mardi 29 novembre 2011

MHR... la saison commence enfin !!!

Depuis 2007, année d'inauguration de notre superbe stade du Manoir, je suis un supporter assidu de notre équipe locale, le Montpellier Hérault Rugby. Ayant vécu à Clermont et y gardant toujours des attaches, je suis également fan de l'ASM Clermont Auvergne, les Jaunards !

En plus de 4 ans, je n'ai jamais raté une confrontation de mes deux équipes préférées sur la pelouse héraultaise. Lors des deux premières saisons, 2007-2008 et 2008-2009, en tant que Montpelliérain, j'ai un peu souffert. Les matchs se sont soldés par de grosses branlées infligées par les Auvergnats aux jeunots de Montpellier (14 à 56 et 3 à 30).

Je ne me souviens plus très bien si c'était en 2008 ou 2009 (je n'ai pas une très bonne mémoire), mais lors d'un de ces deux matchs, mes amis et moi nous sommes assis à nos places une minute après le coup d'envoi pour voir un essai de Clermont juste sous notre tribune. Dix minutes après, nous en encaissions un deuxième... au même endroit.

A partir de la saison 2009-2010, les mouches ont changé d’âne, comme on dit, et le MHR a commencé à gagner. D'abord petitement, 16 à 9, puis plus largement, 29 à 9 l'année dernière, saison où nous sommes allés en finale.
En revanche, Montpellier ne s'est jamais imposé sur les terres arvernes. J'en ai fait l'amer constat en 2010
au stade Marcel Michelin avec un 41 à 3 difficile à digérer.

Samedi, j'étais donc au stade du Manoir pour ce match au sommet, qui s'est déroulé sous un soleil splendide, le beau temps étant enfin revenu dans le Midi. Ce ne fut pas le match du siècle mais l'ambiance était excellente, les suporters auvergnats venus nombreux, et le MHR très solide face aux 2ème du championnat.
Le retour des internationaux, et notamment des deux français, a vraiment fait du bien à l'équipe. On s'est fait un peu peur à la fin de la partie mais la victoire, 29 à 23, est largement
méritée.

C'est une nouvelle saison qui commence pour Montpellier maintenant que l'effectif est au complet. Dommage que ce soit à la 11ème journée de championnat...
En tout cas, cette équipe a vraiment de la gueule et a retrouvé sa pêche de la saison dernière. En plus de nouvelles recrues de qualité, certains jeunes "anciens" sont montés en puissance, comme Benoit Paillaugue (photo ci dessus), désormais titulaire à la mêlée, qui a été élu homme du match samedi.

Pour illustrer cette belle dynamique, je vous propose la vidéo du second essai de Montpellier. Tout démarre d'une attaque de Clermont. Mamuka Gorgodze chipe la balle aux Jaunards, fait une belle passe sautée (double sautée d'ailleurs...) à Lucas Amorosino qui neutralise trois défenseurs clermontois avant de décaler Nagusa, qui nous plante un sprint comme il sait les faire.

Comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus, l'essai a eu lieu devant ma tribune, ce qui m'a permis de faire un cliché pas trop dégueu.
Vous remarquerez aussi que le premier joueur à féliciter Nagusa est Gorgoze. Le troisième ligne était au départ de l'action et a suivi l'ailier, ce qui symbolise bien l'engagement et la solidarité de l'équipe.



Le premier essai de Montpellier est également l’œuvre de Naguza sur un superbe coup de pied rasant de Trinh Duc.


Je me prends à imaginer que le MHR arrive à grignoter des points, petit à petit, pour effacer le début de saison catastrophique et atteindre les phases finales, comme l'an dernier. J'ai bien peur que cela soit de l'ordre du rêve étant donné le retard accumulé jusqu'à présent. Mais il est toujours permis de rêver, non ?

Pour conclure, voici une sélection de photos de cette belle après-midi.

François : "Tu vois David, c'est pas bien compliqué d'envoyer le ballon à plus de 10 mètres !".

"La mer, qu'on voit danser, derrière la mêlée, a des reflets d'argent...".

C'est qui qui va attraper la balle ?

"Poussez pas les gars !!!"

Thibault : "Hey Fufu, t'as vu la blonde dans les tribunes, elle est bonnasse !!!"


Info de dernière minute :
Lors de la 8ème édition de la nuit du rugby qui avait lieu hier soir, François Trinh-Duc a été élu meilleur joueur du Top 14 par ses pairs.

Fabien Galthié, Eric Béchu et Didier Bès, quant à eux, ont obtenu le titre du meilleur staff du Top 14, pour la saison 2010-2010.
Bravo au MHR !!!


vendredi 25 novembre 2011

Fred Pellerin... c'est un monde !!!

Fred Pellerin... j'ai bien dû vous en parler cinquante fois sur ces pages. Il faut dire que c'est un des artistes québécois les plus talentueux et sympathiques de sa génération (en plus, il est Mauricien !). Fred est célèbre d'abord comme conteur, puis comme chanteur.

J'avoue que c'est surtout pour cette deuxième activité que je le connais, grâce à mes amis du Québec, Michel et Anita. En 2010, ils m'ont offert son premier album solo, Silence, et je suis immédiatement tombé sous le charme de son répertoire et surtout de ses interprétations.
Ce trentenaire a tout pour plaire, une gueule d'ange, une voix profonde, une imagination débordante, une grande sensibilité et un charisme exceptionnel pour quelqu'un de son âge.

Mardi, Fred a sorti son deuxième album solo, C'est un monde. Vous pouvez voir sur ce lien, un reportage tourné à l'occasion de son lancement à Montréal.
Contrairement au premier, sur lequel ne se trouvaient que trois chansons qu'il avait écrites et des reprises de Leclerc, Reggiani ou encore Vigneault, ce nouvel opus ne comprend que des tounes originales, dont 4 écrites et 2 composées par Fred lui même. L'auteur-compositeur qui sommeille en lui a visiblement gagné en confiance.

J'ai pu écouter trois chansons de ce nouvel album et je suis emballé (en écoute sur ce lien). La musique est douce, les textes sont touchants comme sait l'être Fred Pellerin. D'ailleurs, dans le style touchant, je ne peux résister à l'envie de vous passer la vidéo de son hommage à Gilles Vigneault lors du Gala de l'Adisq, le 30 octobre 2011.



C'est un monde est né à l'automne 2010, lors d'un séjour à Paris où Fred Pellerin se produisait à L'Européen. Après ses spectacles, il retrouvait son comparse Jeannot Bournival dans son appartement, converti en studio, pour travailler aux chansons du show de l'été suivant. Après trois semaines, le duo avait 19 chansons en magasin, tant et si bien qu'ils ont créé un dossier "album n°3" pour y déposer celles qu'il y avait en trop.
En attendant le 3ème, j'ai hâte d'écouter C'est un monde en entier. Si un de mes amis québécois voulait bien me l'envoyer, je lui serais éternellement reconnaissant...

J'ai eu la chance de croiser Fred au FestiVoix l'été dernier, il venait voir le concert de Joan Jett. Malheureusement, je n'ai jamais eu l'occasion de voir le chanteur sur scène. Quant à Fred le conteur, il est passé en Avignon, à une heure de chez moi, voilà trois semaines, mais je n'ai pas pu y aller.

La tournée en France de son spectacle, L'Arracheuse de Temps, s'achève la semaine prochaine, à Paris, à l'Alhambra. Il s'y produira les 1er, 2 et 3 décembre. Vous allez rire, je suis à Paris le premier soir, mais je ne pourrai pas assister à la représentation. Je suis maudit (un maudit Français...) !
En revanche, chers lecteurs parisiens, je ne peux que vous inciter à y aller, il reste encore des places ici. Vous ne serez pas déçus, je vous l'assure !

Voici d'ailleurs un petit extrait du spectacle dans lequel Fred raconte la suite des histoires colorées de son petit village de Mauricie, Saint-Elie-de-Caxton.



Fred reviendra en France au printemps prochain. Peut-être arriverai-je enfin à le voir sur scène ?

Pour conclure en musique, voici un extrait de sa magnifique reprise du classique québécois Mille après mille, qui figurait sur son premier album. Je la kiffe à mort !!!


mardi 22 novembre 2011

Still Loving You... pas sûr !!!

Quand nous étions ado, au début des années 80, mes amis et moi organisions des boums, dans nos garages ou nos greniers, l'après-midi. En 1984, j'étais en 4ième quand un slow terrible a débarqué dans nos mange-disques, Still Loving You, du groupe allemand Scorpions.

Je crois bien avoir connu mes premiers émois amoureux sur cette chanson. Et puis, c'est elle qui m'a permis de réellement découvrir Scorpions, malheureusement un peu tard. En effet, je me suis vite rendu compte que le groupe vivait un tournant majeur dans sa carrière, mais pas vraiment dans le bon sens.
Après avoir connu un gros succès avec l'album Blackout, sorti en 1982, c'est avec leur 9ème opus, Love at first sting, sur lequel on trouve le fameux slow, que Scorpions explose en 1984. Ce sera malheureusement le début des balades mièvres et interminables, comme Wind of change.

Bref, quand un ami m'a proposé deux places en loge pour assister à leur concert à l'Arena dimanche dernier, je n'ai pas vraiment hésité. Je n'avais jamais vu le groupe en live et c'était la dernière occasion de le faire, la tournée étant celle des adieux.

Évidemment, j'ai proposé à mon comparse Yannick, rencontré voilà 30 ans lors d'une de ses fameuses boums, de m'accompagner. C'était mon premier concert dans la nouvelle Arena de Montpellier et pour ce baptême du feu, les conditions étaient vraiment particulières.

D'abord, j'ai pu garer ma voiture juste devant l'entrée de la salle, les places en loge étant accompagnées d'un accès au parking VIP. La suite fut à l'avenant, ascenseur privatif, loge avec moquette épaisse, boissons et canapés à volonté.
Les loges se situent tout en haut de la salle et sont donc assez éloignées de la scène, mais elles offrent une vue imprenable sur l'ensemble de l'Arena.

Des conditions un peu décalées pour un concert de rock... mais bon, je crois que je m'embourgeoise et cela ne m'a pas vraiment déplu. Et franchement, a posteriori, je suis ravi de ne pas avoir payé pour ce concert (surtout que ce n'était pas donné, entre 56 et 73 €).

Les festivités ont débuté à 18h00. Et oui, les amateurs de rock ont vieilli et doivent se coucher tôt... Après une première partie inintéressante (et heureusement brève), les papis allemands sont montés sur scène à 19h15. Et là, les craintes que nous avions avec Yannick se sont immédiatement avérées. Nous allions assister au concert le plus kitsch de la décennie. D'ailleurs, ce sont les allemands qui ont inventé le "kitsch" et ils nous ont prouvé, encore une fois, qu'ils étaient maîtres en la matière.

Tout était quétaine, les tenues, les attitudes, la façon d'interpeller le public en permanence, "Rock Montpellier !!!". Les musiciens en font des tonnes, enchainant des solos sans intérêt, courant d'un bout à l'autre de la scène en permanence, prenant des poses dignes des meilleures parodies de heavy metal.

Le seul qui n'a pas pu en faire des tonnes avec son instrument, c'est le chanteur, Klaus Meine. Au bout de 5 chansons, soit 30 minutes de concert, il a été victime d'une extinction de voix. Le show a été interrompu pendant un quart d'heure et a finalement pu reprendre. Je dois lui reconnaître un certain mérite car ce ne devait pas être facile. Malgré tout, il a encore un bel organe.

Le groupe est assez généreux et a donné presque deux heures de spectacle. L'Arena était quasi pleine et le public, contrairement à Yannick et moi, a eu l'air d'apprécier la prestation.

Comme je l'ai déjà dit, nous assistons à de très nombreux concerts et avons tendance à être exigeants. Ceci dit, pour moi, il est impensable qu'un vrai amateur de rock puisse aimer ce type de concert caricatural.

J'ai failli m'endormir plusieurs fois. Heureusement, quelques morceaux pêchus m'ont fait tenir le coup, comme Dynamite ou Blackout.
Le concert s'est terminé sur les incontournables
Still Loving You, Wind of Change et ma préférée Rock you like an hurricane. A 22h00, j'étais chez moi...

Comme je m'ennuyais un peu, j'ai pris pas mal de photos. En voici d'autres....

vendredi 18 novembre 2011

The gros match... the grosse galère !!!

Je vous ai parlé, dans mon dernier article, du premier match de H Cup de l'histoire du Montpellier Hérault Rugby, qui a eu lieu samedi dernier, contre le Leinster. Et bien figurez-vous que j'ai bien cru que je ne pourrais pas y assister. Ce n'est pas faute de m'y être pris très tôt pour réserver les places, bien au contraire...

En fait, pour cet événement exceptionnel, le match avait été délocalisé au stade de la Mosson, celui de l'équipe de foot, qui peut accueillir largement deux fois plus de public que le stade de rugby, soit plus de 35 000 personnes. Trois semaines avant le match, la billetterie en ligne du club a ouvert pour cette rencontre. Mes amis et moi-même pensions que pour ce match, le club mettrait en œuvre une politique tarifaire attractive, et ce fut partiellement le cas.

En effet, les tarifs étaient de 8, 22, 37, 45 et 57 € (image ci-dessous). Mais les places à 8 € étaient confinées dans une petite tribune d'angle. Par principe et parce que nous assistons à presque tous les matchs, mes potes et moi, prenons les places les moins chères.
Nous avons été sur la billetterie en ligne dès le lendemain de son ouverture. Et là, surprise, il y avait un tarif spécial pour les détenteurs du Pass Aglo (carte des habitants de l'agglomération de Montpellier), un tarif très spécial : 0 €. Oui, vous avez bien lu, GRATUIT.

Ce n'est pas moi qui était de corvée de billets mais mon ami Vincent (nous alternons). Nous avons pensé qu'il pouvait s'agir d'une erreur, ou bien d'un moyen de remplir cette tribune. Peu importe, nous avons saisi l'occasion et pris 3 places plein tarif (pour des amis n'ayant pas le fameux pass) et 3 places à tarif spécial.

Plus de deux semaines après, Vincent a été contacté par téléphone par la billetterie. Une femme très désagréable lui a dit, sur un ton sec, qu'il y avait eu un "bug" et qu'il devait payer les places. Vous pensez bien que nous ne sommes pas à 8 € près, surtout pour un tel match, mais loin de s'excuser pour cette erreur commise par son équipe, cette nana a laissé entendre que nous avions profité de la situation.
Vincent a contacté le responsable de la billetterie pour avoir des explications sur cette attitude plus que surprenante de son personnel. Après moult échanges de mails et coups de fils, il a finalement obtenu un geste commercial. Le club a accepté de ne pas faire payer le fils ainé de Vincent (8 ans), car bien entendu, il n'y a pas de tarif enfant dans cette tribune. Il a tout de même fallu qu'il se rende au stade pour retirer les nouvelles places car le club était dans l'incapacité de les rééditer à distance. Vincent a fait la queue pendant plus de 30 minutes, la billetterie étant visiblement débordée par tout un tas d'erreurs à rattraper (et pas seulement sur les tarifs).

Ce coup de gueule n'a rien à voir avec une question d'argent, mes amis et moi avons tous la chance de gagner correctement notre vie. C'est une question de principe. J'ai tendance à penser que lorsqu'on commet une erreur, il faut l'assumer. Mais sans doute suis-je vieux jeu. Et je crois également qu'il est vraiment mesquin de courir après quelques dizaines de supporters pour récupérer une poignée d'Euros. Quel temps perdu pour tout le monde !
Enfin, quand on commet une erreur, on fait profil bas. Si l'aimable jeune femme de la billetterie ne nous avait pas pris de haut, nous aurions payé tout de suite, en serions restés là et personne n'aurait perdu son temps pour une telle connerie.

Décidément, depuis le début de la saison, l'administration du Montpellier Hérault Rugby multiplie les maladresses. Les nouveaux responsables devraient faire attention. Montpellier n'est pas vraiment une ville de supporters et si le club continue comme ça, il risque bien de se couper d'une grande partie de son public. Heureusement, si la gestion du club ne fait pas vraiment rêver, les joueurs sont là pour rattraper le coup. Grâce à eux sans doute, le stade n'était pas si vide que cela samedi dernier : 20 000 spectateurs, soit presque 60% de sa capacité (et 5000 places de plus qu'au stade de rugby).

Encore bravo aux joueurs du MHR pour leur superbe match !!!

mercredi 16 novembre 2011

MHR - Leinster... le retour des Héros !!!

En premier lieu, chers lecteurs, permettez-moi de vous présenter mes plus plates excuses pour cet article tardif sur le match de samedi dernier entre le Montpellier Hérault Rugby et la province irlandaise du Leinster pour le compte de la première journée de coupe d'Europe. Après être allé au stade, je me suis accordé un week-end prolongé en terres arvernes (vous savez, là où les gens s'habillent en jaune et bleu...), et je n'ai pu rédiger ce billet qu'hier soir, à mon retour (ils n'ont pas tous Internet là bas...).

J'avais prévu de vous proposer, en introduction, un coup de gueule contre l'administration du club et en particulier sa billetterie mais je préfère donner la priorité au sport car le match était vraiment de grande qualité. Je râlerai dans mon prochain article...

Je serai assez succinct dans ma description de la partie car je n'ai pas trop de temps et surtout, depuis samedi, les amateurs de rugby ont eu largement le loisir de voir ou lire des résumés.
Juste un mot tout de même pour féliciter les joueurs de Montpellier pour le premier match de l'histoire du club en H Cup. Ils ne se sont pas laissés impressionner par la meilleure équipe d'Europe et ont livré un superbe combat. Sans dénigrer ceux qui font leur possible pour tenir la maison depuis le début de la saison, le retour des joueurs internationaux, et notamment des deux français, a vraiment fait du bien à l'équipe.

François Trinh-Duc a poursuivi sur la lancée de la finale de Coupe du Monde en proposant un jeu dynamique, perforateur, efficace. Quant à Fulgence Ouedraogo, le capitaine, sans doute frustré d'avoir été sous-utilisé pendant la coupe du monde, il était sur tous les ballons. C'est d'ailleurs lui qui a inscrit l'essai de Montpellier.
Voici la vidéo des 3 minutes qui précèdent cet essai. Elle vous donnera une idée de l'intensité du match.



En fait, tous les joueurs du MHR ont été bons samedi. On ne peut honnêtement pas leur reprocher grand chose, si ce n'est un manque certain d'expérience à ce niveau , qui leur aurait permis de préserver la victoire plutôt que de se faire remonter à la dernière minute sur une pénalité plus que litigieuse. On peut également noter une défaillance physique en fin de partie face à des Irlandais qui redoublaient d'agressivité.
Mais le bilan est plus que positif pour des premiers pas dans la cour des grands. Un match nul contre le champion en titre, même à domicile, ce n'est pas si mal. Pour autant, une victoire n'aurait pas été scandaleuse, loin de là.

Je vous propose quelques photos que j'ai prises pour vous, chers lecteurs. Comme vous pourrez le constater, le match n'avait pas lieu au stade de rugby mais dans l'antre de l'équipe de foot, le stade de la Mosson, plus grand.

Les Irlandais, on va les enfumer !!!

Jonathan Sexton, ouvreur du Leinster et de l'équipe d'Irlande, s'entraine à buter...

... et le fait pour de vrai !!!

François, se prépare à buter (c'est pas son fort)...

... et vérifie que le ballon passe bien entre les poteaux !!!

"Crouch! Touch! Pause! Engage!"

François : "Un petit câlin Martin ?"...

jeudi 10 novembre 2011

Douchebag... késako ?

Depuis quelques années que je fréquente le Québec et les Québécois, un terme revient de plus en plus fréquemment dans les conversations, "douchebag". Ces derniers temps, sur le Web, de plus en plus d'articles s'intéressent à ce phénomène curieux. Du coup, étant totalement conformiste, j'ai décidé de m'y intéresser également. Cet article s'adresse surtout à mes lecteurs français, ceux de la Belle Province étant certainement plus calés que moi en matière de douchebag.

Alors, un douchebag, cékoidon ?
Le phénomène vient des Etats-Unis et, malheureusement pour nos amis canadiens, il a traversé la frontière. Un douchebag est un type qui a entre 15 et 40 ans (ouf, je l'ai échappé belle), qui est super bronzé aux U.V. (limite jaunâtre), qui a une sorte de hérisson à la place des cheveux, et qui porte des polos, des t-shirts ou encore des marcels pastels ou avec des motifs de type tatouage.
Il les enlève d'ailleurs à la moindre occasion pour exhiber sa musculature (car monsieur lève de la fonte et se gave de stéroïdes) et ses tatouages démodés. Il a toujours une pose ridicule sur les photos et une bouche en cul de poule.

Le douchebag adore faire la fête dans des lieux où on peut le voir et où il est entouré de pitounes, voire de blondasses, bref de bimbos qui apprécient particulièrement de prendre la pose en compagnie de cet homme qui n'a peur de rien.

Je vous propose une chronique vidéo québécoise qui décrit avec humour le douchebag de base :



Je me suis amusé à rechercher sur Internet les traductions possibles de douchebag en langage de l'hexagone. J'ai trouvé "jacky", mais le jacky est plutôt fana de tuning et de mégawatts sur sa mégasono dans sa poumpoumcar. En fait, le terme de "blaireau" correspondrait mieux, mais je me demande si le plus proche ne serait pas "kéké", pas n'importe quel kéké, un kéké wannabe. Car le bouchebag se la pète, bien entendu, mais surtout il aspire à un grand destin...

La meilleure illustration en France, c'est le fantastique Mickael Vendetta, le douchebag de chez douchebag. Je vous conseille vivement la vidéo qui suit, on y voit le beau Mickael au sommet de sa forme :



Si l'on creuse un peu et qu'on s'intéresse à l’étymologie du mot douchebag, ça devient encore plus intéressant. Littéralement, il s'agit d'une poire utilisée pour nettoyer les parois vaginales. Bien avant l'apparition de ces hommes-objets à la plastique travaillée, le terme douchebag désignait un trou de cul fini, sans trop d'égard à son apparence physique.
Alors pourquoi nos nouveaux blaireaux sont-ils associés à la douche vaginale ? J'avoue que je n'ai pas trouvé d'explication satisfaisante.

Peut-être est-ce car ces garçons sont très propres, à l'intérieur, comme à l'extérieur... Ou alors car comme l'objet, ils se remplissent, se soufflent, puis se dégonflent rapidement... Ou tout simplement car le douchebag est une poire !

Quoi qu'il en soit, cette appellation péjorative est progressivement passé dans le langage et il semblerait qu'une partie des douchebags l'assument et en soient fiers. Ceci tendrait à prouver, soit qu'ils ont une grande capacité d’auto-dérision, soit qu'ils sont vraiment très blaireaux.

Évidemment, on trouve de multiples catégories de douchebags. Je ne vais pas entrer dans les détails, c'est un peu compliqué. Des américains ont même établi une cartographie des douchebags du pays (image ci-contre).
Si je me fie à tout ce que j'ai trouvé sur le Web, je pense qu'on peut largement réaliser une véritable étude ethnologique sur les douchebags.

Je ne suis pas certain d'avoir comblé mes interrogations sur le phénomène douchebag en rédigeant ce billet. Je crois même que j'ai davantage de questions qu'avant... tant pis, la vie est ainsi faite.

Je terminerai en musique sur la toune d'un humoriste québécois, Etienne Dano, consacrée au douchebag :



Je ne peux m’empêcher, à l'issue de cet article, de faire un clin d’œil à un petit québécois que j'aime bien. Ce billet, il est pour toi Hugo !!!

lundi 7 novembre 2011

The Lost Fingers... lost in Montpellier !!!

Après Misteur Valaire voilà deux semaines, ma série de concerts d'artistes québécois se poursuit avec The Lost Fingers. Il fallait être un peu inconscient, samedi soir, pour braver les intempéries et se rendre au JAM. Mais, connaissant ce trio pour l'avoir vu plusieurs fois sur scène au Québec, je savais que cela serait une bonne soirée. Et ce fut le cas !

Malgré le déluge, la salle était comble. Heureusement, avec Stéphanie, qui m'accompagnait, nous sommes arrivés suffisamment tôt pour être dans les premiers rangs, à 3 ou 4 mètres du groupe. Cette proximité est vraiment appréciable dans ce genre de concerts, peu spectaculaires, basés sur la qualité musicale et le feeling entre les artistes et le public.

Pour ceux d'entre-vous qui ne connaissent pas The Lost Fingers, il s'agit d'une formation qui s'est spécialisée dans les adaptations de chansons, notamment des années 80, en version jazz manouche. D'ailleurs, le nom du groupe fait référence à la perte de deux des doigts de Django Reinhardt, pape du jazz manouche, dans l'incendie de sa roulotte dans les années 1930.

Mais le mieux, c'est d'écouter ce que ça donne. Pour cela, je vous propose un extrait de leur concert sur la grande scène du FestiVoix, en 2010. Il s'agit d'une reprise de Part Time Lover de Stevie Wonder :



Évidemment, samedi soir, l'environnement était très éloigné de cette prestation en plein air devant des milliers de personnes, et les organisateurs du FestiVoix ne m'en voudront pas de l'avoir trouvé plus adapté. Le jazz se prête mieux à de petites salles, à des ambiances intimistes.
J'avais d'ailleurs découvert The Lost Fingers en live dans ces conditions. C'était à Montréal, en juin 2009, dans le cadre de l'enregistrement d'une émission de radio française.
Mais je les connaissais déjà depuis quelque temps car mon ami Thomas m'avait offert leur premier album, Lost in the 80's, lors d'un séjour chez moi, après son installation au Québec.

Le groupe est donc composé de trois excellents musiciens, et quand je dis "excellents", je n'exagère pas. Le chanteur principal est Christian Roberge. En passant du grave à l'aigu, sa voix s'adapte au style des chansons reprises. Il maîtrise parfaitement la six cordes, voire la douze cordes (comme sur la photo ci-dessus). Pour la petite histoire, en plus d'être un virtuose de la guitare, Roberge est Docteur en biologie évolutive et spécialiste de la microévolution chez le saumon de l’Atlantique.

Le second guitariste s'appelle Byron Mikaloff (photo ci-dessous). Originaire de Colombie Brittanique, il a rapidement adopté le Québec, qui le lui rend bien. En sus de la guitare et des chœurs, c'est le porte parole du groupe, et il remplit ce rôle avec humour et finesse.
Il nous a même donné une petite leçon de vocabulaire qui m'a fait sourire. Elle portait en effet sur un mot québécois que j'adore "Quétaine", en référence à l'univers du groupe et surtout à la plupart des chansons qu'il reprend.
Et effectivement, le répertoire des Lost Fingers est assez kitsch, comme leurs tenues vestimentaires, d'ailleurs.

Le troisième larron, à la basse et aux chœurs, est le plus discret des trois. Alex Morissette (photo ci-dessous) n'en maitrise pas moins son énorme instrument. Les deux guitaristes se sont rencontrés au Conservatoire de Musique de Quebec dans les années 90 et le bassiste les a rejoint au milieu des années 2000 pour créer le groupe.

Comme je le disais, l'univers des Lost Fingers est quétaine, à commencer par ce qu'ils appellent leurs "complets". Les trois compères ont débuté le concert dans le smoking blanc de la pochette de leur 3ème album, Gipsy Kameleon, et l'ont terminé avec le costume gris de la pochette du premier, Lost in the 80's. Ils nous ont malheureusement épargné le deux-pièces rose de la pochette de 2ème, Rendez-vous Rose.

Au niveau musical, nous étions vraiment dans les années 80, Samantha Fox, Georges Michael, Soft Cell, Michael Jackson, Culture Club, Technotronics ou encore Plastic Bertrand, avec quelques débordements sur la décennie précédente (Kool and the Gang, Earth Wind and Fire).

Les versions live sont assez proches de celles qu'on peut entendre sur les albums. En revanche, elles sont enrichies de solos de guitare absolument démoniaques. Mikaloff et Roberge rivalisent de dextérité sur leurs manches respectifs. C'est assez impressionnant !

Le concert a duré environ une heure trois-quarts. Le public du JAM a été, comme moi, conquis et l'a manifesté. Il y avait vraiment une bonne ambiance et je ne pense pas me tromper en disant que le groupe l'a apprécié.

Pour terminer, je vous propose leur version du classique d'AC/DC, You shook me all night long. Ce n'est pas ma reprise préférée mais j'adore l'intro qui a été ajoutée à la version live, celle de Thunderstruck, une toune à laquelle j'ai consacré un article récemment.


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