lundi 30 avril 2012

Back to the 80's !!!

Mon ami Stéphane, Directeur Général du FestiVoix, m'a toujours dit que, contrairement aux Français, les Québécois assumaient leur appétence pour le kitsch, le quétaine... Depuis que je fréquente la Belle Province, j'essaie, tant bien que mal, de suivre l'exemple de nos cousins québécois. Il faut dire que je suis bien aidé en cela par mon amie Karine qui n'est pas la dernière pour dégoter des plans un peu délire, voire borderline.

Celui de samedi était carrément extrême, elle a réussi à me trainer à la RFM Party 80, un truc de malade !!! On entend beaucoup parler de ces tournées qui jouent sur la nostalgie du public mais pour moi, cela restait très conceptuel. Et c'est tout d'un coup devenu une réalité ! Je me suis retrouvé à 20h30, dans un Zénith plein à craquer, entouré de spectateurs de tous les âges, certains déguisés.

Et là, Jean-Pierre Mader est entré sur scène, suivi de plusieurs chanteurs morts des années 80, Thierry Pastor, Cookie Dingler, Début de Soirée, Laroche Valmont... c'était un peu effrayant. Cerise sur le gâteau, la soirée était co-animée par la figure emblématique du Top 50, Marc Toesca, revenu lui aussi de l'au-delà. S'en est suivi un show totalement décalé de presque trois heures pendant lequel j'ai vécu de grands moments, entendu des chansons totalement soporifiques et vu certains trucs que j'ai un peu de mal à qualifier tant je n'en ai pas compris le sens. Dans cette dernière catégorie, je classerai la reprise d'Etienne, de Guesch Patti, par Sloane, la blonde de Peter et Sloane, qui a vraiment, vraiment, vraiment, mal vieillie.

C'est d'ailleurs ce duo d'enfer qui a débuté le show avec son fantastique Besoin de rien, Envie de toi. Ensuite, tout est devenu un peu flou. Les morts-vivants se sont succédé pour le plus grand bonheur d'un public déchainé. Je suis toujours ébahi par ce besoin de se replonger dans le passé, qui ne cesse de croitre, et permet notamment à des "artistes" totalement has-been de revenir au devant de la scène, surtout quand il s'agit de musique qui ne mérite pas vraiment qu'on la déterre...

Voici ce que je retiendrai de ce beau spectacle. D'abord, il est clair que Jean-Luc Lahaye n'a toujours pas peur du ridicule. Il est arrivé sur scène en chevauchant une énorme moto (une Victory pour les connaisseurs), un peu à la Johnny Hallyday finalement, sauf que la moto était arrêtée. Il nous a d'ailleurs fait une reprise de Je te promets pour nous prouver qu'il avait encore de la voix. Pendant son passage, les femmes étaient en transe (comme quoi, je ne comprendrai jamais rien à la gent féminine).

Pour équilibrer et faire plaisir aux garçons, nous avons eu droit à deux sex-symbols des 80's. La première, Sabrina, est la preuve vivante que le botox fait des miracles. De loin, elle reste physiquement intelligente. Je garde le souvenir ému du clip de Boys Boys Boys, dans lequel elle perdait son haut de maillot de bain en sortant de la piscine.
La seconde, quant à elle, a su démontrer qu'on pouvait être petite, moche, ne pas savoir chanter et faire fantasmer des millions de mecs. Samantha Fox est encore tout cela... mais ne fait pas du tout rêver. Le plus intéressant c'est que les deux ex bimbos ont enregistré ensemble le titre Call Me de Blondie et nous l'ont proposé. Elles semblent tellement proches que je me suis demandé si elles n'allaient pas se rouler une pelle sur scène.

Voici le clip de la chanson (il n'est pas utile de mettre le son) :



Au niveau féminin, je mettrais un bon point à Lio, qui n'a toujours pas de voix, mais qui assure sur scène. Elle est visiblement heureuse de se produire devant un public aussi important et ça suffit à mettre une bonne ambiance. Et puis, il faut avouer qu'à 50 ans et après 6 maternités, c'est une sacrée belle femme. J'en ai toujours été persuadé, Les brunes comptent pas pour des prunes !

C'est Emile et Image, une fusion des groupes Gold et Image, qui a conclu le show. Ils nous ont proposé un medley de leurs tubes et ont terminé par la chanson que tout le monde attendait, Les Démons de Minuit, une tuerie !

Je suis rentré à minuit, fatigué, en me disant, tout au fond de moi : "Ça, c'est fait !". Vous l'avez compris, j'exagère un peu les aspects négatifs de ce spectacle. Si l'on y va avec des amis et qu'on conserve un minimum de second degré, on passe tout de même un bon moment.

J'ai réalisé quelques prises de vue assez intéressantes, que je vous propose.

Pas mal, Sabrina...

Pas mal du tout, Sabrina...

Touch me, I want to feel your body...

Caliente !

Femme, femme, simplement j'te dis...

Jean-Luuuuuuuuuc !!!

Tu en fais trop Jean-Luc !

Grande bouche, Lio...

Et tu chantes, chantes, chantes, ce refrain qui te plait...

Ils m'entrainent, au bout de la nuit...

mardi 24 avril 2012

Week-end Auvergnat !

Vous le savez si vous suivez ce blog, j'aime beaucoup Clermont-Ferrand, ville dans laquelle j'ai fait une grande partie de mes études et où je conserve de très bons amis. Il ne vous a pas échappé non plus que je suis fan de rugby. Alors, quand la belle équipe de ma ville, le Montpellier Hérault Rugby, rencontre les Jaunards de l'ASM Clermont-Auvergne, mon autre équipe de cœur, je ne peux résister, je vais voir le match, même si c'est en Auvergne.
J'étais donc, vendredi soir, dans la superbe enceinte du Stade Marcel Michelin, à Clermont-Ferrand, prêt à voir du beau jeu. Malheureusement, du beau jeu, il n'y en eu pas vraiment. Ce match entre le premier et le quatrième du championnat fut un des plus ennuyeux que j'ai vu depuis longtemps.

Pendant les deux-tiers de la rencontre, les deux équipes se sont neutralisées, Clermont n'arrivant pas à trouver la faille de la féroce défense montpelliéraine et le MHR faisant preuve de beaucoup trop de maladresse pour espérer inquiéter la solide équipe auvergnate. Et puis, je ne cesse de le répéter, il faut que Creevy arrête de balancer des pizzas en touche, ou que Galthié arrête de sélectionner Creevy. Ce n'est plus possible !
Finalement, ce sont mes petits Bleus (en rouge vendredi) qui ont craqué en fin de match et Clermont, en marquant le seul essai à la 70ème minute, s'est assuré une victoire logique tout en privant Montpelllier d'un point de bonus défensif qui aurait été précieux.
Malgré ce match peu emballant, j'étais ravi d'être dans les tribunes de ce stade mythique et de pouvoir profiter de la superbe ambiance qui y règne. Je n'y avais pas remis les pieds depuis les travaux d'agrandissement et c'est une sacrée belle arène, surtout quand elle est pleine à craquer de supporters jaunes et bleus.

Et puis, il manquait des joueurs très importants dans l'effectif de Montpellier, notre monstrueux géorgien, Mamuka Gorgodze, blessé, et notre ouvreur international, François Trinh-Duc, préservé. Mais j'ai eu la surprise, alors que je buvais une bière avec mes amis aux abords du stade après le match, de voir ce dernier autour du bus du MHR. François n'était pas sur la feuille de match mais avait accompagné ses copains dans le déplacement et se faisait prendre en photo avec les quelques supporters montpelliérains qui étaient présents. Décidément, j'aime de plus en plus ce joueur !

Le lendemain, je suis resté dans la thématique Michelin en allant visiter, avec mon ami Max, le musée consacré à la firme clermontoise, l'Aventure Michelin. Une exposition très intéressante retraçant l'histoire du pneu depuis le 18ème siècle et surtout celle des deux frères qui ont créé l'entreprise et l'ont développée.
Vous pouvez le voir sur cette belle photo, Max et moi nous nous sommes faits un nouveau copain. Comme me l'a rappelé un de mes lecteurs les plus érudits, ce personnage emblématique doit son nom à une expression latine "Nunc est bibendum". Elle est tirée d'un vers de Horace qui signifie "C'est maintenant qu'il faut s'enivrer" ou "C'est maintenant qu'il faut boire". La phrase a été reprise par Michelin au début du XXe siècle dans une publicité. Sous l'image de la mascotte de Michelin, un personnage fait en caoutchouc à pneus s'apprêtant à boire un verre rempli de clous, le slogan était "Nunc est bibendum, le pneu Michelin boit l'obstacle".

Je vous laisse, comme d'habitude, avec quelques photos sympa de mon cru.

Ça va passer !

L'est où le ballon ?

Poussez !

Morgan...

Encore Morgan...

mardi 17 avril 2012

C'est le printemps.... ah ouais ?

Comme vous avez pu le remarquer, j'ai un peu levé le pied en termes de production sur ce blog. La faute au festival K-Live, qui m'occupe pas mal et surtout à un léger manque d'inspiration et de motivation, certainement dû à ce temps pourri, quasi hivernal, qui ne veut pas laisser la place au printemps.
Afin de provoquer le retour du ciel bleu et du soleil, je me suis dit qu'il n'y avait rien de tel que la musique et je vous ai concocté un petit Best Of des chansons sur le thème du printemps.
De toute façon, chaque année à cette période, je vous casse les pieds avec cette belle saison, qui est ma préférée. Alors, il n'y avait pas de raison pour que 2012 déroge à la règle.

La saison du renouveau a inspiré bien des artistes et musiciens. Il y en a pour tous les goûts, rien que dans la chanson francophone, à laquelle cet article sera consacré. Un autre suivra sans doute pour les compositions anglophones.

Commençons par Edith Piaf.
Vises mon Jules, Cette crapule, Qui nous tombe sur les bras,
Depuis le temps, Qu'on l'attend,Comme une bombe, le voilà,

Le voilà, le printemps..



Dans le style grand classique, Jacques Brel.
Au printemps au printemps, Et mon cœur et ton cœur sont repeints au vin blanc,
Au printemps au printemps, Les amants vont prier Notre Dame du bon temps,
Au printemps...



Une fois n'est pas coutume, une chanson pour enfants, de l'excellent Henri Dès.
J'suis content, C'est l'printemps, Aujourd'hui j'ai rien à faire,
Quelle aubaine, Turlutaine, Je marche le nez en l'air...



Un peu moins pour les enfants, Pierre Perret.
C'est l'printemps, Tout le monde baise à perdre haleine,
Les reins des chattes et des hyènes, Vont endurer du mauvais temps,
C'est l'printemps...



Ma préférée, et de loin, celle de Léo Ferré.
Y a la nature qu’est tout en sueur,
Dans les hectares y a du bonheur,
C’est l’printemps...



Celle-ci aussi est très belle, Hugues Aufray.
Les filles sont jolies, Dès que le printemps est là,
Mais les serments s'oublient, Dès que le printemps s'en va,
Là-bas dans la prairie, J'attends toujours, mais en vain, Une fille en organdi,
Dès que le printemps revient...



Un peu moins gaie... normal, c'est Dalida.
Écoute, écoute le printemps sur la colline
T'appelle et mêle sa gaieté à ma détresse...



Une autre incontournable,Claude François.
Dis, ça fait combien de temps, Que tu n'as pas vu un peuplier, une fleur des champs ?
Si tu as quelques chagrins, Pour les oublier il y a toujours une gare, un train.
Change de ciel, viens voir la terre, Voir le soleil et les rivières.
Viens à la maison, y'a le printemps qui chante...



Sans doute la plus joyeuse, Michel Fugain et le Big Bazar.
Le printemps est arrivé, sors de ta maison, Le printemps est arrivé, la belle saison !
L'amour et la joie sont revenus chez toi, Vive la vie et vive le vent, vive les filles en tablier blanc !
Vive la vie et vive le vent et vive le printemps !



Quelques artistes québécois pour conclure cette série francophone. D'abord, Daniel Bélanger, que j'ai vu au FestiVoix en 2009. Une chanson que j'adore...
Ses yeux sont deux printemps, Qui me font sourire et ça me fait rire,
Ses joues sont des torrents, Les miennes s'y baignent mais encore pire,
Son cœur est une fête, Le mien ne veut plus en sortir
Elle est la plus belle saison de ma vie...



Dans un style très différent, Jean Leloup, qui se produira le 30 juin sur la grande scène du FestiVoix.
C'est le printemps et c'est l'été, Et les filles sont déshabillées,
Les motos sont enfin sorties, Et les motards nous font du bruit...



The last, but not the least, le Grand Felix Leclerc.
Les blés sont mûrs et la terre est mouillée, Les grands labours dorment sous la gelée,
L'oiseau si beau, hier, s'est envolé, La porte est close sur le jardin fané...


mardi 10 avril 2012

Escale à Sète...

A Sète, ville que j'ai toujours appréciée et que j'aime de plus en plus, il n'y a pas que K-Live, on y organise également des manifestations plus traditionnelles. Ce week-end, avait lieu Escale à Sète, une fête des traditions maritimes avec un rassemblement de voiliers d'exception.
Toujours attiré par ce qui à trait à la mer, j'avais décidé d'aller y faire un tour, dimanche, accompagné de Miss et Mister 110Volts. Malheureusement, nous n'étions pas les seuls à avoir eu cette idée et l'accès à l'Île Singulière en voiture était extrêmement compliqué. Nous avons préféré rebrousser chemin et nous rabattre sur Montpellier et sa 4ème ZAT (Zones Artistiques Temporaires). Il y a des tas de choses à faire dans notre belle région...

Le lendemain, nous avons décidé de tenter notre chance à nouveau pour Sète, mais par le chemin de fer cette fois, une excellente idée de mes deux comparses. Nous sommes allés à la gare à vélo, avons embarqué nos bicyclettes dans le train, et un quart d'heure plus tard, nous étions sur les quais de Sète, génial !
Le clou du spectacle : le deuxième plus grand voilier du monde 115 mètres de long), le Krusenstern, un 4 mats-barque de la marine russe, impressionnant. Ce bateau, Allemand à l'origine, a été donné comme dommage de guerre à la Russie en 1946.

J'avais profité de l'occasion pour arborer un superbe T-shirt que Miss et Mister 110Volts m'ont offert récemment. Il faut dire qu'il était de circonstance. Mes deux complices m'ont également ramené un T-shirt de leur récent séjour à New-York, et me l'ont donné en allant à Sète. Il est aux couleurs de l'Irlande, car mes amis sont arrivés aux États-Unis le jour de la Saint-Patrick et il savent que j'aime la patrie du trèfle.
Après avoir vu les bateaux, nous sommes allés faire un tour dans le Quartier Haut, que j'affectionne particulièrement et nous sommes arrêté à la chapelle qui abrite des expositions. Celle du moment, intéressante, s'intitule Les Journées de l'Amour. On y trouve une sorte de green-room, dans laquelle je me suis installé. Évidemment, mes amis m'ont suggéré d'enfiler mon nouveau T-shirt, histoire d'être raccord avec la pièce. Le résultat est assez sympathique...

Un lundi de Pâques parfait !!!

Je vous propose, comme à l'habitude, de terminer avec un belle chanson. Celle-ci s'imposait ! Moi aussi Katie, si tu étais un voilier, je te guiderais jusqu'au rivage...


jeudi 5 avril 2012

New York, New York...

Mon ami Mister 110 Volts vient de rentrer de New-York où il a passé dix jours de vacances formidables. Il m'a raconté tout un tas de choses sur cette ville passionnante et cela m'a donné l'idée de vous proposer une nouvelle histoire de toune sur une chanson qui est totalement dédiée à ce lieu magique, New York, New York. Elle a d'ailleurs été adoptée par la ville qui ne dort jamais pour la plupart de ses célébrations, à tel point qu'elle est considérée comme hymne de New York.

New York, New York est la chanson thème d'un film musical de Martin Scorcese du même nom. C'est d'ailleurs un point qu'elle a en commun avec Over the Rainbow, la dernière chanson sur laquelle j'ai écrit. Cette dernière était interprétée par Judy Garland, New York, New York a été composée pour sa fille, Liza Minelli.

Voici la scène finale du film :



Sa musique est l’œuvre de John Kander, ses textes sont du parolier Fred Ebb, tous deux ayant collaboré sur plusieurs comédies musicales. La chanson est sortie en 1977, comme le film. Les deux auteurs ont confié dans une biographie qu'ils attribuaient le succès de New York, New York à Robert De Niro, acteur principal du film, car il aurait refusé leur première proposition de thème, la jugeant trop faible.

Mais la chanson n'est réellement devenue populaire qu'à partir du moment où Frank Sinatra l'a reprise lors d'un concert au Radio City Music Hall en octobre 1978. Il l'a ensuite enregistrée l'année suivante pour son triple album, Trilogy, sorti en 1980. A partir de là, New York, New York est devenue l'une des chansons signature de The Voice. Il l'enregistrera à deux autres reprises, d'abord en 1981, puis en 1993. C'est cette dernière version qui sera utilisée pour un duo virtuel avec Tony Bennett figurant sur son album Duets en 1993.

Voici le Maître dans ses œuvres, en 1982 :



Les paroles de la version Sinatra sont quelque peu différentes des textes originaux de Ebb. Le dernier vers de la chanson de Minelli est le suivant : "Come on come through, New York, New York.", alors que Sinatra chante "It's up to you, New York, New York". Et ce n'est pas la seule différence puisque le crooner a également modifié la phrase de superlatifs pour qualifier la ville. La version originale était "King of the hill, head of the list, cream of the crop, at the top of the heap", elle est devenue "A-number-one, top of the list, king of the hill, A-number-one", ce qui ne plaisait pas vraiment à l'auteur.

D'habitude, lorsque j'écris une histoire de toune, j'ai un mal fou à sélectionner les reprises intéressantes tant elles sont nombreuses. Bizarrement, en ce qui concerne New York, New York, j'ai eu du mal à en trouver.

Pour commencer, je vous propose un extrait d'une interprétation de Queen qui a été arrangée en 1986 pour le film Highlander. Elle n'a jamais été publiée et c'est bien dommage car la voix puissante de Freddie Mercury, ça le fait !



Cette interprétation est plus intéressante du point de vue visuel que musical. Elle mérite le détour la belle Beyonce Knowles. De Niro, dans l'assistance, a l'air d'accord avec moi...



Un rappeur qui chante vraiment, ce n'est pas si fréquent. Snoop Dogg ne s'en tire pas si mal.



J'ai gardé le meilleur, et de loin, pour la fin. La belle américaine Chan Marshall, alias Cat Power, nous livre une version très personnelle et vraiment superbe.


lundi 2 avril 2012

Le MHR plus que jamais dans la course !!!

Trois semaines, cela faisait trois longues semaines que je n'avais pas vu jouer mon équipe préférée dans son superbe stade du Manoir. Si la dernière fois, contre Bayonne, le temps était printanier, samedi, la météo était carrément estivale pour affronter Agen, plus de 27 degrés et un soleil d'enfer. Après un déjeuner très agréable sur une terrasse, mes amis et moi étions impatients d'assister à un beau match. J'étais tout de même un peu inquiet car l'année dernière, le SUA avait posé des problèmes au MHR sur cette même pelouse.

Et ce fut encore le cas samedi. Non pas que les Agenais aient déployé un jeu extraordinaire, mais les maladresses de Montpellier doublées des erreurs flagrantes d'arbitrage nous ont fait croire au pire. Pourtant, le match avait bien commencé, avec une paire de pénalités de Bustos Moyano et un bel essai de Tulou dans le premier quart d'heure (photo ci-dessous). Il faut noter l'opportunisme du 8 de Montpellier qui ne cesse de m'épater. Il arrive à passer dans des trous de souris pour perforer la défense adverse.

Mais ça na pas duré... Agen a réussi à marquer à la 23ème minute. Les petits bleus ont réagi 3 minutes plus tard en aplatissant sur un contre. Malheureusement, l'essai a été refusé pour une raison qui m'échappe encore. Ce fut le début d'une hallucinante série de décisions plus que litigieuses de l'arbitre.
L'armada argentine a encore une fois été brillante pendant cette rencontre, Bustos Moyano à 100% au pied (photo ci-contre), Amorosino toujours aussi insaisissable..., à une exception près, le talonneur Augustin Creevy. Depuis maintenant quelques matchs, il nous avait habitués à des maladresses au niveau du lancer en touche, mais samedi, ce fut vraiment catastrophique. Je ne comprends pas que Fabien Galthié persiste à titulariser ce garçon qui nous fait perdre un nombre de touches incroyable et nous met dans des situations plus que délicates. Comme dit mon ami Vincent : "Ce ne sont pas des ballons qu'il lance en touche, mais des pizzas". Heureusement qu'il s'est rattrapé avec la mêlée, qui a été flamboyante tout au long du match et à permis au MHR de récupérer pas mal de balles et de pénalités.

Montpellier a encaissé un deuxième essai en début de seconde mi-temps et il a fallu attendre la soixantième minute pour que mon équipe passe la vitesse supérieure. Les bleus ont fait une fin de match incroyable en marquant 4 essais en 15 minutes. Les Agenais ne savaient plus où ils étaient. Finalement, les montpelliérains ont largement gagné, 44 à 18, avec le bonus offensif en prime.
Cette belle mais laborieuse victoire place Montpellier à la 4ème place du Top 14 à quatre matchs de la fin du championnat.
Même si les deux matchs restant à jouer à l'extérieur (contre l'ASM, puis Toulouse) ne devraient pas nous ramener de points, les choses se présentent tout de même assez bien pour figurer dans les 6 premiers et donc se qualifier pour les phases finales, comme l'année dernière.

Pour conclure, voici comme d'habitude, une sélection de mes meilleures photos.

Mêlée à l'impact :

Mêlée enfoncée :

Nagusa ou la position du flamand rose :

Trop facile Martin !

Le banc du MRH :

A l'attaque !!!

C'est qui cet handicapé en tongs ?



Wikio - Top des blogs - Musique Paperblog