lundi 31 octobre 2011

Mister Mago... au FestiVoix !!!

Alors cet article, c'est sans doute celui que j'ai dans la tête depuis le plus longtemps. Pourquoi je ne l'ai pas écrit avant ? Je ne sais pas...
J'attendais sans doute une occasion appropriée ; et elle vient de se présenter. Grâce à YouTube qui, voila une grosse semaine, a clôturé mon compte, retirant de la toile mes centaines de vidéos et notamment toutes celles tournées au FestiVoix. Heureusement, des vidéos du FestiVoix, il y en a encore des dizaines sur la toile. Et la plupart d'entre elles ont été réalisée par l'homme à qui je consacre ce billet, Olivier Magnan, alias Mago.

Lors de mon premier FestiVoix, en 2009, j'étais sur tous les fronts, sur toutes les scènes, je courrais partout (je me suis un peu calmé lors des éditions suivantes). Et partout où j'allais, je tombais sur un gars avec une caméra à l'épaule, un gars toujours essoufflé car il courrait encore plus que moi.
J'ai demandé à mes collègues de l'équipe des communications qui était ce type. On m'a répondu : "Ben, c'est Mago ! Tu connais pas Mago ? Le gars de JayDance...". Ben non, je le connaissais pas. Mais comme j'arrêtais pas de le croiser, j'ai fait sa connaissance.

Voilà une de ses productions du FestiVoix 2009. Le fameux concert de Misteur Valaire, groupe que j'ai revu voilà une dizaine de jours à Montpellier.



Il y a deux choses qui m'ont toujours épaté chez Mago.

La première, je l'ai réalisée le deuxième jour du FestiVoix 2009. Olivier filmait jusqu'à 2h du matin dans les bars et ses vidéos étaient en ligne le lendemain, en milieu de matinée. Ce qui veut dire que le gars filmait, grosso modo, de 18h à 2h du mat, rentrait chez lui pour visionner les rushs, les monter, ajouter les génériques et mettre tout ça en ligne entre 2h et 8 ou 9h du mat pour que l'équipe des communication du FestiVoix ait tout ça en temps et en heure.
Bref, ce qui m'a d'abord épaté, c'est cette capacité de travail nocturne, pendant que moi, je buvais des bières avec mes amis je ne sais où.

Cette année, pour se simplifier la vie, Olivier avait amené un studio de montage mobile sur le site du FestiVoix, pour ne pas perdre de temps en déplacement... c'est pas un pro ça ?

Un petit aperçu de son travail sur le FestiVoix 2010. Là encore, mon choix n'est pas innocent. Il s'agit de Pépé, un de mes artistes québécois préférés, dont je risque fort de vous parler dans un prochain article (that's teasing...).



La seconde chose qui m'a épaté chez Mago, c'est son don d'ubiquité. Je vous ai dit, il était presque sur toutes les scènes en même temps, mais mieux, il arrivait à filmer une scène tout seul en donnant l'impression, sur ses montages, d'être à plusieurs endroits à la fois. Quand on regarde bien ses vidéos, on a l'impression qu'il y a plusieurs caméramans, mais en fait, il est tout seul. Plusieurs fois, je lui ai demandé quel était son secret... peut-être m'a-t-il répondu, mais un secret reste un secret.

Dès 2010, cette faculté extraordinaire n'était plus d'actualité car Olivier s'était dédoublé. Il arpentait les scènes du FestiVoix avec un adjoint, Alex, un gars tout aussi discret que Mago et tout aussi cool.
Voici une parcelle de leur œuvre lors du dernier FestiVoix. Encore une fois, mon choix n'est pas innocent. Mes lecteurs réguliers savent que je suis un fan absolu de la talentueuse Fabiola Toupin.



Et puis, Mister Mago, c'est un gars sacrément équipé. Il a une caméra, posée sur une rampe, avec laquelle il réalise des sortes de travelling sur lesquels le premier plan ne bouge pas alors que l'arrière plan est en mouvement, ou le contraire, je ne sais plus bien. En tout cas, ça donne un résultat de ouf !

Pour vous le montrer, j'ai une vidéo sympa. Mes détracteurs (et mes amis aussi, d'ailleurs) diront que je suis narcissique (et ils auront raison), mais je l'adore cette vidéo car elle est extrêmement représentative de mes trois FestiVoix.



Je vous ai parlé des prouesses techniques et professionnelles de l'ami Olivier, mais j'ai oublié l'essentiel... Mago est un gars super sympa ! Et ça, c'est largement le plus important. Au plaisir Mago...

jeudi 27 octobre 2011

Rugby... dur week-end !!!

J'ai mis quelques jours à me remettre du week-end dernier et de l'énorme déception qu'il m'a procuré au niveau rugbystique...

Pour commencer, j'étais persuadé que l'équipe de France pouvait taper les Blacks en finale de coupe du Monde. Et elle a bien failli le faire ! Vous rendez-vous compte, les Néo-zélandais ont gagné 8-7, un tout petit point d'avance... Ça s'est vraiment joué à rien, pénalités ratées, arbitrage limite...
En fait, je suis un peu naïf, je crois. Tout était écrit, les All Blacks devait remporter cette deuxième coupe du Monde chez eux et, pour le faire avec brio, ils devaient battre leur bête noire, le XV de France, si possible en finale. Le scénario s'est réalisé et le monde du rugby est content... fuck !!!

Comme l'avait prévu mon ami Rémy, l'IRB a choisi Dusautoir, le capitaine des Bleus, comme joueur de l'année, histoire de faire passer un peu la pilule. Piètre consolation...
Évidemment, sur l'ensemble de la coupe du Monde, les Blacks méritaient cette victoire. Sur la finale, je suis plus dubitatif. Mais c'est comme ça !
Élément positif, les Français ont été fidèles au rendez-vous et ont su faire preuve de courage, de panache et de talent, comme ils savent le faire pour les grands évènements (un peu moins pour les petits...).

Élément très positif, l'ouvreur du Montpellier Hérault Rugby, François Trinh Duc, a fait une entrée plus que remarquée pour suppléer Morgan Parra, assomé par les Blacks. Il a été excellent, sauf au pied (mais ça, on le savait déjà), dynamisant l'attaque Française et dynamitant la défense adverse. Je suis vraiment heureux pour ce joueur que j'adore, qu'il ait pu jouer en finale et surtout s'affirmer avec un tel aplomb. Sûr que François va reprendre son poste d'ouvreur de Montpellier avec une méga niaque !

Je ne comprendrai jamais pourquoi Lievremont n'a pas conservé la belle charnière composée par Parra et Trinh Duc et a persisté à faire jouer un Dimitri Yachvili qui a montré, match après match, et encore en finale, qu'il n'était pas à la hauteur.

S'il y a une image à garder de cette coupe du Monde, c'est sans aucun doute ce dernier Haka des néo-zélandais et surtout l'attitude des Bleus face à ces 15 Blacks arrogants. Belle image qui va tout de même couter aux Bleus 5000 $ néo-zélandais d'amende pour avoir franchi la ligne médiane... au secours !!!



Le compère de Trinh Duc, Fulgence Ouedraogo, capitaine de Montpellier, n'a pas eu autant de chance. Il est resté sur le banc pendant la finale.
Allez, on va être content de les récupérer au MHR ces deux là. D'autant que le début de saison est difficile sans eux. J'étais au stade Yves du Manoir samedi après midi et j'ai un peu souffert de voir mon équipe perdre pour la troisième fois à domicile cette saison (sur 4 matchs). C'était contre le leader du Top 14, certes, mais ce n'est pas une raison.

Vous le savez, j'ai arrêté les vidéos suite à la clôture de mon compte YouTube. Et comme je n'ai pas trop envie de vous décrire comment mon équipe à perdu ce match, je vous propose quelques photos du match à la place.

A commencer par une ovation pour l'équipe de France, à moins de 24 heures de la finale...

Thibaut Privat, capitaine d'un jour, survolant la touche...

Notre petit Benoit Paillaugue en pleine concentration avant de buter (et pour cela, il a besoin de se toucher les fesses)...

...ou avec son pack, juste avant la mêlée...

Une mêlée à la télé...

Martin Bustos Moyano prépare son swing devant ses premières lignes...

Et pour conclure, j'intitulerai celle-ci, "Si près de l'en-but"...

Prochain match à domicile, le 12 novembre prochain, en H Cup, contre le champion d'Europe en titre, le Leinster... j'ai déjà mon billet !!!

lundi 24 octobre 2011

Misteur Valaire à Montpellier... frustration !!!

Misteur Valaire... Misteur Valaire, vous rendez-vous compte, chers lecteurs ? Ce groupe que j'ai découvert lors de mon premier FestiVoix, en 2009, en live dans un bar de la rue des Forges, et qui depuis, est devenu une des formations les plus en vue de la scène pop québécoise... oui, Misteur Valaire était en concert dans ma ville jeudi dernier !!!

Les cinq petits gars de Sherbrooke se produisaient dans la superbe salle de Saint-Jean de Vedas, Victoire 2, où je me suis rendu avec mon amie Concepcion (elle s'appelait Concepcion), qui a découvert le groupe grâce à mon blog (comme quoi, il n'est pas totalement inutile...).

J'en suis reparti avec un énorme sentiment de frustration, ENORME !!! Et ceci pour de multiples raisons.

D'abord, c'était le premier concert depuis plus de deux ans où je ne filmais pas. En effet, suite à la clôture de mon compte YouTube, j'ai décidé de laisser tomber les vidéos de concerts. Mais il est difficile d'opérer ce genre de changement du jour au lendemain sans ressentir une sorte de manque et de... frustration !

Je n'ai donc pas filmé l'excellente prestation scénique de Misteur Valaire...
Je n'ai pas filmé non plus la chorégraphie des cinq compères, tous alignés au bord de la scène, avec un gamin pris dans la foule, allant de gauche à droite et entrainant le public dans ce balancement...
Je n'ai pas filmé les changements de tenues des membres du groupe, passant du smoking blanc au gilet coloré puis au haut de survêtement bleu...
Je n'ai pas filmé la jeune fille, montant sur les épaules de son chum et brandissant un drapeau québécois...
Je n'ai pas filmé Roboto porté par la foule et continuant à souffler dans sa trompette, ou encore Luis traversant la fosse en brandissant deux têtes de poupées empalées sur des pieux...
Je n'ai pas filmé le sample de I Will Always Love You, de Whitney Houston... et pourtant, c'était vraiment poilant !!!

Faute de vidéo, j'ai décidé de mettre l'accent sur les photos. Mais jeudi soir, un vigile de la salle Victoire 2 faisait la police de l'image et m'a fait signe d'arrêter les prises de vue, ce que j'ai partiellement fait, il était costaud... frustration !
J'ai tout de même réussi à faire quelques clichés corrects, mais je vous laisse en être juge.

Je ne me lasserai pas de le dire et de l'écrire aux maisons de disques, aux producteurs, aux distributeurs, aux gérants de salles : entrez dans le XXIème siècle... ce n'est pas en prenant quelques images de concerts que l'on vole les artistes.
Au contraire, dans 99% des cas, la diffusion d'images et de son sert les artistes et leur fait de la promo. Ouvrez les yeux et soyez imaginatifs, la distribution de musique sur support classique et notamment cd, c'est fini !!!

D'ailleurs, dans le domaine de la promotion et de la commercialisation, Misteur Valaire est un bon exemple d'adaptation à cette nouvelle donne. J'avais écrit, voila quelques mois, un article sur leur modèle économique. L'autre soir, ils ont encore fait la promo de leur album en téléchargement en faisant distribuer, en plein milieu du concert, des cartes de visite à l'ensemble du public par des bénévoles qu'ils avaient recrutés via Facebook (j'en faisais partie, évidemment).

La musique de Misteur Valaire est assez indescriptible mais je vais tout de même essayer de vous en parler. Sur une base d'électro-funk rythmée, samplée à merveille, vous ajoutez beaucoup de synthé, des percus, voire de la batterie (et même les deux), une bonne ligne de base, un zeste de rap, et de temps en temps, des cuivres,... une trompette et un saxo qui donnent une dimension quasi céleste à ce son si original.
Vous obtenez une sorte de électro-pop ludique, quelquefois enfantine, à la fois kitsch et moderne, souvent complexe car teintée de jazz, toujours entrainante...
Je sais, ce n'est pas très clair, mais c'est ça la musique de Misteur Valaire !

Et puis, les cinq Québécois s'y entendent en jeu de scène. Non seulement leur musique est festive, mais ils en rajoutent des couches en matière d'animation. Du coup, on ne peut s’empêcher, à minima de se trémousser (ça c'est moi et mes 40 ans), ou de sauter en rythme avec le groupe (ça ce sont tous les jeun's qui étaient là).
Ajouté à cela un super jeu de lumière et des projections plus que sympa sur un écran géant et vous obtenez un super concert.

Ce qu'on peut regretter toutefois, c'est la faible affluence. On devait être environ 300 à Victoire 2. Évidemment, Misteur Valaire n'est pas un groupe très connu en France mais quand on pense qu'en juillet dernier, ils se produisaient devant 100 000 personnes à Montréal dans le cadre du Festival International de Jazz, c'est un peu râlant.
En fait, Misteur Valaire faisait en quelque sorte la première partie de Missill, une sorte de DJette totalement dépassée, accompagnée d'un groupe encore plus triste. Nous nous sommes barrés au bout de deux morceaux tant leur musique était insupportable. On se serait cru dans les 90's, sur le dancefloor d'une mauvaise discothèque de la côte.

Du coup, le concert de Misteur Valaire était trop court, beaucoup trop court, une heure en tout et pour tout... frustration !!!

Voilà, finalement, ce n'est pas si difficile de faire un billet sur un concert... sans vidéo.
Allez, je craque, impossible de terminer sans quelques images, accompagnées du son si génial de Misteur Valaire. Heureusement, il y avait d'autres vidéastes dans la salle jeudi soir. Pas la peine de filmer quand d'autres le font pour vous.
Voici donc le final du concert, avec en bonus, la trompette surfant sur la foule...


samedi 22 octobre 2011

Un français au FestiVoix : No Future ???

Depuis cet été, je me pose pas mal de questions sur l'avenir d'Un français au FestiVoix.

Comme vous le savez si vous me lisez régulièrement, j'ai pris la décision, en juillet dernier, que l'édition 2011 du FestiVoix serait ma dernière. Rien de négatif dans ce choix, uniquement une volonté d'évoluer et de conclure en beauté un cycle de trois ans qui ne m'aura apporté que du bonheur. Mais depuis, je me suis posé à plusieurs reprises une question plus qu'évidente : Un français au FestiVoix a-t-il une raison d'être si le Français que je suis ne va plus au FestiVoix ?

A vrai dire, je n'ai pas encore la réponse... et d'ailleurs, je n'y avais pas sérieusement réfléchi. Je me disais que tant que je traiterais un peu de musique et de Québec, je pourrais continuer un moment. Bref, je temporisais... jusqu'à mardi dernier et ce message de YouTube : "Cette notification pour atteinte présumée aux droits d'auteur dans l'une de vos publications est la troisième que nous recevons. Par conséquent, nous avons clôturé votre compte."

Voilà, tout est dit... la plateforme américaine a reçu trois plaintes et hop, sans ménagement, me fait tout simplement disparaitre de ses tablettes, moi, ma chaine, et les centaines de vidéos que j'y avais chargées depuis plus de deux ans.

Je ne peux pas dire que je sois surpris, ça me pendait au nez. J'avais déjà eu deux avertissements. Évidemment que je suis coupable d'atteinte aux droits d'auteur. La plupart des vidéos que je fais sont totalement illégales puisque je filme des artistes sans leur autorisation et que je diffuse.
Mais je trouve ça tellement hypocrite et injuste. Hypocrite, car les vidéos pirates de concerts, c'est le fonds de commerce de YouTube. Il y en a des centaines de milliers et elles créent un maximum de trafic. Injuste, car avec ce blog, j'ai fait la promo de dizaines d'artistes, sans en tirer le moindre bénéfice, et voici comment je suis remercié.

Je me suis renseigné sur la toile, nous sommes très nombreux dans cette situation et il n'y a quasiment aucune chance que je puisse récupérer mon compte. Et puis je n'ai pas envie de me battre contre un géant américain, branche de Google. Je ne fais pas le poids, il faut être lucide.

Conséquence de cette clôture de compte, près de 500 vidéos en ligne perdues. Et comme j'avais créé ma chaine YouTube pour intégrer mes films à mon blog, la plupart de mes articles sont tronqués, orphelins des images et des musiques qui le nourrissaient.
Cela concerne mes aventures au FestiVoix, les dizaines de billets sur les concerts auxquels j'ai assisté, sur les matchs de rugby que j'ai vus...
Bref, des centaines d'heures de boulot à la poubelle. C'est marrant, j'étais sur le point de dépasser les 250 000 visites sur mes vidéos YouTube.

Évidemment, toutes ces vidéos, je les ai sur mon disque dur. Je pourrais tout à fait les remettre en ligne, sur une plateforme concurrente, moins regardante, mais ça prendrait des centaines d'heures de plus et je n'en ai ni le temps, ni le courage. En tout cas, par pour l'instant.

Bizarrement, je prends ça plutôt bien. J'y vois comme un signe. La pensée d'arrêter le blog m'a traversé l'esprit, je vous l'avoue. Mais pas très longtemps. Non, je ne vais pas baisser les bras, enfin pas dans l'immédiat, j'aime trop ça. Et puis, vous êtes entre 100 et 150 à me lire chaque jour alors, je ne peux pas vous laisser tomber comme ça. En plus, l'actualité musicale et rugbystique est tellement riche en ce moment...

Néanmoins, je crois que c'est l'occasion d'évoluer, de travailler différemment. Je ne suis pas encore fixé sur ce que je vais faire exactement, mais je pense que dans un premier temps, je vais laisser tomber les vidéos et me concentrer davantage sur l'écriture et les photos.
J'ai d'ailleurs commencé hier au concert de Misteur Valaire, sur lequel je vous pondrai un billet dans les jours qui viennent. Il va donc falloir que je fasse d'immenses efforts pour remplacer les vidéos par des mots... Ce ne sera plus pareil. Je risque d'avoir besoin d'une période d'adaptation, mais le changement, y a que ça de vrai ! Qu'en pensez-vous chers lecteurs ? Les vidéos vont-elles vous manquer ?

Sans doute vais-je aussi élargir mes sujets d'articles, vous proposer des billets plus personnels, ou plus polémiques, je ne sais pas... j'irai où l'inspiration me mènera. Mais je suis ouvert à toute suggestion, chers lecteurs.

Je me donne jusqu'au prochain FestiVoix, donc jusqu'à l'été prochain, pour faire évoluer ce blog. Là, il sera temps de prendre une décision puisqu'un français ne sera pas au FestiVoix !

jeudi 20 octobre 2011

Les aventures de deux Trifluviens en Languedoc !!!

Voilà quelques jours, mon ami Stéphane, Directeur Général du FestiVoix, est devenu papa. J'ai eu l'occasion de le féliciter de vive voix, grâce à Skype, mais je profite de cet article pour lui transmettre à nouveau, ainsi qu'à Estelle et au petit Mathis, tous mes vœux de bonheur.

Et puis, je me suis dit que cet heureux évènement était l'occasion pour moi de rédiger un article qui traine dans ma tête depuis longtemps.
Figurez-vous qu'il y a quelques temps, Stéphane est venu passer quelques jours chez moi, accompagné de son adjoint, mon fidèle ami Thomas.

Stéphane n'avait jamais mis les pieds sur le sol de la vieille Europe et je pense que pour lui, il était important de le faire avant d'être père. Stéphane aime beaucoup la France et sa culture et j'ai été flatté de faire partie des privilégiés qui lui ont fait découvrir un petit bout de notre beau pays.

Thomas et Stéphane ne sont restés qu'un gros week-end dans la région et j'ai essayé de leur proposer un programme qui permette d'équilibrer tourisme, patrimoine, gastronomie et convivialité. Et en toute modestie, je crois que j'ai réussi.
Thomas connaissait très bien Montpellier et ses alentours pour être venu chez moi quelques fois, mais la présence de Stéphane ajoutait une dimension exceptionnelle à ce séjour. Cet homme si charismatique et cultivé dans une situation de totale découverte, c'était à la fois génial et touchant.

En revoyant mes photos, sur lesquelles ils sont souvent tous les deux (normal, c'est moi qui les prenait), je ne peux m’empêcher de penser qu'ils sont à la fois très différents et très complémentaires, un duo détonnant et étonnant... les Laurel et Hardy du FestiVoix (je vous laisse deviner lequel est lequel), ou mieux, les Jack et Elwood du FestiVoix.

J'ai pris un malin plaisir à photographier les deux acolytes dans des situations très touristiques et limite quétaine. Notamment, comme vous pouvez le voir sur les clichés ci-dessus, aux côtés de représentations de quelques personnages emblématiques de la région ou du pays.

La première photo est prise à Nîmes, devant les magnifiques arènes, où trône la statue de Nimeño II, le plus illustre matador français, qui connut une gloire immense et un destin tragique.
Sur la deuxième, c'est Jean Jaurès qui est entre nos deux amis. Sa statue orne la place qui porte son nom, en plein cœur de Montpellier. Une des premières grandes figures de la gauche française... (un ancêtre de Mélenchon ?).
La troisième est carrément royale puisque c'est Saint-Louis qui domine Stéphane et Thomas sur la place centrale d'Aigues-Mortes, port qu'il créa pour partir en croisade. C'est d'ailleurs devant ses impressionnants remparts qu'est prise la photo suivante.

Car je me suis également attaché à photographier mes deux amis devant des monuments centenaires, voire millénaires. Et j'avoue que j'ai un petit faible pour cette image de Stéphane devant la Maison Carrée.
Vous ne trouvez pas que la côté impérial du Big Boss du FestiVoix prend toute sa dimension devant ce temple romain et ses augustes colonnes ?

Toujours à Nîmes, je trouve Thomas tout aussi majestueux devant l'emblème de la ville, le crocodile, normalement enchaîné à un palmier pour symboliser la soumission de l'Égypte à Rome.

Évidemment, j'ai amené les deux trifluviens au bord de la mer. Malheureusement, c'était une des rares journées de l'année où le ciel n'était pas bleu. C'est devant le Mont Saint-Clair, sur la plage de Sète, que j'ai immortalisé ce moment.

D'ailleurs, comme nous célébrons samedi les 90 ans de la naissance de Brassens, figure sétoise s'il en est, et que je sais que Stéphane et Thomas aiment le grand Georges, je vous propose une chanson qui me vient naturellement à l'esprit lorsque je pense à eux :



Avant d'aller visiter l'Ile Singulière, nous avions vécu un grand moment gastronomique, un déjeuner dans un restau de Marseillan que j'aime bien, la Ferme Marine, tout simplement car il propose un buffet de fruits de mer à volonté... oui, vous avez bien lu, A VOLONTE !!!

Pour un amateur de bivalves comme moi, c'est un paradis. Et je peux vous dire que mes deux amis ont aussi apprécié l'accueil et la bonne bouffe de ce lieu.
Si vous avez une bonne vue, pour pourrez apercevoir leurs mines réjouies derrières ce monceau de produits de la mer.

Mais je ne crois pas me tromper en disant que le moment le plus convivial de ce séjour, nous l'avons connu le dernier soir, lors d'un apéro improvisé dans le quartier des Beaux-Arts, non loin de chez moi, à Montpellier.
Après quelques mojitos, Stéphane nous a raconté, à la québécoise, une histoire dantesque de chasse à l'ours... Il était tellement dans le trip que toute la terrasse en a profité. L'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours... idéal pour conclure cette aventure.

Les gars, c'était vraiment super. Revenez quand vous voulez !!!

Au moment où je finalise cet article, j'apprends que YouTube vient de clôturer mon compte pour atteinte aux droits d'auteur. Je suis encore sous le coup de cette nouvelle qui va, sans aucun doute, avoir un impact sur l'avenir de ce blog, qui se nourrit beaucoup de mes vidéos de concerts ou de matchs de rugby.
Je ne veux pas prendre de décision hâtive, je vous tiens au courant dans les prochains jours de ce que j'envisage de faire... ou de ne pas faire.

mardi 18 octobre 2011

US3... rap and jazz !!!

Les Cosmic Groove Sessions nous réservent chaque année, au printemps et à l'automne, une programmation originale et dynamique. En général, les concerts ont lieu au JAM, mais celui de samedi était au Rockstore et ne dérogeait pas à la règle, il était original et dynamique.
C'est le groupe anglais US3 qui était à l'affiche, pour ma plus grande joie car il s'agit d'une formation que j'ai énormément écoutée et appréciée à ses débuts, dans les années 90's. Je n'avais jamais eu l'occasion de voir US3 en live et j'attendais l'évènement avec impatience.

En fait, US3 est plus un concept qu'un groupe à proprement dit. Us3 est né de la rencontre entre Geoff Wilkinson et Mel Simpson, deux musiciens passionnés de jazz. Ils ont eu l'idée de sampler de vieux morceaux de jazz et de les mixer avec leurs propres compositions. Seul Wilkinson est resté le cerveau du groupe aujourd'hui.

Les débuts sont assez amusants. Ils ont sorti un premier disque en 1991 sur le fameux label Ninja Tune. Ils y samplaient des grands classiques du jazz, la plupart issus du catalogue Blue Note. Plutôt que de les attaquer en justice, les dirigeants de la Blue Note leur ont proposé de signer chez eux et d'avoir ainsi accès à leurs fabuleuses archives.
Le résultat fut une réussite. Leur premier album Hand on the Torch, sorti en 1993, est tout bonnement génial. On y trouve notamment leur plus grand succès, Cantaloop, adaptation de Cantaloupe Island d'Herbie Hancock.

Il nous l'ont joué samedi soir, en milieu de concert. Voici la vidéo qui vous plongera immédiatement dans l'ambiance :



Depuis Hand on the Torch, US3 a sorti 7 autres albums, dont le dernier Lie, Cheat & Steal est dans les bacs depuis le 12 octobre dernier. Le groupe, qui a pas mal évolué depuis les débuts, a toujours eu d'excellents musiciens et s'est adjoint les services de rappeurs talentueux. Pour ce dernier opus et la tournée qui va avec, ce sont l'anglais Akala et le porto-ricain Oveous Maximum qui ont rejoint l'américain Akil Dasan dans la formation rap.

Ces deux derniers étaient sur la scène du Rockstore (photo ci-contre), et visiblement heureux d'y être. Après un set de DJ First Rate, le DJ qui accompagne le groupe sur scène, les membres d'US3 l'ont rejoint sur scène vers 9h15 et j'ai tout de suite senti que j'allais passer une bonne soirée :



Je ne suis pas vraiment un fan de rap, mais lorsqu'il se marie avec une excellente contre-basse, un clavier pétulant, une section cuivre limpide et un sampling du tonnerre, je n'ai rien à dire, j'écoute et je profite.

J'ai découvert US3 à leurs débuts et j'ai tout de suite été séduit par leur musique plus qu'originale. J'ai acheté leurs 3 premiers albums et je les ai un peu perdu de vue. Samedi, j'ai été ravi de les retrouver, toujours aussi créatifs et énergiques.
J'ai constaté avec grand plaisir que le groupe performait de plus en plus sur des musiques latino, bossa et surtout salsa, comme sur ce titre :



L'ambiance était super et le public conquis. Seul le son, comme souvent au Rockstore, était un peu pourri, mais ce n'est pas bien grave quand les artistes se donnent à fond.

A noter d'ailleurs, l'excellente prestation de DJ First Rate. Non content d'avoir chauffé la salle avant le concert (et d'avoir continué après...), il a accompagné le groupe et s'est même permis quelques solos de sampling et de scratch assez sympa. Il a même fait le show en se mettant debout sur les platines :



Finalement, les bidouilleurs de studio que sont US3 sont aussi très bons sur scène et ça, c'est vraiment une bonne surprise. Du hip-hop, du jazz, du rap, un peu de tout ça... peu importe, l'essentiel, c'est le résultat. Et le résultat est là.

Le groupe a alterné, pendant une heure et demi, morceaux des premiers albums et titres de son nouvel opus, comme (You are) So Correct :



Pour le rappel, Akil Dasan a demandé que la lumière soit baissée et la complicité du public. On se serait cru sur du Jump de Van Halen, version jazz.



Après le très bon live de Selah Sue la semaine dernière, voici un autre super concert au Rockstore. Pourvu que ça dure, j'enchaine avec Misteur Valaire jeudi à la salle Victoire 2.
Il y aura également une DJette, Missill. Je ne la connais pas, on verra bien... peut-être une bonne surprise.

A bientôt pour d'autres aventures musicales !!!

dimanche 16 octobre 2011

On est en finale...

Impossible pour moi, en cette fin de week-end, de ne pas faire une bafouille sur l'actualité rugbystique, à commencer par la superbe victoire du Montpellier Hérault Rugby sur les terres bayonnaises vendredi soir.

Je dois saluer le courage et le panache de mon équipe qui, après un début de saison plus que catastrophique, vient d'enchaîner deux victoires, dont cette dernière à l'extérieur. Il est vrai que le retour de la coupe du monde du puissant georgien, Mamuka Gorgodze (photo ci-dessous), et le retour de blessure du jeune et fougueux demi de mêlée, Benoit Paillaugue, n'y sont pas pour rien.

Mais je pense surtout que l'équipe commence enfin à trouver ses marques et à assurer au niveau des fondamentaux du jeu. Et puis, de match en match, un nouveau leader se dessine, un argentin talentueux, et pas seulement au pied, Martin Bustos Moyano. Il est presque toujours à l'origine des actions dangereuses et il faudra compter sur lui cette année, encore plus que l'année dernière.

Lorsque les internationaux et autres blessés vont réintégrer le groupe, on devrait avoir une équipe performante, avec un banc plutôt riche. Et ce ne sera pas du luxe car, outre une remonté nécessaire au classement du Top 14, les montpelliérains entameront leur première H Cup le 12 novembre prochain, face au champion d'Europe en titre, le Leinster.
J'ai regardé le match à la Chistera, le pub de François Trinh Duc, ouvreur de Montpellier et de l'équipe de France (enfin, je crois...), où régnait une excellente ambiance.

Ceci me permet de faire le lien avec mon sujet suivant, vous vous en doutez, la demi-finale de la coupe du Monde, France - Pays-de-Galles. C'est incroyable, le XV de France est en finale de la coupe du monde de rugby et j'ai un sentiment de défaite. Ce moment que j'attends depuis longtemps, je n'arrive pas à en profiter. Et je ne pense pas être le seul...

Il faut dire que les Français ont réalisé un non-match face à une équipe de Galles plus que méritante. Il est clair qu'à ce niveau de la compétition, c'est la victoire qui compte, peu importe la manière dont on l'obtient.
Mais bon, hier matin, lorsque l'arbitre a sifflé la fin du match, un sentiment de malaise se mêlait à l'immense soulagement que je ressentais. Lievremont a qualifié ce match de "demi-finale la plus vilaine de l'Histoire du rugby", et pour une fois, je suis d'accord avec notre sélectionneur.

Voici tout de même un résumé du match :



Les Bleus se sont mis tellement de pression qu'ils ont été incapables de produire le moindre jeu. Je décerne d'ailleurs une palme spéciale dans ce domaine à Dimitri Yachvili qui, à part au pied, est de plus en plus mauvais au fur et à mesure que la compétition avance. Je ne comprends pas ce qu'il fait là.
Le point positif de ce match c'est que les Français ont fait preuve d'une grande solidarité qui a permis une défense héroïque. Mais, sans l'exclusion de son troisième ligne et capitaine, Sam Warburton, à la 19ème minute pour placage dangereux et une maladresse de ses buteurs, le XV du Poireau se serait sans aucun doute qualifié pour la finale.

Au lieu de ça, c'est la France qui jouera dimanche prochain sa troisième finale de coupe du Monde. Évidemment, je ne m'en plains pas (j'en suis même ravi) et si nous sommes champions, cette demi-finale pourrie sera vite oubliée.
D'autant que le scenario est idéal. Après cette piètre prestation, il est clair que les Bleus vont être remontés comme des pendules lors de la finale, comme lors du quart face à l'Angleterre après la catastrophe des Tongas.

Alors les amis, rendez-vous dimanche prochain face aux All Blacks pour écrire, qui sait, une page d'histoire.

jeudi 13 octobre 2011

Dans le cul les Rosbifs !!!

Pardonnez-moi pour ce titre un peu grossier mais une de mes amies m'a envoyé cette phrase par SMS samedi dernier aux alentours de 11h30 et je l'ai trouvée tellement appropriée que je ne pouvais pas me priver de la ré-exploiter.
Évidemment, vous vous en doutez, cet article traitera principalement du crunch que nos petits Bleus ont brillamment remporté voilà quelques jours. Mais avant, je dois vous présenter d'autres excuses.

En effet, depuis la rentrée, je me suis fixé comme objectif de publier trois articles par semaine sur votre blog préféré, un le lundi, un le mercredi et un le vendredi. Mais il faut être réaliste, c'est trop difficile. Je suis incapable d'écrire des articles courts et je ne suis pas toujours inspiré.
En ce moment, j'ai beaucoup de boulot, mon cerveau de quadra est assez sollicité et j'avoue avoir un peu de mal, le soir, à me concentrer sur la rédaction de mes billets. J'espère donc que vous me pardonnerez si certaines semaines, je me contente de deux articles et s'ils ne sont pas très consistants.

D'ailleurs, je vais commencer tout de suite puisque celui que vous êtes en train de lire sera sans doute le deuxième et dernier de la semaine et surtout, ne vous attendez pas à y trouver des pensées très spirituelles.

Il s'agit donc de sport, dans la continuité de vendredi dernier. Au moment ou j'écris ces quelques lignes, l'équipe de France de foot est en train d'affronter la Bosnie lors du dernier match de poule de qualification pour l'Euro 2012. Mais ce n'est pas de ces Bleus là, vous vous en doutez, dont j'ai envie de vous parler. Il fut un temps, j'appréciais vraiment le ballon rond. Je dois même avouer que l'équipe de France 98 m'a fait rêver et que le 12 juillet de cette année là fut une des meilleures soirées de ma vie.

Souvenez-vous :



Mais ce temps là est révolu. Depuis, le dieu Zidane nous a fait perdre une deuxième coupe du monde qui nous tendait les bras et il est resté un dieu... je n'ai jamais bien compris. J'ai beau être extrêmement chauvin, je ne me retrouve plus du tout dans l'équipe de France de Foot.

Et puis, j'ai rencontré le ballon ovale. J'ai toujours apprécié le rugby mais depuis quelques années, c'est devenu une drogue. J'aime l'esthétique de ce sport, l'engagement physique, la stratégie, la technique qu'il requiert... j'aime tout dans le rugby.
Et samedi dernier, les petits Bleus du XV de France m'ont fait aimer encore plus ce beau sport.

Après un début de coupe du monde décevant et une gestion assez déconcertante de Marc Lievremont, son sélectionneur, l'équipe de France a réussi à se transcender pour battre le XV de la rose et se qualifier pour la demi-finale. Quel bonheur !!!

Au delà de la qualification, c'est toujours jubilatoire de battre nos voisins anglais. Sur un terrain de rugby, les Rosbifs sont nos éternels rivaux et il faut bien le dire, on ne peut pas les blairer (sur le terrain, bien sûr). La blogueuse Poupi Mali nous en donne les raisons dans son excellent article de la semaine dernière.

J'étais comme toujours chez Vincent et Gaëlle et cela faisait longtemps que je n'avais pas crié comme ça, lors du premier essai (fantatisque) de Vincent Clerc, du second, de Maxime Médard ou encore sur le coup de sifflet final. Enfin de l'envie, enfin du beau jeu... le french flair comme on l'aime.
Voici un résumé du match :


Après cette formidable performance, il est permis de rêver, mais pas de s'enflammer ! Les Gallois, nos adversaires en demi finale, ne font pas rigoler et il serait malvenu de les sous-estimer, même si c'est une équipe que la France bat régulièrement.
On en reparle la semaine prochaine !!!

Au fait, les footballeurs viennent de se qualifier sans brio grâce à un match nul 1-1...
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