mercredi 31 août 2011

Ain't no Sunshine... when she's gone !!!

Cela fait quelque temps que je ne vous ai pas proposé une "histoire de toune". Comme j'avais un peu de temps le week-end dernier et que j'étais peu inspiré, je me suis dit que j'allais m'intéresser à une belle chanson d'amour... Ain't no Sunshine !

Pourquoi ai-je choisi cette chanson ? Tout simplement car je l'ai entendue à la radio voilà quelques jours et je me suis dit : "Voici un morceau magnifique, qui mérite un petit article". Et puis, je dois être d'humeur sentimentale en ce moment...
Enfin, elle a été écrite et composée par Bill Withers en 1971 ; elle a donc exactement le même âge que moi. Voici donc une belle chanson de 40 ans, qui n'a pas pris une ride :



William Harrison Withers, Jr., de son nom complet, travaillait comme ouvrier dans une usine qui fabriquait des sièges de toilettes pour les Boeing (ça ne s'invente pas...) quand il a sorti son premier album, Just As I Am, sur lequel figure Ain't no Sunshine. Il garda son job pendant quelque temps, convaincu que le show business était imprévisible et qu'il n'était qu'un novice comparé à d'autres artistes noirs.

Il enregistrera huit autres albums jusqu'en 1983 et composera quelques grands succès, comme l'excellent Lean on me ou encore Use Me, Lovely Day, ou encore le superbe Just the Two of Us, né d'une collaboration avec le saxophoniste Grover Washington (photo ci-contre).

Je ne résiste d'ailleurs pas à la tentation de vous le proposer :



Pour en revenir à Ain't no Sunshine, c'est un film de Black Edwards, Le Jour du vin et des roses, sorti en 1962, qui aurait inspiré Withers pour l'écriture de la chanson. C'est en fait l'histoire du couple d'alcooliques formé par les deux personnages principaux (interprétés par Jack Lemmon et Lee Remick) qui lui a donné l'idée du morceau.

Avant de poursuivre sur l'histoire d'Ain't no Sunshine, voici une première reprise, une des plus connues, de cette chanson. Elle date de 1972 et figure sur le premier album solo de Michael Jackson, Got to be there. Le titre fut commercialisé dans des pays où la version originale n'était pas sortie, comme l'Angleterre.



Ain't no Sunshine a été enregistrée avec Donald "Duck" Dunn à la basse et Al Jackson Jr. à la batterie, Withers étant au chant et à la guitare. Dans le troisième couplet, ce dernier voulait enrichir les paroles, mais les autres musiciens lui ont conseillé de les laisser telles quelles. Et cela a donné la fameuse répétition des "I know", 26 en tout.

Au départ, la chanson était sur la face B d'un autre titre de l'album, Harlem. Mais les Disc-jockeys américains la passaient plus souvent que la face A et c'est ainsi qu'elle est devenue le succès que l'on connait. Succès tellement énorme que la toune a été reprise par plus de 150 artistes différents depuis.

Il a d'ailleurs été très difficile pour moi de faire un choix. J'ai donc essayé de sélectionner quelques versions assez différentes de l'originale ou un peu décalées. Pour commencer, je vous propose celle de Sting, datant de 1989 :



La suivante, je l'ai trouvée sur l'excellent blog de mon webfriend Juthova, La reprise musicale, qui a rédigé un billet sur Ain't no Sunshine en novembre 2009. Il s'agit d'un duo assez étonnant entre Joe Dassin et Nanette Workman, une artiste que j'ai eu l'occasion de voir au FestiVoix 2009 comme invitée de Steve Hill.

Cette interprétation a été faite dans le cadre de l'émission de Maritie et Gilbert Carpentier "Top à Joe Dassin" du 16 decembre 1972 :



Dans la catégorie "duo", j'aime aussi cette version entre Tracy Chapman et le fameux bluesman Buddy Guy. Elle figure sur l'album de ce dernier, Bring 'Em In, sorti en 2005.



Poursuivons avec une version reggae plutôt sympa qui est l’œuvre de mon artiste jamaïcain préféré, l'excellent Horace Andy, l'un des plus fidèles solistes d'un groupe que j'adore, Massive Attack.



J'aime beaucoup également cette reprise de Neil Diamond, avec une formation vocale.



Sans doute moins qualitative, mais beaucoup plus pétulante, à l'image de son interprète, voici la version de mon crooner gallois favori, l'incomparable Tom Jones :



Après un crooner, une crooneuse (ça me rappelle un des articles...), un superbe reprise jazzy de la belle et talentueuse Melody Gardot :



Je ne pouvais décemment pas écarter de cette sélection mon coverman favori, Jose Feliciano. J'ai consacré, en mars dernier, un article à cet artiste américain d'origine porto-ricaine et à ses fameuses reprises latino, dont Ain't no Sunshine est l'une des meilleures. Elle date également de 1972 et conclura cet article.

lundi 29 août 2011

Trois-Rivières... I love you !!!

Cette année, plus que les précédentes, j'ai pris un peu de temps pour me balader dans cette ville qui m'accueille chaque été et que j'aime particulièrement, Trois-Rivières, et pour prendre quelques photos. J'avais envie de lui rendre hommage en rédigeant un petit article sur elle, je lui dois bien ça...
Je ne vais pas m'attarder sur l'histoire de Trois-Rivières, que j'ai déjà partiellement traitée dans un billet voilà deux ans. Je préfère vous parler de ses rues, de mon ressenti quand j'y déambule, des lieux que j'aime, des bons moments que j'y passe...

Comment débuter cet article sans vous parler du Parc Portuaire et de la terrasse Turcotte. C'est là que la principale activité du FestiVoix se concentre et qu'on y trouve désormais ses bureaux.
Autant vous dire que j'y passe beaucoup de temps, et que j'adore ça. L'été, Trois-Rivières fait vraiment station balnéaire et n'a rien à envier à Palavas-les-Flots en terme de cadre. Le fleuve Saint-Laurent fait partie intégrante du centre-ville et me donne constamment l'impression d'être au bord de la mer.

Il faut dire que quand on descend la rue des Forges, principale artère de la ville, et qu'on aperçoit cette étendue bleue tout au bout, c'est un peu magique. Pourtant, bizarrement, je préfère la remonter cette belle rue, surtout le matin, vers 10h, quand les divers bars et restaurants commencent à s'animer, que les serveurs et serveuses nettoient et préparent les tables pour le diner.

Un de mes endroits préférés de Trois-Rivières se trouve là, au croisement des rues des Forges et Notre Dame centre. On y trouve, bien sûr, le mythique café Morgane.
Mais ma terrasse préférée est en face, celle du Nord Ouest café, bien entendu. De ce lieu stratégique, on voit tout ce qui se passe sur ce carrefour animé, notamment l'arrivée du célèbre cowboy de Trois-Rivières, tous les jours vers 17h. Quel personnage incroyable !

On peut dire que c'est une des principales figures de Trois-Rivières, il anime le centre-ville chaque fin de journée et jusqu'à très tard. Son truc : la danse. Il passe ses soirées devant les bars de la rue des Forges à se trémousser pour le plus grand plaisir des passants.

Si vous voulez en savoir un peu plus sur cet homme haut en couleurs, je vous recommande ce reportage qui lui a été consacré par une chaine de télé :



Si la photo ci-dessous vous montre une rue des Forges tranquille le matin, elle prend un tout autre visage le soir, notamment en fin de semaine. Elle se remplit de jeunes, de centaines, de milliers de jeunes, qui squattent les nombreux bars et leurs terrasses.
Je l'emprunte souvent vers minuit, quand je me rends de la scène principale du FestiVoix aux scènes des bars (Nord Ouest café, Embuscade...) et je suis toujours ébahi par l'ambiance qui règne sur cette artère.

Heureusement quelle est en grande partie réservée aux piétons les soirs de week-end, sinon les automobiles auraient du mal à se frayer un chemin dans cette marée humaine.

Vous pourrez vous rendre compte de l'animation du centre-ville et principalement de la rue des Forges dans ce reportage tourné pendant l'été 2010 :



Il y a un autre quartier que j'affectionne beaucoup dans cette belle ville. C'est ce que l'on appelle le vieux Trois-Rivières. J'emprunte ses rues régulièrement quand je me rends de chez mon ami Thomas au Parc Portuaire.

Il s'agit des rues Saint François-Xavier, Sainte Ursule, Saint Angèle, Saint Paul et Sainte Cécile (que de Saints !!!). Même si elles se ressemblent un peu toutes, j'aime particulièrement cette dernière, je ne sais pas trop pourquoi.
Quand on les prend au niveau du boulevard Saint-Maurice, ces rues interminables montrent d'abord de petits bâtiments de trois étages, en bois, avec un revêtement imitation briques. En descendant en direction du fleuve, ces vieux immeubles laissent la place à de petites maisons en bois, pas toutes jeunes non plus, mais si charmantes.

C'est à ce niveau là que je longe le Collègue Marie de l'Incarnation et que je tourne à droite, dans la belle rue des Ursulines. Combien de fois ai-je parcouru ces dernières centaines de mètres pour aller de la scène Desjardins à celle des Voix Populaires du FestiVoix et vice-versa ?

Avant d'aller plus loin, je vous propose une superbe vision aérienne de Trois-Rivières, du centre-ville et de la zone portuaire, réalisée à partir d'un drone :



Je pourrais aussi vous parler de la rue Bonaventure, qui mène de la Terrasse Turcotte à la place de l'Hôtel de Ville. J'y passe assez souvent et il m'arrive même de m'y arrêter en fin d'après-midi, car on y trouve la scène de la Relève (à côté du Manoir Niverville), mais plus souvent tard le soir, pour la scène des Voix Poétiques qui se trouve en face, au Zénob, mon bar préféré de Trois-Rivières.

Pour conclure avec le centre-ville, je ne peux pas oublier le tunnel... ce tunnel que j'emprunte jours et nuits pour entrer et sortir du Parc Portuaire. Il est tellement long, tellement spécial. Il me fait un peu penser au tunnel de la Comédie, dans ma ville de Montpellier. Sauf que ce dernier, on ne risque pas de le parcourir à pied...

Finalement, je me rends compte que je ne connais que le centre-ville à Trois-Rivières (et quelques zones commerciales en périphérie). Ce n'est pas tout à fait vrai en fait. J'ai quelques amis à Pointe-du-Lac et il m'est arrivé d'aller passer quelques moments agréables dans ce beau quartier.

Et puis, il ne faut pas oublier non plus l'Ile Saint-Quentin. Celle qui fait de Trois-Rivières une véritable station balnéaire, car on s'y baigne (en tout cas, moi je l'ai fait...). Au confluent de la rivière Saint-Maurice et du fleuve, juste avant le Cap-de-la-Madeleine, ce petit îlot de verdure permet aux trifluviens et aux visiteurs de passer un moment agréable au bord de l'eau.
On y a un superbe point de vue sur le Pont Laviolette, qui permet de passer rive sud. Et quand on a de la chance (comme moi), on peut y faire une belle photo de voilier...

En parlant de photos, si vous voulez admirer de superbes clichés de la capitale mauricienne, je vous suggère d'aller sur l'album Flickr d'André Veilleux, ça vaut le coup.

Pour tout cela, et surtout pour tes habitants si chaleureux, Trois-Rivières, je t'aime.
J'ai hâte de te découvrir l'hiver, couverte d'une belle pellicule de neige. Parce que, comme le dit la chanson, ma chanson... "Je reviendrai à Trois-Rivières".



vendredi 26 août 2011

The Offspring, bof... Shaka Ponk, génial !!!

Mardi soir avait lieu la dernière soirée de concerts du Festival de Nîmes, dans les arènes, avec The Offspring en tête d'affiche. N'étant pas vraiment fan du groupe, je n'avais pas prévu d'y aller. Mais mon ami Yvan, qui lui les aime, a su nous convaincre, Vincent et moi, de l'accompagner.
En plus, c'est le groupe québécois Simple Plan qui devait assurer une des premières parties, et je ne rate jamais une occasion d'aller voir un band de la Belle Province.

Malheureusement, en raison d'une inflammation des cordes vocales de son chanteur, Pierre Bouvier, Simple Plan a dû annuler de nombreuses dates de leur tournée et notamment celle de Nîmes. C'est un groupe français qui a été appelé en remplacement, Shaka Ponk.

Je ne connaissais pas cette formation et donc, je ne m'attendais à rien de spécial, si ce n'est un truc moyen pour faire patienter, comme le sont souvent les premières parties. Mes compères et moi sommes arrivés aux arènes vers 19h20 et installés idéalement, face à la scène, dans les tribunes. Il faut dire que la fosse était pleine de jeun's venus pogoter et qu'on est un peu trop vieux pour ces conneries (voilà que je tourne vieux con...).

Bref, nous avons eu juste le temps de dévorer un hot-dog et de boire une bière quand le premier groupe est entré sur scène, à 19h45. Il s'agissait de Kids In Glass Houses, une formation de Cardiff proposant un rock pour adolescentes assez efficace. Leur prestation fut honnête et l'ambiance dans les arènes pas tout à fait pleines, en ce début de soirée, commençait à monter.



Après une petite demi-heure de concert, ils ont quitté la scène et nous avons profité de ce premier entracte pour boire une deuxième petite bière. Mais il a fallu faire vite car les techniciens des arènes étaient d'une efficacité que je ne leur connaissais pas, tout était changé en moins de 20 minutes. Comme c'était la dernière, ils avaient peut-être hâte d'en finir...
Donc, dès 20h30, le deuxième groupe s'est emparé du stage. Et là, dès les premières notes, nous avons su que Shaka Ponk, ça allait être ENORME !

D'abord, il y a un univers, qu'on se prend en pleine face immédiatement. Leur mascotte virtuelle, le singe Goz, est presque omniprésent sur l'écran qui les accompagne et qui diffuse tout au long du concert un tas d'images psychédéliques... La vidéo fait partie intégrante de leur prestation et amène, en complément du look inclassable des artistes, une esthétique éblouissante.

Le duo de chanteurs, la superbe Samaha Sam et le délirant Frah, déploient une telle énergie sur scène qu'on a immédiatement envie de danser. D'ailleurs, dès la première chanson, ce dernier s'est précipité dans la fosse et a continué de chanter, porté par la foule.



Le groupe a de multiples influences musicales, il mélange punk, rock, pop, metal, reggae, électro dans un concentré d'énergie, quelque peu inspiré des Red Hot. On pourrait aussi parler d'une sorte de Manu Chao electro-punk (merci Vincent)...
Ce fut vraiment la bonne surprise de la soirée. J'ai un peu honte de le dire, mais je ne regrette pas que le leader de Simple Plan n'ait plus de voix.

Dans la fosse, les jeun's étaient complétement déchaînés. Régulièrement, un grand cercle se formait, créant un vide au milieu de la foule. Puis, au bout de quelques secondes, tout le monde se jetait dedans, comme dans une belle mêlée ouverte... délirant !
Vous pouvez voir cet étrange phénomène au début de cette vidéo :



Après une bonne cinquantaine de minutes, leur dernière chanson est arrivée. Et là, il s'est produit un truc incroyable. Les techniciens, toujours plus excités, ont commencé à démonter et enlever le décor alors que le morceau n'était pas terminé. C'était surréaliste !
D'autant plus, qu'encouragé par la foule séduite par la prestation, le groupe a continué de jouer pendant plusieurs minutes tandis que les types, derrière, emportaient leur écran, débranchaient des prises... scandaleux !

Je n'ai pas filmé ce moment d'anthologie, trop occupé à bouger mes fesses sur le rythme débridé de Shaka Ponk, mais je vous propose tout de même l'avant dernière toune de leur concert :



Comme dirait leur chanteur "Merci Amigos", c'était génial !!!
La foule des arènes a d'ailleurs copieusement remercié Shaka Ponk quand, lors de ce second entracte, les membres du groupe sont apparus dans une tribune et se sont fait ovationner.

Chauffé à blanc par Shaka Ponk, le public des arènes déjà très motivé, était en transe. Plusieurs olas sont parties et ont tourné pendant de longues minutes.



Malheureusement, l'attente fut longue, plus de 45 minutes, avant que les divas d'Offspring ne montent sur scène et l'ambiance était un peu retombée. Après l'esthétique, l'énergie, la fougue de Shaka Ponk, la mise en scène sobre et statique du groupe californien nous a vite laissé penser que ce ne serait pas du même acabit... et ce ne le fut pas !

En se faisant trop attendre et en se cantonnant dans une prestation ultra calibrée, Offspring n'a pas su profiter du cadeau que leur avait fait le groupe précédent... un public chaud bouillant !
Mais il faut croire que c'était un cadeau empoisonné pour un groupe vieillissant...



Je ne dis pas que le concert était mauvais. D'ailleurs, quand je revois mes vidéos, je me dis que ça bougeait bien. Mais finalement, Vincent et moi sommes d'accord sur ce point, le problème c'est que les vidéos rendent mieux que le live lui même.

Encore un groupe qui ne se donne pas en concert, qui n'essaie pas de créer un lien avec le public. J'avoue que je commence à en avoir un peu ras le bol de tous ces artistes qui se contentent de jouer leur playlist chronométrée, sans aucune fantaisie, sans aucune fioriture, sans un mot pour les connards qui paient plusieurs dizaines d'euros pour les voir.
Voilà que je m'énerve... on dira que c'est mon coup de gueule de l'été.

J'ai tout de même filmé tous leurs plus gros succès, comme ce Come Out & Play :



Je sais que je vais encore avoir des commentaires d'inconditionnels qui me diront que j'ai un œil trop critique, que je suis trop sévère, que c'était génial, comme pour mon article sur les Gipsy Kings à Palavas (j'ai vraiment des enchaînements de concerts improbables... Gipsy Kings puis Offspring !).

Ceci dit, j'ai mis mes vidéos en ligne dès le lendemain du concert, sur ma chaine YouTube, elles ont été vues plusieurs centaines de fois chacune depuis, et j'ai eu des dizaines de commentaires. La plupart des internautes présents au concert sont d'accord avec moi, Shaka Ponk, c'était excellent, Offspring, plus que moyen... vous pouvez aller vérifier.



Évidemment, sur les morceaux connus, tout le monde se levait et dansait, à part Vincent qui avait l'impression d'entendre constamment la même chanson. Mais ces moments de liesse (le mot est un peu fort) étaient très courts, le groupe respectant le minutage des versions album, à savoir moins de 3 minutes.
Yvan, quant à lui, était motivé, comme on peut le voir sur Pretty Fly :



Je dois rendre également hommage à l'ingé lumière qui officiait mardi soir. Alors là, je dis "Bravo mon gars ! ". Il a tout de même accompli la prouesse de nous aveugler pendant les deux tiers du concert, pas mal...
Comme vous avez pu le voir sur certaines vidéos, les projos qui se trouvaient derrière le groupe, et qu'on se prenait dans la gueule en permanence, étaient tellement puissants qu'on passait des chansons entières sans voir Dexter Holland, le chanteur.
Mais il s'agit d'un détail, me direz-vous.

Au bout d'une petite heure (toute petite), le groupe a joué le fameux The Kids Aren't Alright et s'est barré...



Offspring est bien entendu revenu au bout de quelques minutes pour jouer trois autres morceaux et quitter la scène définitivement cette fois-ci. Moi, je dis : minimum syndical.
Je n'ai pas été déçu car je ne m'attendais pas forcément à un truc énorme. Et puis, j'ai eu les quelques succès que je connaissais, donc...

En revanche, j'imagine que beaucoup de vrais fans ont dû l'avoir mauvaise que Dexter leur fasse la gueule comme ça. Il faut dire qu'il a pas vraiment l'air d'être en forme. Il donnait l'impression d'avoir du mal à se mouvoir. Je l'ai connu plus affuté (c'était peut-être pour cette raison le projecteur aveuglant)... il y en a à qui la quarantaine ne réussit pas !

Le concert s'est terminé bien avant minuit sur Self Esteem. Je ne me suis pas couché très tard ce soir là....


mercredi 24 août 2011

Misteur Valaire... bientôt à Montpellier !!!

Au lendemain du concert de The Offspring aux arènes de Nîmes, que je traiterai dans un prochain billet, j'ai envie de vous parler de Misteur Valaire, formation québécoise qui fait incontestablement partie des meilleurs groupes live de l'année. On entend parler du quintette d'électro-jazz à peu près partout. Et c'est bien normal, car ils sont à peu près partout... au Québec, en France, en Allemagne, à nouveau en France, encore au Québec. Ils écument les festivals et les scènes de toutes tailles.

Sauf que jusqu'à présent, ils ne sont jamais passés à Montpellier. Le 30 juillet dernier, ils n'étaient pas bien loin, à Sumène, dans le Gard, pour le festival des Transes Cévenoles. Mais ce jour là, j'étais en Toscane et j'avais bien les boules de ne pas pouvoir assister à leur live.
Et bien, je vais pouvoir me rattraper cet automne puisque je viens de voir, sur leur site web, qu'ils seraient le 20 octobre prochain à la Salle Victoire 2, à Saint-Jean-de-Vedas, dans la périphérie de Montpellier. Je capote !!!

Pour ceux d'entre vous qui n'ont jamais vu MV en concert, vous allez vite comprendre pourquoi je suis si content :



Il s'agit d'un extrait de leur concert au Festival International de Jazz de Montréal le 28 juin dernier. J'avais quitté Montréal ce jour là pour me rendre à Trois-Rivières, préparer le FestiVoix, et je ne faisais malheureusement pas partie des quelques 100 000 spectateurs présents. Il parait que c'était malade !

En ce qui me concerne, j'ai découvert Misteur Valaire au FestiVoix 2009. C'était une soirée géniale, leur concert avait lieu au Temple, dans le centre de Trois-Rivières et il y avait une ambiance de folie.
C'est un des groupes qui m'avaient le plus marqué lors de mon premier FestiVoix.



Au printemps 2010, Mister Valaire sortait son troisième album, Golden Bombay. A cette occasion, je vous ai proposé un article sur le nouveau modèle économique adopté par le groupe. En effet, MV s'auto-produit et concentre ses activités sur la vente d'une gamme très large de produits et surtout de services parmi lesquels la vente traditionnelle de disques "physiques" est plutôt marginale. En fait, les spectacles représentent plus de la moitié de leurs revenus.

Mais au delà de l'aspect financier, je pense que les cinq gars de Sherbrooke aiment vraiment le contact avec le public. Il n'y a qu'à les voir sur scène pour comprendre qu'ils sont faits pour ça.
Voici un extrait de leur prestation au dernier festival des Vieilles Charrues, le 16 juillet dernier, Ave Mucho :



En ce qui me concerne, j'aime leur musique, mais aussi leur univers décalé... ces types là sont délirants. Il suffit, pour s'en convaincre, de voir le clip de leur toune It's All Good, sorti en 2009 et tourné à Trouville...



Vous comprenez maintenant pourquoi je suis vraiment ravi de les voir en octobre dans une des meilleures salles de ma ville. Lecteurs montpelliérains, j'espère que vous serez nombreux à vous joindre à moi car, à n'en pas douter, ça va être un des concerts de l'automne. Alors, je vous donne rendez-vous le 20 octobre à la Salle Victoire 2.

Pour patienter, voici un extrait de leur concert à Niort, le 21 juillet dernier, une date chère à mon cœur...



lundi 22 août 2011

MHR 2011... En route vers Paris !!!

La saison 2011-2012 du Top 14 de rugby débute vendredi soir. C'est déjà la reprise... je n'ai pas vu passer l'été. J'ai l'impression que la finale au Stade de France à eu lieu la semaine dernière. Pourtant, depuis début juin, j'ai eu un emploi du temps bien chargé entre mon 3ième et dernier FestiVoix, mes 40 ans, mon voyage en Toscane et tous les bons moments passés avec mes amis, ma famille... sans parler des belles rencontres, souvent inattendues.

Mais voilà, une nouvelle année commence et le Montpellier Hérault Rugby entame vendredi sa saison contre le Racing Métro 92 au Stade Yves du Manoir de Colombes (pas aussi beau que le notre du Manoir...).

En préambule de cette nouvelle saison, j'ai eu envie de revenir sur la précédente, historique pour notre petite équipe, devenue grande. Première saison sous la houlette du duo d'entraineurs Fabien Galthié et Eric Béchu, elle vit Montpellier se hisser pour la première fois jusqu'en finale, passant à un poil de rafler le titre de Champion de France.

Pour illustrer cet article, qui reviendra sur la fin du championnat, je vous propose une série de 6 vidéos (une par match), tournées par le club, qui montrent bien la préparation des matchs, l'ambiance dans les vestiaires, et les meilleures phases de jeux...
Voici le teaser de cette série de documentaires :



J'ai assisté à la quasi totalité des matchs à domicile et j'ai vraiment pris mon pied tout au long de l'année tant le jeu offensif de l'équipe était à la fois surprenant et séduisant.

A part lors de la 1ère journée, où Montpellier s'était incliné à Biarritz, les bleus avaient réussi l'exploit de se maintenir constamment dans les six premières places du championnat, synonymes de qualification pour les phases finales et pour la H Cup. Et ce, sans perdre une seule fois à domicile... jusqu'à la 24ème journée, le 16 avril, face à l'Aviron Bayonnais.
On peut dire que cette première défaite à la maison tombait au pire moment. En s'inclinant 17 à 22, le MHR conservait sa fragile 6ième place mais l'avenir s'assombrissait étant donné les matchs qu'il restait à jouer.

J'y étais, bien entendu, et je me souviens de ma déception à l'issue de cette rencontre.
Si vous ne vous en souvenez pas, voici le premier épisode de la série "En route vers Paris", la défaite contre Bayonne. Vous remarquerez, à la fin, la manière dont le capitaine Ouedraogo remonte le moral de ses troupes...



Après cette déconvenue, il fallait absolument que Montpellier se remobilise face au CA Brive, la semaine suivante, sur les terres corréziennes. Mais ce fut une défaite de plus (23-21), avec tout de même un point de bonus offensif. Encore un peu de soupe à la grimace... le MHR passe 7ème au classement, la pire des places.



A l'aube de la 26ème et dernière journée, le Montpellier Hérault Rugby n'avait plus qu'une solution pour être certain de se qualifier pour les phases finales : battre le RC Toulon avec le bonus offensif. C'est à dire, mettre une raclée à une des plus grosses écuries du championnat, en course elle aussi pour la qualif.
Ce match couperet constituait en fait une véritable 8ème de finale. On ne pouvait pas rêver mieux en termes de suspense pour cette fin de saison.

Moi qui n'avait raté quasiment aucun match à domicile lors des trois dernières saisons, je m'y étais pris trop tard pour avoir des places à celui-ci... quel nul !!! Pas grave, je l'ai regardé à la télé, chez mes meilleurs amis et nous avons pu partager ce grand moment.
Car ce fut grand ! Le MHR a sorti le match presque parfait devant une équipe toulonnaise qui n'a pas compris ce qui lui arrivait. Résultat : 27 à 3 et la qualification pour les barrages (sortes de quarts de finale).



Je n'étais pas non plus dans le Tarn le 14 mai pour le match suivant contre le Castres Olympique (Stade trop petit, pas assez de places...) mais celui-là non plus, je ne l'ai pas raté. Ce n'était pas un très beau match, mais c'est au courage que les petits bleus l'on emporté, de justesse (17-18).



Voilà que notre équipe se retrouvait en demi-finale, contre toute attente. Un exploit pour certains, la récompense d'une saison sérieuse et exceptionnelle pour d'autres... le bonheur, quoi qu'il en soit.

De mon côté, j'avais tout de même un peu les boules. J'étais bien sûr aux anges que mon équipe se soit hissée à ce niveau, mais je ne pouvais pas aller au Stade Vélodrome de Marseille, où se déroulait la demi-finale contre le Racing Métro, car je travaillais ce jour là pour le festival K-Live à Sète. Je ne pouvais même pas la regarder à la télé car j'avais une journée presse.

J'avais donc dépêché mon ami Vincent comme envoyé spécial pour mon blog et il m'a fait un excellent article sur ce match à rebondissements, encore gagné d'un tout petit point (25-26). J'ai tout de même pu écouter les dernières minutes à la radio, dans ma voiture, en rejoignant le Théâtre de la Mer. Je n'en croyais pas mes oreilles... on était en finale !!!



Et voilà, l'incroyable s'était réalisé, le MHR allait au Stade de France pour affronter la meilleure équipe de rugby de l'hexagone, le Stade Toulousain, en finale du Top 14... un truc de fou !
Après avoir raté les trois matchs précédents, il était hors de question que je ne sois pas présent pour ce grand moment, d'autant que je n'avais jamais été au Stade de France.

Comme les transports collectifs était chers et compliqués, mes amis et moi avons décidé de faire un petit aller-retour en voiture. Et nous ne l'avons pas regretté, malgré la défaite (15-10). L'ambiance était géniale dans cette antre mythique, au cœur du cop montpelliérain. Il fallait y être !!!

Nous y avons cru jusqu'à la 70ème minute mais les rouges et noirs était plus forts. C'est comme ça !
Quelle aventure !!! En écrivant ces quelques lignes, j'en ai encore des frissons... Merci les bleus pour toutes ces émotions !

En introduction de cette dernière vidéo, vous pourrez voir une remise de maillots très émouvante entre les entraineurs et les joueurs du club.



Je ne sais pas ce que le MHR va faire cette saison. Je préfère ne pas m'emballer et me dire qu'il est peu probable que mon équipe réitère un tel exploit. Mais je ne peux m’empêcher d'espérer, de rêver... je suis un rêveur.
Surtout que le l'effectif a été renforcé par l'arrivée de joueurs expérimentés comme Thibaut Privat, en provenance de l'ASM Clermont-Auvergne ou Rémy Martin, de Bayonne. On compte beaucoup également sur l'ex trois-quart de Castres, Yohan Audrin (originaire de Pézenas).

Pour conclure ce billet, je vous propose la présentation du nouveau maillot de l'équipe. Espérons qu'il nous portera chance tout au long de cette saison compliquée, qui comptera un grand nombre de matchs en "doublons" entre la coupe du monde en Nouvelle-Zélande, qui débute le 9 septembre pour se terminer le 23 octobre et le tournoi des 6 Nations cet hiver. Montpellier compte de nombreux internationaux et il risquent de manquer dans l'effectif pour les matchs de championnat.



Enfin, si vous souhaitez tout savoir sur le Montpellier Hérault Rugby, son histoire, son palmarès, son stade et bien d'autres choses, je vous conseille vivement de vous rendre sur la page wikipédia du club. Elle a été principalement rédigée par mon ami Rémy. Il s'y est attelé pendant plusieurs mois, avec sérieux, et c'est sans doute une des pages wiki de club sportif les plus complètes et les mieux documentées.
Vous pourrez même y retrouver certaines photos prises par votre serviteur. Merci Rémy !

jeudi 18 août 2011

FestiVoix 2011... je vous aime la gang !!! Episode 3

Après vous avoir parlé, dans les deux premiers épisodes, de l'équipe des permanents et des équipes de bénévoles ou employés ponctuels du FestiVoix, je termine cette série d'articles par les amis.
Cela ne veut pas dire qu'il n'y en avait pas dans les billets précédents. Mais certaines personnes gravitent autour du festival et méritent que je les traite à part, sans doute car elles occupent une place à part dans mon cœur... me voilà sentimental !!!

Et je débuterai par un Montpellierain vivant à Trois-Rivières, une belle rencontre du FestiVoix 2011. Cyrille est graphiste et vit au Québec depuis 13 ans. C'est lui qui fait les superbes visuels du FestiVoix.
Nous avions échangé à plusieurs reprises via le Web ces dernières années mais nous ne nous étions jamais croisés. Ou plutôt, nous nous croisions sans nous voir car, quand je venais à Trois-Rivières, Cyrille venait à Montpellier voir sa famille.
Cette année enfin, nous nous sommes rencontrés et je dois avouer que ce fut un réel plaisir. Cyrille et sa charmante épouse, Anne, m'ont reçu chez eux pour une super soirée paella et j'ai bien hâte de les revoir, à Montpellier ou à Trois-Rivières.

Je poursuivrai par une triplette explosive, celle des permanentes de la Jeune Chambre de Commerce de Mauricie. A sa tête, la formidable, l'exceptionnelle... Kathy (à ma gauche avec Eugénie, et Mylène à ma droite) !!!
Chaque année depuis 2009, j'apprends à connaitre un peu plus cette jeune fille exceptionnelle et ce que je découvre me réjouit toujours un peu plus. Stéphane Boileau, le Directeur Général du FestiVoix, a rédigé, voilà un an, un bel article sur celle qui fut son adjointe pendant quelques années et dont je vous conseille la lecture. Je remercie Kathy d'avoir quitté le FestiVoix en 2009 car cela a permis à mon ami Thomas de prendre sa place et de me permettre de vivre cette aventure fabuleuse. Mais je remercie surtout Kathy pour sa bonne humeur et son amitié.

Quand on voit Kathy, Eugénie n'est jamais loin. J'avais brièvement croisé cette charmante jeune fille l'année dernière mais c'est cette année que nous sommes réellement devenus amis.
Je la surnomme PhotoEugénique car, avec ses grands yeux bleus et son éternel sourire, elle est toujours superbe sur les clichés. Eugénie, ne change pas !!!

C'est Mylène qui complète avec brio ce trio. J'ai connu Mylène lors du FestiVoix 2009, elle faisait partie de l'équipe. J'avais beaucoup aimé sa compagnie, sa bonne humeur. Et bien, au fil des ans, cela n'a pas changé.
Les filles, je vous attends à Montpellier. Vous savez que vous êtes les bienvenues, quand vous voulez.

Il me faut réserver une place à part, dans cet article, à celle dont je suis le plus proche, celle qui me supporte pendant plus de deux semaines, la plus belle et la plus sympa de toutes les Québécoises, ma chère Claudia.
Ton époux ne m'en voudra pas de te consacrer un paragraphe dans ce billet sur les amis. En juillet 2010, lorsque tu pouponnais et que je doutais encore de ma troisième participation au FestiVoix, c'est la perspective de passer de bonnes soirées en ta compagnie qui m'a convaincu de revenir. Et nous en avons passé de bonne, notamment celle avec tes amis Barbara, Roxane (qui t'entourent sur la photo) et Mathieu, pour les concerts de Radio Radio et Damien Robitaille, quelle ambiance il y avait !!! Merci encore pour tout Clau !

Quant à Barbara, chère Barbara... tu es toujours la même, toujours aussi surprenante, dynamique, éblouissante, un peu folle !!! Thomas t'avait réservé une mission piégeuse en t'affectant à l'accompagnement de Jonas, le "Jim Morrison" québécois. Mais, sans surprise, tu as su éviter les embuches et t'acquitter de cette tâche avec maestria et surtout avec humour.
La première fois que je t'ai rencontré, à Montréal, en 2005, je me suis fait une belle image de toi... et elle n'a pas bougé d'un pousse.

J'enchainerai avec une femme, encore... la belle Estelle. Nous avions partagé des tas d'excellents moments lors de l'édition 2010. Cette année, l'heureux évènement que tu attends ne t'a pas permis de profiter beaucoup du FestiVoix, et c'est tant mieux, il y a des priorités dans la vie ! J'ai vraiment hâte de vous voir, Stéphane et toi, autour d'un couffin.
J'en profite pour transmettre mes amitiés à tes parents, Françoise et Claude, ainsi qu'à Romain et sa maman (j'ai repris une photo de 2010...). Françoise, nous nous sommes beaucoup croisés sans vraiment prendre le temps de discuter, mais il faut dire que tu étais impliquée autant que moi en tant que bénévole et les journées passent vite quand on bosse pour le FestiVoix.

Dans ce article, je pourrais vous parler de Jean, de Thomas, de Stéphane... mais je l'ai déjà copieusement fait dans les précédents et j'aurais l'occasion de le faire encore prochainement.
J'en profite tout de même pour les saluer ainsi que tous mes amis québécois que j'ai pu voir grâce à mon voyage dans la Belle Province pour le FestiVoix, Alex et Nathalie (qui était chez moi hier avec leur charmante famille), Anita et Michel...

Pour terminer, je voudrais adresser une pensée spéciale à mon amie Pocahontas (qui a toujours un sourire magnifique).
Nous nous sommes moins vus cette année car les circonstances ne s'y prêtaient pas mais tu occupes toujours une bonne place dans mon cœur ainsi que ta petite famille. Sarah, je t'envoies toutes les ondes positives que j'ai sous la main.

En guise de conclusion musicale, je vous propose la toune qui me vient spontanément à l'esprit quand je relis ce billet :


lundi 15 août 2011

Toscane… la Renaissance en pleine poire !!!

Au début du mois, j'ai passé une semaine en Toscane avec des amis. J'avais déjà visité cette région italienne, voilà 7 ans, mais j'avais un peu oublié à quel point elle était magnifique.
Début août, nous avions loué une superbe maison, en pleine campagne entre Sienne et Pérouse. Une belle villa en briques, au milieu d'un verger, avec une immense piscine et une vue imprenable sur la campagne toscane et ses villages à flan de coteaux...

Bref, cela ne donnait pas très envie de bouger mais il aurait été dommage d'être au cœur d'une telle région et de ne pas visiter les villes et les villages qui en font sa renommée et de parcourir les petites routes tortueuses traversant sa campagne si pittoresque. Alors, entre apéros et repas conviviaux, parties de pétanque et baignade dans la grande piscine, nous avons pris le temps de nous balader...

Sur la route qui nous menait sur notre lieu de villégiature, nous nous sommes arrêtés à Lucques, la napoléonienne, avant de faire un petit détour par Pise, pour admirer sa célèbre tour penchée.

Pendant la semaine, nos pas nous ont mené à Volterra, sur les terres étrusques, et à San Gimignano, village dominé par de nombreuses tours, symbolisant la puissance des familles qui l’occupaient au Moyen-Age et à la renaissance.
Nous avons également visité Montepulciano, cité surplombant la pleine du sud Toscane et connue pour son excellent vin.

Une journée à Florence était obligatoire, même si la capitale de la région n’est pas vraiment ma ville préférée. Je la trouve bien moins belle que sa rivale, Sienne.
Siena, un joyau… Je passerais des heures, des jours… à me balader dans ces ruelles qui dévoilent, toutes, des trésors architecturaux. Et que dire de la splendide Plaza del Campo, où se déroule deux fois dans l’été le fameux Palio, cette course équestre venue d’un autre âge. J’avais eu la chance d’y assister lors de ma première visite et c’est une chose qu’il faut faire une fois dans sa vie (une fois…).

Nos visites se sont terminées à Arezzo, ville moins connue mais ayant également un centre historique remarquable et une place superbe.

Comme vous vous en doutez, j’ai fait beaucoup de photos (plus de 500). Ayant du mal à faire une véritable sélection, j’en ai réuni une grande partie dans un diaporama que je vous propose :



Comment ne pas tomber sous le charme de cette région si belle, tant par l’architecture de ces cités que par sa campagne si apaisante ?

La Toscane est comme un bon vin, une robe sublime, des arômes envoutants et une finesse en bouche surprenante… un vin qui ne cesse de se bonifier au fil du temps !

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