jeudi 29 mars 2012

K-Live 2012... c'est parti !!!

Dans mon avant dernier article, j'ai fait allusion à plusieurs projets sur lesquels je travaille en ce moment. Le principal d'entre eux, c'est K-LIVE. Comme l'année dernière, je me retrouve dans l'équipe de ce festival atypique. Atypique car c'est un évènement qui mêle musique et Street Art, et ce n'est pas si commun.
L'an dernier, je m'étais éclaté avec l'excellent Epsylon Point, street-artiste invité, ainsi que The John Spencer Blues Explosion et l'incroyable Chilly Gonzales, pour la partie musicale.

Pour l'édition 2012, qui aura lieu le 2 juin à Sète, l'île Singulière, la vedette est C215, un artiste du pochoir qui a œuvré dans les rues du monde entier. Âgé de 38 ans, Christian Guémy, alias C215, s’investit aussi localement en exprimant son talent de peintre sur les murs de sa ville Vitry-sur-Seine, où il s’est installé en 2009.
Son parcours personnel de pochoiriste lui a fait acquérir très rapidement une reconnaissance internationale, notamment depuis son invitation par Banksy au Cans festival, à Londres, en 2008. Représenté en galerie à Paris, Londres, New York, Sao Paulo, Amsterdam ou Milan, C215 n’a pour autant jamais cessé de peindre dans les rues, partout où il se trouve. J'ai hâte de rencontrer l'artiste dont l'univers me séduit beaucoup.



Au niveau musical, c'est le collectif C2C qui occupera la scène du fabuleux Théâtre de la Mer. Anciennement, Coups 2 Cross, le groupe est composé de quatre DJs : 20Syl, Atom, Greem et Pfel.

en 1998 dans la région nantaise, le collectif se produit dans les salles dédiées au clubbing et sur les scènes électro. Pros du "turntablism", c’est-à-dire de la musique créée grâce aux vinyles, les quatre compères (également membres des groupes Hocus Pocus et Beat Torrent) se produisent sur la scène du Championnat du Monde DMC (Disco Mix Club) et remportent le titre à plusieurs reprises, de 2003 à 2006.

Voici un petit aperçu de ce dont les 4 nantais sont capables :



NASSER assurera la première partie de C2C. NASSER, c’est 3 compositeurs de musique électronique. Les Marseillais Simon (guitare, clavier), Nico (batterie, chant) et Romain (machines) offrent des mélodies électro-rock plutôt pêchues. J'aime bien !
Nasser cadre un peu plus avec mes goûts musicaux que C2C.



La soirée se poursuivra, comme l'année dernière, sur la plage de Sète, à la Praïa des Trois Digues. L'after, c'est un concentré de K-Live ! On y retrouve du street-art et de la bonne musique, pour danser jusqu'au petit matin.
La programmation de l'after n'est pas totalement arrêtée mais je peux d'ores et déjà vous dire qu'on y croisera un street-artiste bien connu des montpelliérains, Jonnystyle, et qu'on pourra danser sur les mix d'un DJ venu tout droit de ma radio préférée. C'est en effet Emile Omar, une des têtes chercheuses de sons qui se cache derrière la programmation musicale de Radio Nova, qui sera aux platines pour entamer la nuit. Trop cool !!! Je pense que je vais encore me coucher tôt...

Voilà un premier aperçu de K-Live 2012. Bien entendu, vous aurez droit à d'autres articles sur ce festival, ses artistes et son équipe si sympathique. Je pense que je vais devoir ralentir, pendant quelques temps, la fréquence des articles sur ce blog pour me consacrer à K-Live. Je vous prie de m'en excuser, chers lecteurs.

lundi 26 mars 2012

Over the Rainbow...

Je ne sais pas pourquoi, cette chanson me trotte dans la tête depuis quelques jours. J'ai dû l'entendre quelque part et comme je l'adore, elle est restée ancrée dans mon esprit, comme une moule sur un rocher (j'aime bien les moules aussi, mais c'est une autre histoire). Alors voilà, plutôt que d'essayer de m'en débarrasser, j'ai plongé dedans la tête la première afin de vous concocter une énième histoire de toune.

Over the Rainbow (qui est quelquefois appelée, par erreur, Somewhere Over the RainBow) date de 1938. Elle a été écrite par Edgar Yipsel Harburg et composée par Harold Arlen pour le film musical de Victor Fleming, Le Magicien d'Oz, sorti l'année suivante. C'est évidemment la jeune Judy Garland, 17 ans à l'époque, qui interprète ce titre.



Judy Garland a pré-enregistré la chanson une première fois le 7 octobre 1938 dans les studios de la MGM. Un second enregistrement, datant de septembre 1939 et produit par Decca Records, est sorti comme single. Bizarrement, le titre ne figurait pas sur la bande originale du film. Il fallut attendre mars 1940 pour qu'Over the Rainbow soit ajoutée à la B.O. du Magicien d'Oz. Ce n'était pas la version interprétée dans le film par Judy Garland, mais bel et bien cet enregistrement de septembre.

C'est seulement en 1956 que la MGM sortit la véritable version cinématographique de la chanson. A partir de là, Over the Rainbow devint la signature musicale de Judy Garland. En effet, on lui demanda de l'interpréter à presque toutes ses apparitions publiques, ce qu'elle fit des centaines, voire des milliers de fois, jusqu'à sa mort en 1969.

La voici sur scène en 1964, en compagnie de sa fille, une certain Liza Minnelli :



La mélodie plaintive et les paroles simples de la chanson racontent le désir d'une adolescente de s'échapper du "désordre sans espoir" de ce monde ("hopeless jumble"), de la tristesse des gouttes de pluie, vers un nouveau monde plein de couleurs "par-delà l'arc-en-ciel" ("over the rainbow"). Cette chanson exprime aussi la croyance enfantine selon laquelle les cieux ouvriront un passage vers un lieu où "les soucis fondent comme du sorbet au citron" ("troubles melt like lemon-drops"). Aujourd'hui, il est peu su que la chanson avait un long couplet d'introduction, puisque celui-ci ne fut pas chanté dans le film par Judy Garland.

Voici la version intégrale, couplet introductif compris, par une des plus grandes interprètes américaines, Barbra Streisand :



Over the Rainbow figure en tête de nombreux classements américains (chanson du siècle, meilleure chanson de film de tous les temps...) et a obtenu des prix prestigieux, notamment l'Oscar de la meilleure chanson originale en 1940.

La chanson connaîtra également une carrière "politique". De la même manière que White Christmas de Irving Berlin, cette chanson fut adoptée par les troupes américaines combattant en Europe pendant la Seconde Guerre Mondiale. Comme un symbole des États-Unis, Over the rainbow représente la terre lointaine qui, après de longues années de guerre, apparaissait comme un rêve derrière un arc-en-ciel.
La chanson, dans diverses versions, a eu une carrière cinématographique assez exceptionnelle. En effet, depuis les années 70, on la retrouve dans près d'une trentaine de film, comme Nuits Blanches à Seattle, Volte Face, Rencontre avec Joe Black, King Kong, Harvey Milk...

Évidemment, Over the Rainbow a été reprise par des dizaines d'artistes. L'une des versions les plus connues est l’œuvre d'un chanteur hawaïen de poids, Israel Kamakawiwo'ole (photo ci-contre), aussi connu sous le nom de IZ. Il doit sa renommée internationale au medley qu'il a fait, en 1993, de cette chanson avec What a Wonderful World, au ukulélé. Depuis, et malgré le décès du chanteur en 1997, la chanson continue à cartonner dans le monde entier. On retrouve cette interprétation de Over the Rainbow dans de nombreux films et publicités.



Il y a tant de superbes interprétations qu'il a été plus difficile que d'habitude d'en sélectionner pour vous. Commençons, si vous le voulez bien par quelques interprétations masculines.

J'aime beaucoup celle de Phil Collins, très douce, très jazzy. Elle figure sur son premier album solo, Face Value, sorti en 1981 :



Eric Clapton, dans une interprétation très douce :



Difficile de passer à côté de The Voice, même si sa version est des plus classiques :



Ray Charles, touchant, comme toujours :



Deux interprétations plutôt country, mais dans des styles très différents. D'abord, Jerry Lee Lewis :



Plus authentique et intéressant à mon goût, le Texan Calvin Russell, qui nous a quitté voici juste un an :



Poursuivons par trois versions instrumentales assez terribles.
Le grand Maceo Parker, au saxo bien sûr :



Keith Jarrett au piano :



Le bluesman Popa Chubby et son infernale guitare :



Pour effectuer la transition entre les interprètes masculins et les voix féminines, voici un duo sympathique entre la talentueuse et charmante Mélody Gardot et notre Eddy Mitchell national. Une version plutôt bossa qui s'intitule, Derrière l'Arc en Ciel :



Un autre duo, mais virtuel celui-ci, entre la belle Katie Melua et Eva Cassidy, décédée en 1996 et qui avait repris Over the Rainbow quatre ans plus tôt.



Quatre interprétations féminines pour finir. D'abord, l'Australienne Kylie Minogue, sur un croissant de lune...



Plus touchante, et plus décalée, la talentueuse Tori Amos :



Carrément excentrique, l'Allemande déjantée, Nina Hagen :



Et pour conclure, une autre version intégrale, par une grande voix souvent entendue sur des B.O. de James Bond, Shirley Bassey :

vendredi 23 mars 2012

Travailler, c'est trop dur...

"Surmenage", voici le seul mot qui me vient à l'esprit pour résumer cette semaine. Il est rare que je m’épanche sur les pages de ce blog mais je me sens quelque peu coupable de ne pas être en mesure de publier un deuxième article en cette fin de semaine. Alors, je prends ma plume pour vous expliquer cette "faute professionnelle" et finalement, cela fait office de deuxième article. C'est fort, non ?
Ces derniers jours ont été très chargée, un max de travail (mon vrai travail), plein de projets annexes qui me prennent beaucoup de temps, et beaucoup d'écriture, mais pas pour ce blog.

Enfin, ce n'est pas tout à fait vrai. J'avais prévu un article pour aujourd'hui, mais je ne peux pas le publier car il comporte des informations qui ne sont pas encore tout à fait confirmées. Je le publierai donc dans quelques jours. Rien de confidentiel, mais je m'en voudrais de vous communiquer des données erronées.
Je vais vous livrer un de mes secrets de blogueur, j'ai toujours un ou deux articles déjà rédigés sous la main, que je publie lorsque, comme ces jours-ci, je n'ai pas le temps d'écrire à chaud. Mais en ce moment, je suis tellement débordé que j'ai écoulé mes billets d'avance.

Je me demande si je ne suis pas en train de me disperser un peu. J'ai l'impression de mener plusieurs vies en parallèle, c'est un peu bizarre. Du coup, comme de plus en plus régulièrement, j'en viens à penser qu'il faudrait que j'arrête ce blog. Je vous rassure, ce n'est pas pour tout de suite car j'aimerais terminer en apothéose, et ça se prépare. D'ailleurs, j'ai une petite idée de conclusion adaptée... j'y travaille.
Travailler, encore travailler, toujours travailler... c'est pas une vie!!!

Voici sans doute un des articles les plus vides que j'ai écrit... Mais c'est tout de même en musique, comme il se doit, que je le conclurai. Une chanson adaptée à son thème, une toune parfaite pour ce blog car elle est l’œuvre d'un artiste cadien, un francophone militant, qui a fait carrière au Québec, Zachary Richard.
Travailler, c'est trop dur a été popularisée en France par Julien Clerc, puis Alpha Blondy, mais je préfère vous proposer l'auteur-compositeur et interprète original, ici pour la Fête Nationale du Québec 2008 :


mardi 20 mars 2012

Cirque du Soleil... Alegria !!!

Cela faisait si longtemps que j'en entendais parler... le Cirque du Soleil, une référence dans le monde du spectacle et du divertissement. Grâce à mon amie Karine, j'ai enfin pu assister à une représentation de cette institution québécoise, dans notre belle Arena montpelliéraine. Karine m'a offert la place pour mes 40 ans, un très beau cadeau. Elle avait pris les billets voilà plus de 8 mois et je l'avais un peu charriée, à l'époque, pour cette extrême anticipation. Mais, je ne regrette vraiment pas qu'elle s'y soit prise tôt. Je n'aurais pas voulu rater ça.

Pour ceux d'entre vous qui ne connaîtraient pas le Cirque du Soleil, il se distingue par une vision artistique différente du cirque traditionnel, avec notamment l'absence d'animaux, une grande importance donnée aux jeux de comédiens, et en basant principalement ses productions sur des numéros d'acrobaties.
Créé en 1984 par deux anciens artistes de rue québécois, Guy Laliberté et Daniel Gauthier, le Cirque du Soleil est aujourd'hui une véritable multinationale, employant 4 000 personnes dans le monde, parmi lesquelles plus de 1 000 artistes dont certains sont des anciens sportifs professionnels reconvertis. Il présente actuellement vingt productions dont neuf spectacles en tournée dans le monde (cinq sous chapiteaux et quatre en arenas), dix spectacles fixes (à Las Vegas, Orlando, Tokyo et Macao) et un spectacle saisonnier à New York.

Nous avons eu la chance d'assister à l'un des plus anciens spectacles du Cirque, Alegría. Le pouvoir et la mutation du pouvoir au cours des âges, le passage des monarchies anciennes aux démocraties contemporaines, ainsi que la vieillesse et la jeunesse tissent la toile de fond d'Alegría. Cet univers féérique est habité par des fous du roi, des ménestrels, des gueux, de vieux aristocrates, des enfants ainsi que des clowns.
Inutile de vous dire que j'ai été émerveillé par l'esthétique de ce spectacle, à tel point que je n'ai pas pris de photo pour ne pas en perdre une miette. On ne peut plus vraiment parler de cirque à ce niveau là. C'est un univers magique, complet et cohérent qui nous est proposé, dans lequel les performances des acrobates, funambules, voltigeurs, jongleurs et clowns s'intègrent parfaitement.

Rien n'est laissé au hasard dans cette production. La musique, jouée par un orchestre de six musiciens, est très belle et surtout totalement adaptée aux différents tableaux qui se succèdent. La chanteuse interprète parfaitement les morceaux qui ponctuent le spectacle. Les chorégraphies sont magnifiques et les costumes des personnages sont tout simplement superbes. On se croirait plongé dans le monde d'Alice au Pays des Merveilles, revisité par Moebius. L'équilibre est parfait entre les couleurs chatoyantes et une certaine monochromie toute en sobriété.

L'équilibre, c'est d'ailleurs le maître mot d'Alegría. Car les ficelles du cirque traditionnel sont tout de même bien présentes. Certaines performances sont bluffantes. Les barres russes, posées sur des épaules d'hommes, et sur lesquelles des voltigeurs exécutent des sauts impressionnants. Le Power Track, enchainements de saltos et autres figures de gymnastique acrobatique sur deux trampolines qui se croisent. Les deux contorsionnistes qui, grâce à leur incroyable souplesse, forment de véritables sculptures vivantes. Et pour terminer, le tableau le plus impressionnant, les barres aériennes, sur lesquelles virevoltent, à près de 15 mètres du sol, des virtuoses de l'acrobatie de haut vol. Quant aux clowns, touchants et drôles à la fois, ils ont enchanté le public, moi le premier.

Je sais, j'ai dû battre mon record de superlatifs dans ce billet, mais j'ai été réellement charmé par Alegría. J'ai même eu quelques frissons lorsque la cinquantaine d'artistes est venue saluer la salle en conclusion du spectacle. Bref, je ne peux que vous recommander d'aller voir, ou revoir, le Cirque du Soleil s'il se produit à proximité de chez vous.
Si les mots ne vous ont pas totalement convaincus, les images devraient achever de le faire. Je vous propose donc pour conclure, la vidéo officielle de présentation d'Alegría. Merci encore Karine !!!


samedi 17 mars 2012

Jean Leloup, Fabi et Rico... au FestiVoix !!!

Mesdames et messieurs attention,
Je vais vous faire une chanson,
Le sujet en est ambitieux,
De mon image je suis soucieux,
En 1990,
C’est l’heure des communications...

La semaine dernière, l'organisation du FestiVoix a annoncé la présence de Jean Leloup sur la scène des Voix Populaires, le 30 juin prochain. Et voilà tout ce que je connais de cet artiste québécois... honte à moi ! Il faut dire que pour la plupart des Français, Jean Leloup c'est 1990.

Cette chanson, sortie en 1991, a bercé mes 20 ans. Qu'est-ce que j'ai pu me dandiner sur ce tube dans les soirées étudiantes clermontoises ! Non seulement son rythme effréné était irrésistible, mais les paroles marquaient vraiment le passage d'une décennie à l'autre. Les 90's débute avec la deuxième guerre du Golfe. Jean Leloup s'en fait l'écho en soulignant les moyens technologiques démesurés au service de la coalition dirigée par les USA, symboles d'une décennie qui s'annonce comme celle de la communication. Il ne se trompait pas...



Si 1990 est la seule toune de Jean Leloup a avoir traversé l'Atlantique, elle est très loin d'être représentative de la carrière de l'artiste. Pour l'occasion, je me suis un peu documenté sur Jean Leclerc, alias Jean Leloup, alias John The Wolf, alias Le Roi Ponpon , alias Massoud al Rachid, alias Jean "Dead Wolf" Leclerc ou simplement Dead Wolf, alias Pablo Ruiz, alias Johnny Guitar...
Mais j'ai vite baissé les bras. Impossible pour moi d'écrire un article sur cet artiste décalé à la personnalité si complexe, à la vie si riche et à la carrière si foisonnante !

En fait, je crois que je suis un peu fainéant en ce moment. A moins que le fait de ne pas aller au FestiVoix cette année modère mon enthousiasme en matière d'écriture. La programmation 2012 du FestiVoix s'annonce pourtant si riche. J'aurais bien aimé voir Jean Leloup sur scène, c'est clair !
Et ce n'est pas le seul que j'aurais voulu applaudir. Alors que je rédige cet article, la programmation de la scène des Voix Jazz ainsi que celle des Voix Lyriques viennent de tomber. Je passerai rapidement sur cette dernière car le lyrique, ce n'est pas trop mon truc. En ce qui concerne les Voix Jazz, on y retrouve deux vieilles connaissances...
D'abord, l'ami Frédéric Pellerin, leader des Madcaps, qui se produira le 29 juin dans sa configuration plus personnelle, They Call Me Rico. Il avait occupé la scène du Zénob lors de l'édition 2010 et c'était, pour moi, un des meilleurs concerts du FestiVoix.

Et puis, le 8 juillet, c'est la Reine de Trois-Rivières, la merveilleuse Fabiola Toupin, qui se produira avec son spectacle "Quand ça balance", un hommage à la chanson francophone d’inspiration jazz. Il s'agit d'une aventure musicale dans un répertoire riche d’auteurs et de compositeurs tels que Claude Nougaro, Michel Legrand, Boris Vian, Charles Aznavour et bien d’autres.
Est-ce bien nécessaire que je vous parle de Fabiola ? Mes lecteurs le savent, Fabi est le fil rouge de mes trois FestiVoix, une artiste talentueuse dont je suis secrètement amoureux... un amour impossible, malheureusement.

Quant aux autres artistes de la programmation, je ne les connais pas mais la vidéo de présentation me met l'eau à la bouche... Et si, malgré tout, j'y retournais au FestiVoix ?


mercredi 14 mars 2012

Brigitte et Brigitte au Rockstore !!!

Brigitte... j'avais très envie de voir ce charmant duo en concert au Rockstore mercredi dernier!!! Malheureusement, je m'y suis pris un peu tard et je n'ai pas réussi à me procurer de ticket.
Par conséquent, j'ai demandé à un autre charmant duo, muni des précieux sésames, de couvrir l'évènement pour mon blog. Coralie et Delphine ont gentiment accepté. Voici leur billet :


Chers lecteurs, Chères lectrices,

Votre auteur préféré a exceptionnellement envoyé deux James Bond Girls en mission spéciale pour le live de Brigitte qui a eu lieu au Rockstore, mercredi 6 mars dernier. Notre cher Yann a en effet toute confiance en la gent féminine pour lui faire un rapport circonstancié sur ce concert, ce dont on le remercie !!!
C’est surtout qu’il n’a pas pu, contrairement aux deux chanceuses que nous sommes, trouver une place de concert à la dernière minute sur leboncoin...

Nous voici donc, Delf la quadra en goguette et Coco la trentenaire dynamique, en route pour LE concert de meufs de l’année !!! La foule se presse à l'arrivée au Rockstore, avec la même envie, voir Brigitte et Brigitte : elles sont deux pour un seul prénom , moitié désuet, moitié branché !
Pour celles et ceux qui ne les connaissent pas encore, Il y a Aurélie Saada, une grande blonde magnifique type Gisèle Bündchen, qui porte son fameux serre-tête hippie chic, et Sylvie Hoarau, la brune, plus réservée, cachée derrière ses énormes lunettes rondes, qui ont inspiré le look de pas mal des filles présentes ce soir là.
Elles écrivent les chansons à quatre mains entre bonnes copines (un peu comme nous pour la rédaction de cet article) et jouent de tous les instruments. On les classe souvent dans la musique pop folk, mais c’est plutôt indéfinissable, un style rien qu’à elles.

Elles ont fait la première du concert d’Anaïs en 2009, ce qui ne nous étonne guère car les paroles de La vengeance d’une louve ont un p'tit air de Christina, la pute en blanc… pour les connaisseurs(ses). Et l’Olympia l’année dernière, avec la sortie de leur premier album Et vous, tu m’aimes ? Le groupe Brigitte est la révélation du public aux Victoires de la Musique 2012, oui Monsieur, rien que ça !

Revenons donc à notre concert : on arrive à se faufiler discrétos par le côté jusqu’au plus près de la scène, et après négociation avec un malabar au cœur de chewing-gum, beaucoup trop grand pour nos petites gambettes (enfin, surtout les miennes), il accepte gentiment de se décaler sur le côté pour nous permettre d’y voir. Et nous voilà, au 2ème rang, prêtes à tout…
Non, nous ne sommes pas au concert de Justin Bieber, mais il faut reconnaître que la foule est assez jeune et hétéroclite! En majorité féminine, mais de manière surprenante pas mal de mecs aussi, qui accompagnent leur bergère, la régulière, ou encore en groupe, accompagnant des copines.
Côté âge, il y a vraiment de tout : enfants d’une dizaine d’année (qui doivent être sourds à vie à l’heure qu’il est, vue l’intensité du son au Rockstore !), pré-ados et ados, et pas mal de nanas d’une petite trentaine et quelques quarantenaires et plus.

Quelques minutes plus tard, deux pré-ados tentent de se faufiler devant nous, pour accéder à la première ligne…Et là, ma brigitte à moi montre les "crocs" et ferme le chemin d'un : "Je ne crois pas, non !!!». Attention, les louves sont de sorties !

Le concert commence avec Oh la la, Oh la la… ? Mais oui Oh la la, le groupe parisien d’électro rock (photo ci-contre), qui sort son premier album, assurait la première partie. Très rock (on veut le même blouson en cuir qui tombe trop bien), la chanteuse ondule, glisse à terre, secoue sa frange et fait monter la tension dans la salle... Quelques reprises, pas mal de chansons perso, qui donnent envie d’aller en voir plus sur leur myspace, où on peut découvrir des clips vidéos bien décalés, à l’image du groupe.

Nous sommes alors beaucoup moins silencieuses qu’à notre arrivée et impatientes de découvrir les Brigitte. Mais Brigitte est une femme, enfin deux femmes, et elles savent donc doublement se faire désirer… Donc, elles n’arrivent pas tout de suite, histoire qu’on ait encore plus envie de les voir (petite technique féminine qui fait toujours son petit effet).
En attendant, le staff du Rockstore prépare la scène, le matos et les biquettes. Ben oui, des biquettes (photo ci-contre), histoire de donner un côté bucolique à la scène.

Oh la la (non, pas le groupe, l’expression) : arrivent les Brigitte !
Les musiciens entrent, suivis des filles cachées sous des manteaux à capuche en organza, sous lesquels elles disparaissent, laissant planer le mystère (des filles on vous dit, des vraies meufs version 2012).
Après le premier morceau, le manteau tombe et là, elles sont magnifiques : robes lamées argentées, talons vertigineux (je ne suis pas la seule à être petite) et sourire carnassier accroché aux lèvres rouge carmin.
Pas de doute, nous sommes bien entre louves et on comprend mieux la présence des chèvres.

Et maintenant, battez vous !
Pendant 2 heures non stop, elles font monter le son, dansent merveilleusement bien et chauffent la salle rien qu’avec leur voix et les instruments, sans effets spéciaux, juste des jeux de lumière et une vidéo en fond d'écran qui vont bien avec leur style : poétique et envoutant.
Nous sommes donc absolument sous le charme, nous nous laissons porter par tant de sensualité, nous sommes envoutées… et à la fin, «Brigitte se casse» dixit Brigitte !

Merci infiniment les filles pour cet excellent article, très féminin, comme il se devait pour relater le concert d'un groupe dont la féminité n'a d'égale que le talent.
Pour conclure en musique, un morceau spécialement pour vous les louves :

lundi 12 mars 2012

Le MHR dévore Bayonne !!!

C'est par un temps printanier, quasi estival, que je suis retourné au stade Yves du Manoir, samedi après-midi, pour assister à la rencontre de Top 14 qui opposait le Montpellier Hérault Rugby à l'Aviron Bayonnais. Quel bonheur de revenir dans cet antre du ballon ovale que j'adore, sous un magnifique soleil, avec de bons amis ! Cela faisait presque deux mois que je n'avais pas assisté à un match en live et cela commençait à me manquer.
Cette rencontre, comme toutes celles qui suivront d'ailleurs, était très importante pour Montpellier dans l'objectif de la qualification pour les phases finales du championnat de France. Depuis quelques semaines, le MHR occupe une des 6 premières places qualificatives mais plusieurs équipes le talonnent et chaque point marqué est important.

Le match ne pouvait pas débuter mieux puisque sur la première attaque, Montpellier a marqué un essai par son ailier fidjien, Timoci Nagusa. Imaginez, 7 à 0 au bout de trois minutes, le rêve!
La suite fut un peu plus laborieuse...
Mon équipe, comme a son habitude, a déployé un rugby offensif et dynamique, marquant quasiment sur chaque attaque grâce au pied de Martin Bustos Moyano et même à celui de l'ouvreur titulaire en l'absence de Trinh-Duc, Santiago Fernandez. Mais il y avait du monde en face. Les Bayonnais n'étaient pas là pour faire de la figuration, d'autant qu'ils luttent en bas de tableau pour ne pas être relégués en deuxième division.

Mené 19 à 9 à la mi-temps, l'Aviron Bayonnais a entamé, en seconde période, une course poursuite, un peu vaine, mais stressante pour le supporter de Montpellier que je suis. A la 58ème minute, une superbe inspiration du 8 montpelliérain, Alex Tulou, permet à Rémy Martin d'inscrire le deuxième essai de l'équipe. J'en profite d'ailleurs pour noter l'excellent match du grand blond (photo ci-contre), tant à l'attaque qu'en défense.
Bref, nous pensions que cet essai nous donnerait un peu d'air. Ce fut le cas, quelques minutes. En effet, Bayonne réagit et marque deux essais, à la 62ème et 66ème minute, recollant ainsi au score.

Heureusement, six minutes avant la fin, Nagusa, encore lui, marque un second essai personnel, superbe, et le troisième de Montpellier, assurant ainsi la victoire.
Cet ailier fidjien (photo ci-contre) est un peu fou. Il est vraiment capable du meilleur comme du pire. Cet essai marqué sur un petit coup de pied, très inspiré, par dessus la défense adversaire n'est pas sans rappeler celui qu'il avait inscrit contre Toulouse lors de la finale 2011. En revanche, c'est sur une bévue de Nagusa que Bayonne avait inscrit son second quelques minutes avant.

Grâce à cette victoire, 37 à 26, le MHR passe à la 4ème place du championnat, confortant sa place de barragiste. Pour la prochaine journée, dans deux semaines, mon équipe se déplace à Castres, concurrent direct. Si Montpellier l'emporte, ça sentira très très bon...

Comme d'habitude, je me suis éclaté avec mon appareil photo et son zoom extraordinaire. Je vous propose donc quelques clichés sympa, en commençant par une mêlée, phase de jeu que je trouve décidément assez photogénique :

Montpellier à l'attaque !

Fernandez aérien !

Bustos Moyano dans ses œuvres !

Un maul irrégulier (ou un échange de gifles...) !

Un maul régulier !

jeudi 8 mars 2012

Antigone 34... made in Montpellier !!!

J'aime ma ville, je ne m'en cache pas. Alors quand il s'y passe quelque chose d'intéressant, je me dois d'en faire écho sur mon média à moi. Depuis presque un an, j'entends parler d'une série qui se tourne à Montpellier. Et bien Antigone 34, puisque c'est son nom, sera diffusée à partir du 23 mars sur France 2, en prime time s'il vous plait.

Il s'agit d'une série policière qui raconte le quotidien d'un commissariat appelé "Antigone 34", dans lequel travaille Léa, une charmante enquêtrice, aux prises avec des vilains méchants.
Pour les lecteurs qui ne connaissent pas ma belle ville, je précise qu'Antigone est le nom du quartier néoclassique conçu par l'architecte catalan Ricardo Bofill à la fin des années 70, sous l'impulsion du maire de l'époque, Georges Frêche.

Je note plusieurs éléments intéressants autour de cette fiction. D'abord, il est plutôt rare qu'une série télé mette en avant de telle manière une ville de province. Les 6 épisodes de la première saison font la part belle à Montpellier, ce qui me ravit. De nombreuses scènes, filmées caméra à l'épaule, offrent quantités de plans sur les lieux emblématiques de la ville. On y voit Antigone, bien sûr, son hôtel de l'Agglomération dans lequel est situé le commissariat de fiction, notre superbe hôtel de Région, le nouvel hôtel de Ville et les petites rues tortueuses du centre historique.

Je vous propose d'écouter les réalisateurs, auteurs et comédiens de la série parler du choix de Montpellier et de ses avantages :



Je sais, je suis chauvin...

Une autre particularité de ce programme, c'est sa présence sur le Web. La série dispose d'ores et déjà de sa page Facebook et de sa chaine YouTube. France 2 ouvrira sur son propre site web (et ses applications mobiles) plusieurs contenus exclusifs : avant chaque épisode, le site proposera des vidéos spécifiques sur les dernières heures d'Elodie Carlier, dont le meurtre constitue le point de départ de la série.
Une bande-dessinée interactive, écrite par les scénaristes de la série, sera également présentée sur le site. Enfin, le site de rattrapage de France Télévisions, Pluzz.fr, permettra aux internautes de visionner chaque épisode pendant sept jours après sa diffusion.

Si je ne vous ai pas convaincus d'être devant votre poste de télévision le 23 mars à 20h35, je vous propose pour conclure ce billet, le très bon clip musical officiel de la série. La chanson est interprétée par un groupe qui monte, Shaka Ponk, que j'ai eu la chance d'applaudir aux arènes de Nîmes l'été dernier.
J'aime beaucoup la montée en rythme de la chanson, couplée à des extraits de scènes de plus en plus pêchues, comme des poursuites de bagnoles ou de motos dans le cours du Verdanson et dans le parking d'Odysseum.



J'ai bien hâte de voir le premier épisode !

lundi 5 mars 2012

Koko and The Excitements !!!

En préambule, je voulais vous informer, chers lecteurs, que je suis enfin connecté à Internet dans mon nouvel appartement. Après de multiples rebondissements, mon aventure avec Orange - France Télécom semble prendre un tour favorable. Pourvu que ça dure...

Sinon, j'avais prévu d'assister au concert d'R.Wan, jeudi soir, à l'Antirouille. Malheureusement, un contre-temps de dernière minute m'a empêché de m'y rendre. Le lendemain, j'ai contacté mon ami Mathieu, qui organisait l'évènement, et il m'a dit que ça s'était très bien passé et que la salle était comble. J'en suis très heureux pour lui. Sa prochaine production : Zoufris Maracas, le 15 mars prochain, dans la même salle.

J'ai tout de même assisté à un concert la semaine dernière. C'était samedi soir, c'était au Jam, dans le cadre des soirées Cosmic Groove, et c'était The Excitements. Pour tout vous dire, je ne savais pas du tout ce que j'allais voir. C'est mon ami Yannick qui m'a entrainé et je n'ai pas eu à me faire trop prier car, en général, les soirées Cosmic Groove sont excellentes.
Alors, The Excitements est un groupe de soul et rhythm and blues de Barcelone, ça ne s'invente pas. Il est né de la rencontre d'une chanteuse originaire du Mozambique, Koko Jean Davis, et de musiciens basés en Catalogne et bercés par le jazz, le blues, le R&B et la soul.

Koko Jean Davis a fait ses premières armes outre-Atlantique, plongeant dans le gospel, le hip hop, ou encore le rock. Après un passage au Brésil, elle s’est exilée à Barcelone en 2010 et accompagne depuis un sextet composé de deux guitaristes, un bassiste, un batteur et deux saxophonistes. Le décor est planté !

Le Jam était plein pour accueillir cette formation et je dois dire que sur scène, The Excitements sont un modèle du genre. Les musiciens sont très bons, tout est calé au millimètre, des cuivres bien tranchants, une rythmique parfaite. Et puis, la dynamique est purement exceptionnelle. Elle vient principalement de Koko, la chanteuse, véritable Tina Turner d'une trentaine d'années. Après un prélude instrumental, elle est entrée sur scène juste couverte d'une très courte robe rose à franges, qui mettait en valeur ses superbes jambettes.
Ces jambes, elle les a bien utilisées pendant l'heure et demi qu'a duré le concert. Une vraie bête de scène Koko, dansant, sautant, se trémoussant dans tous les sens en permanence.

Voici un extrait d'un concert à la Maroquinerie l'automne dernier, pour vous donner une idée de la pêche de cette chanteuse :



C'était plaisant, mais moyennement fan de ce style de musique, j'ai eu l'impression d'écouter la même chanson pendant une heure et demi. Pour tout vous dire, je me suis un peu ennuyé.

C'était mon premier live de l'année et je me demande si je ne sature pas encore un peu des dizaines de concerts que j'ai vus ces trois dernières années et surtout l'année dernière.
Je pense que l'année 2012 va être beaucoup plus light au niveau musical. Il va falloir que je trouve d'autres sujets d'articles. Des idées ?

jeudi 1 mars 2012

Orange... le sketch continue !!!

Et oui, il fallait s'en douter, mon aventure avec Orange - France Télécom continue !!! L'épisode précédent avait été déclenché par la réception d'une facture Internet alors que je n'ai toujours pas de ligne. Celui de cette semaine, c'est une facture d'abonnement à France Télécom, reçue hier, qui en est à l'origine. Toujours à mon ancienne adresse, on continue à me faire payer des services qui n'existent plus.

Je me suis armé de courage et de patience, j'ai repris mon téléphone et composé le 1014 (je n'ai que ça à faire). Je suis tombé sur un gars qui avait un fort accent du Midi, comme le premier gugus que j'avais eu. Je n'ai rien contre les gens qui ont un accent du coin mais force est de constater que ce sont souvent des branleurs. Et c'était le cas, je l'ai senti immédiatement.
Celui-ci m'a fait patienter plus de 20 minutes (toutes les 5 minutes, il reprenait la ligne : "Ne quittez pas Monsieur"), pour finir par me dire que cette facture allait être débitée sur mon compte et qu'il ne pouvait rien faire. Je lui ai demandé s'il pouvait me donner une explication sur le fait qu'on me facture un service qui est résilié depuis plus d'un mois. Il m'a répondu : "J'en sais rien, sans doute que la facture a été émise avant la résiliation de la ligne. De toute façon, je ne peux rien faire pour vous. Si vous n'êtes pas content, contactez le service recouvrement". Et ce connard m'a raccroché au nez. On croit rêver !!!

J'ai immédiatement rappelé le service client et là, je suis tombé sur un gars normal. En fait, j'ai compris, chez Orange, on a une chance sur deux de se faire bananer. Si c'est un gars qui a un accent marqué du Sud qui vous répond, raccrochez tout de suite et rappelez.
Bref, ce deuxième conseiller, à qui j'ai dû réexpliquer mon cas, m'a enfin dit ce que tous ses prédécesseurs auraient dû me dire, chez Orange, quand on déménage, les factures de l'ancienne ligne courent tant que la nouvelle n'est pas en service. Leur système informatique est fait comme ça. C'est une aberration, mais l'être humain derrière son clavier ne peut rien y faire. C'est la machine qui commande ! Ce n'est pas Matrix mais on s'en approche.

Le conseiller a reconnu que c'était n'importe quoi, s'est confondu en excuses et m'a dit qu'il n'y avait que deux solutions. Soit je faisais opposition auprès de ma banque, soit Orange me débitait cette facture et me faisait un avoir, un de plus. J'ai bien entendu choisi la seconde, la première engendrant des frais complémentaires. Ensuite, avec ce gentil conseiller sans accent, nous avons fait le point sur tout ce qu'Orange était sensé me rembourser en avoir sur les prochaines factures : une clé 3G à 59 € ; une facture Internet à 32 € ; une facture abonnement ligne fixe à 34 € ; soit un total de 122 € !

Évidemment, cette somme peut encore augmenter car, si courant mars, ma nouvelle ligne n'est toujours pas fonctionnelle, Orange va continuer à éditer les factures de l'ancienne. J'adore !!! Je deviens la banque d'Orange. Le conseiller m'a tout de même dit qu'au delà de 100 €, on pouvait exiger d'être crédité de la somme au lieu de la soustraire des factures suivantes. Finalement, c'est une manière pour moi de mettre de l'argent de côté (moi, qui n'arrive jamais à faire des économies...).

Mais ça n'était pas fini pour la journée. Une heure après ce coup de fil, j'ai reçu un appel du service recouvrement d'Orange. Une énième personne avait repris mon dossier. Contrairement à ce que toutes les autres m'avaient affirmé, Orange peut rembourser les factures débitées. Enfin pas toutes, ce serait trop beau, mais au moins la dernière. Cette charmante dame m'a donc dit qu'elle allait me rembourser les derniers 34 € et ajouter en plus 33 € de dédommagement. Je ne sais pas pourquoi 33 € mais à ce stade, je ne me pose plus trop de questions... Bilan de la journée, j'ai perdu une heure et j'ai gagné 33 € ! En revanche, je repasse sous la barre des 100 € qui me permettrait de me faire rembourser le reste d'un coup... c'est compliqué !!!

Je ne sais pas pourquoi, je crois que je suis loin d'en avoir terminé avec ce fleuron de la télécommunication française. Prochaine étape : la "construction" de la nouvelle ligne. Le premier conseiller m'a confirmé qu'une intervention technique devait être faite dans le quartier le 6 mars. Il m'a également dit que les services techniques de France Télécom devaient me contacter pour un rendez-vous... sans plus de précision. Quant à la conseillère du service recouvrement, elle m'a dit que les services techniques devaient venir aujourd'hui... bon.
De toute façon, j'attends, je ne fais que ça, attendre et téléphoner au 1014. Dès que cette histoire est réglée, je me barre chez SFR !!!

A suivre...

Petit ajout : une heure après la publication de ce billet, j'ai reçu un appel des services techniques de France Télécom m'informant que ma ligne serait opérationnelle en début de semaine prochaine. Alleluia !!! Plus qu'à espérer que ce soit vrai...

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