny Hallyday, Thiéfaine, Izia, Dyonisos, Shaka Ponk, Ayo...

Pour ma part, j'y étais le premier soir pour une affiche plus que rock'n roll, Lou Reed, Izia et Shaka Ponk. Nous sommes arrivés sur le site vers 18h30, deux premières parties étaient déjà passées et un chanteur anglais, Julian Perretta, distillait une pop sans saveur. J'en ai profité pour explorer le magnifique site du festival. En fait, les concerts ont lieu dans un camping, et oui. Ce camping, nommé Aluna, est l'organisateur... original ! Il est niché sur une petite colline, au milieu de la nature, un lieu improbable et magnifique. Évidemment, le site a connu des aménagements importants puisqu'il peut accueillir environ 20 000 spectateurs. Vendredi soir, nous devions être autour de 12 000 mais la logistique, plutôt efficace, permet de gérer tout ce petit monde sans trop de problèmes. Quel bonheur d'assister à des concerts dans des sites exceptionnels ! Le FestiVoix va me manquer pour ça...

Mais revenons-en à Aluna. Après avoir dégusté un excellent sandwich, nous avons assisté à la prestation de Lou Reed. En fait, le mythique chanteur du Velvet Underground remplaçait, au pied levé, The Cranberries qui ont annulé leur tournée européenne. Lou Reed a 70 ans et il est un peu fatigué. Il était heureusement entouré de jeunes et talentueux musiciens. Je dois avouer que j'ai été davantage touché d'être en présence d'une légende du rock que par sa musique. D'autant qu'il n'a pas joué ma chanson préférée, Perfect Day.

Voici quelques clichés de l'artiste :




La suite fut nettement plus dynamique. La jeune fille de Jacques Higelin est tout bonnement exceptionnelle. Izia, du haut de ses 22 ans, est la preuve vivante que le rock n'est pas mort. Elle a une pêche d'enfer, sa musique est percutante et, cerise sur le gâteau, le politiquement correct n'est visiblement pas son truc. Son show est très sensuel, voire sexuel. Elle se met à nu, au sens propre comme au sens figuré, terminant même son concert en soutien-gorge.
Izia s'adresse en permanence au public en le tutoyant, c'est amusant. Je savais la jeune fille pétillante, mais je ne m'imaginais pas qu'elle était explosive à ce point. Je pense qu'elle a un grand avenir devant elle.

Quelques photos :







Enfin, vers minuit, sont arrivés ceux que j'avais découvert l'été dernier au arènes de Nîmes, en première partie d'Offspring, Shaka Ponk. Je les avais trouvé délirant à l'époque. Et si vendredi, l'effet de surprise n'était plus là, ils ont encore assuré comme des bêtes. D'autant que moins de 24 heures avant, ils jouaient à Carcassonne pour la Fête de la Musique. Je me demande ce qu'ils prennent pour assurer de la sorte. Ils sont à fond !!! Il est quasiment impossible de ne pas se trémousser en assistant à leur spectacle. En outre, l'animation vidéo qui les accompagne toujours est de plus en plus efficace et percutante.

Des images statiques, mais des images tout de même :







Nous avons quitté le site vers 1h30 du mat, enchantés par cette belle soirée et par la découverte de ce festival. J'aurais bien aimé y être le lendemain pour Arthur H (le grand frère d'Izia), Thomas Dutronc et surtout Manu Chao, mais il me fallait rentrer à Montpellier pour un mariage.
Il y a de fortes chances pour qu'Aluna me revoit l'année prochaine.

Je ne peux m’empêcher de penser, avec une certaine nostalgie, que le FestiVoix de Trois-Rivières débute jeudi, sans moi... Je ne regrette pas ma décision de pas y participer cette année. Il n'empêche que ça fait drôle de se dire que je ne serai pas de la fête. J'en profite pour souhaiter à Thomas, à Stéphane, à toute l'équipe du FestiVoix ainsi qu'aux nombreux bénévoles, un excellent festival. Je serai avec vous par la pensée et avec le cœur !!!

mercredi 6 juin 2012

K-Live 2012... le bonheur !!!

Je délaisse de plus en plus ce blog. Un peu par manque de temps, un peu par manque de motivation. Le fait que le FestiVoix approche (c'est dans 3 semaines), et que je n'y participe pas cette année, constitue sans doute une raison de ce manque d'entrain. Comment vais-je vivre ce festival à distance ? D'ailleurs, vais-je avoir la force de la vivre à distance ? Je ne suis pas sûr...
Mais je vous rassure, chers lecteurs, je suis loin d'être désœuvré, d'autres projets occupent largement mon temps et mon esprit et provoquent mon engouement.
C'est le cas du festival K-Live, dont je vous ai parlé plus tôt dans l'année, et qui a eu lieu la semaine dernière. Je participais à son organisation pour la deuxième fois et ce fut un vrai bonheur. D'une part, la petite équipe du festival est composée de personnes géniales avec qui c'est un vrai plaisir de collaborer. D'autre part, K-Live est un vecteur de rencontres extraordinaires et ce fut particulièrement le cas cette année. Enfin, l'édition 2012 a connu un énorme succès, et c'est une belle récompense.

K-Live, pour ceux qui ne connaissent pas le concept, associe street-art et musique actuelle. Chaque année, un ou plusieurs street-artistes laissent leur empreinte sur les murs de la ville, l'ambition étant de constituer un Musée à Ciel Ouvert (le MaCO de Sète). Pour cette édition, nous avons eu la chance d'avoir un pochoiriste de renommée mondiale, C215, qui nous a fait l'honneur de réaliser une fresque de 5 mètres de haut sur 4 de large, le Penseur de Sète (photo ci-contre). Cette œuvre magistrale propulse le MaCO dans une autre dimension, d'autant que quelques autres peintures, disséminées dans la ville par l'artiste, valent également le détour.

Voici une vidéo qui montre l'artiste en plein action sur cette fameuse fresque, une performance !



Et puis, j'ai eu le plaisir de faire la connaissance d'un autre artiste, CHANOIR, qui a égayé le festival en y apportant de la couleur, tant au niveau humain qu'au niveau pictural. Alberto, de son prénom, a également laissé ses "Chas", sur les murs de la ville et notamment une belle œuvre sur les halles (photo ci-contre). J'en profite pour remercier les responsables d'Armistice, le mécène de K-Live 2012, de leur appui, de nous avoir fait connaître CHANOIR et surtout de leur sympathie. Voilà encore une belle rencontre !

Côté musical, K-Live lançait, comme chaque année, la saison du Théâtre de la Mer, ce lieu de concert absolument magique, dont la Méditerranée constitue l'arrière scène. Deux groupes se produisaient. D'abord NASSER, une formation d'electro-rock de Marseille, très punchy qui a bien chauffé le public (en avait-il vraiment besoin ?).

Voici un extrait de la prestation de NASSER :



Quant à C2C, la tête d'affiche, ce sont quatre nantais, issus de la génération skate, des passionnés du turntablism. Deux d'entre eux évoluent dans le groupe Hocus Pocus, les deux autres forment Beat Torrent, mais quand ils se retrouvent tous les quatre sur scène, et notamment sur cette scène là, ça vaut le coup d’œil. En effet, C2C propose un vrai son et lumière, un spectacle qui intègre également une chorégraphie assez surprenante.
Le public du Théâtre de la Mer, quasiment plein, était à fond. Du backstage, où j'ai passé une grande partie du concert, c'était superbe à voir. Des centaines de personnes debout dans les gradins, les bras tendus vers le ciel, bougeant au rythme des mix endiablés... j'adore !!!

Rien de mieux qu'une petit vidéo pour illustrer mes propos.



Oh, je ne résiste pas à l'envie de vous en proposer une deuxième.



Et puis zut, en voilà une troisième qui montre encore mieux l'aspect chorégraphique de la prestation.



Autant vous dire qu'après ça, nous étions dans d'excellentes dispositions pour rejoindre la Praia des Trois Digues, la paillote où avait lieu la dernière partie du festival, l'After sur la plage de Sète. Et là, c'était tout bonnement énorme !!! Quand je suis arrivé, vers minuit et demi, des centaines de personnes dansaient sur les mix d'Emile Omar, DJ et dénicheur de musique pour Radio Nova. Je ne l'avais jamais vu en action et je peux vous dire qu'il était difficile de rester immobile, alors j'ai dansé, dansé et dansé !!!
Après son set, j'ai eu le plaisir de discuter un peu avec Emile, que j'avais rencontré plus tôt dans la soirée. C'est un homme adorable que j'aurai plaisir à revoir (et à écouter). L'originalité de l'After K-live, c'est que les street-artistes y ont également leur places. Ainsi, CHANOIR et JONNYSTYLE, graffeur montpelliérain, ont proposé une performance, chacun à leur tour, au son de la musique.

Après Emile Omar, c'est le fameux et très sympathique DJ montpelliérain, Boozig (photo ci-dessus, avec Emile Omar en arrière plan), qui a pris le relais. Et là, c'est devenu carrément malade en termes d'ambiance. Boozig a mis le feu au dancefloor. Je dois avouer que je ne sais plus très bien à quelle heure mon corps m'a lâché, mais j'ai passé une putain de bonne soirée qui clôturait à merveille une magnifique journée.

K-Live 2012, c'était tout simplement WAOW !!! Vivement l'année prochaine...
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