lundi 30 mai 2011

Montpellier Rugby ... le jour de gloire est arrivé !!!

Comme vous le savez, je suivais, ce week-end, le festival K-Live 2011 qui se déroulait à Sète. Je vous ferai plusieurs billets sur ce super évènement dans les jours à venir. Étant donc pris sur l'Ile Singulière, je n'ai pas pu me rendre à Marseille pour voir mon équipe de rugby disputer sa première de Top 14 contre le Racing Métro, ni même voir le match à la télé.

Ça m'a foutu un peu les boules mais bon, je ne vais pas me plaindre. Tout le monde n'a pas la chance d'avoir le choix entre être au cœur d'un fabuleux festival et aller au vélodrome pour soutenir son équipe favorite...

Bref, comme j'ai la chance d'avoir des amis formidables. L'un d'entre eux, Vincent, a gentiment accepté d'être l'envoyé spécial d'un français au FestiVoix à Marseille pour cet évènement historique. Je lui cède donc la place...

"A la demande de Yann et face à son grand désarroi de ne pouvoir assister à la demi-finale historique de notre club de rugby (on ne peut pas être au four et au moulin couvrir un festival de musique à Sète en même temps qu'un match de rugby à Marseille), je me lance comme premier envoyé spécial officiel du team «Papasnews». Ce dernier aurait dû être avec moi et en son absence je m'étais résigné à voir le match sur petit écran.

Pour moi, tout commença dimanche dernier lors d'un barbecue chez des amis lorsque la discussion porta sur le match et les nombreux montpelliérains que nous connaissions qui allaient se rendre au stade vélodrome... Et pourquoi pas nous!! Un tour sur le net et nous saisissons à la volée 3 places dans le virage nord fiefs des ultras de l'OM. Marseille nous voilà !!!

Samedi 28 mai 10h du matin, le jour de gloire est arrivé. Nous partons à trois en voiture, la tête embrumée par le rosé bu la veille au soir à la fête des voisins.
Dès le péage de Gallargues, le ton est donné : des files de véhicules aux couleurs de Montpellier, des klaxons, ça va être chaud bouillant.

Les bouchons dans Marseille sont l'occasion d'échanger avec les supporters et de porter haut les couleurs du club.



Après avoir réussi tant bien que mal à se garer près de la gare Saint-Charles, nous faisons une pause déjeuner-bières. La terrasse est remplie de supporters montpelliérains, une file ininterrompue de véhicule passe en klaxonnant.
Toute la ville s'est donné rendez-vous à Marseille, ICI C'EST MONTPELLIER ! Les quelques supporters parisiens tout droit débarqués de la gare se font traiter gentiment de « chabalous » ou de « parigots ».

Direction le métro et en route pour le vélodrome. A chaque station, de nouveaux supporters affluent en chantant.
Arrivés au mythique stade Vélodrome, l'atmosphère est bon-enfant, nous discutons avec des supporters clermontois à peine dépités de la veille encore impressionnés par la prestation toulousaine. Tous soutiennent Montpellier et son beau jeu. C'est le sud contre le nord.

Entrée dans le stade vélodrome sous un soleil écrasant...
Nous assistons au dernier quart de finale de coupe Gaudermen entre les cadets du MHR et ceux du LOU, futur club du top 14 la saison prochaine. Les montpelliérains emportent le bouclier sous une ovation du stade et font un tour d'honneur dont ils se rappelleront toute leur vie. Cette victoire témoigne de la qualité du centre de formation du MHR, peut-être le meilleur de France.



Place à la demi-finale, dans une ambiance de feux. Après l'échauffement, les joueurs de Montpellier regagnent les vestiaires sous les ovations du public déjà debout. Ils rentreront 15 mn plus tard sous les encouragements de plus de 25 000 montpelliérains : Ici, ici c'est Montpellier !!!





La suite relève de l'histoire du club... Vous pouvez la lire dans les meilleurs quotidiens sportifs et surtout dans le Midi Libre. Une victoire héroïque, 26 à 25, arrachée à la dernière minute au terme d'un suspens quasi insoutenable...

Merci à Martin Bustos-Moyano pour ses coups de pied (et notamment le dernier !) à notre capitaine Fulgence Ouedraogo, à François, Mamuka et les autres...
En bonus, la pénalité de la victoire de Martin.



Tous au stade de France pour le Brennus !!!
Vincent"

Merci à toi cher Vincent pour cet excellent article et toutes ces images. Grâce à toi, j'ai eu le sentiment d'y être un peu.
Rendez-vous samedi prochain pour la finale contre le Stade Toulousain. Quelque soit le résultat, les petits Bleus nous aurons vraiment fait vibrer !!!

vendredi 27 mai 2011

Jon spencer... une explosion de blues !!!

Allez, je vous l'avoue, je ne connaissais Jon Spencer que de nom lorsque j'ai appris, voilà trois mois, que The Jon Spencer Blues Explosion serait une des têtes d'affiche du festival K-Live 2011. Évidemment, depuis, je me suis rencardé...
Les vrais amateurs de rock (il faut croire que je n'en suis pas, tant pis...) connaissent tous cette formation et la plupart l'adorent. Certains même n'hésitent pas à dire que c'est sans doute le meilleur groupe rock’n' roll du monde car il mêle, avec classe et brio, le blues de années 50 et le punk-rock.

Il est vrai que quand on visionne des vidéos sur le Web, le trio new-yorkais, créé en 1990 et composé de Jon Spencer (chant, guitare), Judah Baurer (guitare et chant) et Russel Simins (batterie), produit un rock'n'roll pur, sans concession. Les guitares furieuses accompagnent la voix fougueuse de Jon Spencer, qui semble être une vraie bête de scène.

Autant vous dire que j'étais plutôt impatient de les voir en live. Et ce premier contact avec Jon Spencer et ses acolytes s'est fait dans des conditions privilégiées puisqu'en tant que blogueur officiel de K-Live 2011, j'ai eu la chance d'assister, hier soir, à un concert privé du groupe. Un truc ENORME !!!

Jon Spencer a accepté de faire un show case rien que pour nous (et pour se chauffer un peu en ouverture de sa tournée européenne). Allez, je ne vous fait pas attendre davantage, voici ce que ça donnait :



Comme dirait mon ami Vincent, ça envoie le bois !!!

Cet évènement exceptionnel avait lieu dans un loft, quelque part dans la banlieue de Montpellier et nous étions une trentaine de chanceux à y assister. Dans la vie, quand on est amateur de musique, et en particulier de rock, on n'a pas tous les jours la chance de vivre un truc pareil : un des meilleurs groupes de rock du monde jouant dans 100 m2, devant une poignée de fans !!!

Je remercie mon ami Laurent de m'avoir permis de faire partie de ce public trié sur le volet. C'était un grand moment, un de ceux qu'on n'oublie pas.
Mes tympans non plus ne vont pas l'oublier de si tôt car tous mes a priori sur le groupe se sont vérifiés. Ce sont des vrais, des purs, des bêtes de scène... ils ne font pas dans la dentelle, ils se donnent à fond.



The Jon Spencer Blues Explosion a enchainé les morceaux pendant près d'une heure et demi comme si le groupe se produisait devant 2000 personnes. Je pense d'ailleurs que quelque soit le nombre de spectateurs, les trois compères aiment la scène et ne font pas dans la demi mesure.

Moi qui suis bassiste en herbe et amoureux de cet instrument, je me suis surpris à apprécier ce rock authentique sans basse. Mais ça ne manquait pas car Jon Spencer tire des sons bien graves et bien gras de sa guitare.



Que vous dire de plus ? C'était tout simplement magique !!!

Après le concert, les membres du groupe ont eux-mêmes plié leur matos et l'ont chargé dans leur van, comme un groupe d'ado qui joue dans son garage. Les gars avaient l'air épuisé mais content de leur performance.

J'ai discuté un instant avec le batteur, dans mon mauvais anglais. Il m'a confié qu'il aimait beaucoup le lieu du show case. Et puis, j'ai pu dire quelques mots à Jon Spencer pour le féliciter et il a gentiment accepté que nous fassions un photo ensemble. J'étais comme un gamin !!!

Il est presque midi quand je poste ce billet et, dans quelques heures, je serai au Théâtre de la Mer de Sète pour la première des deux grandes soirées de concert de K-Live 2011.
J'ai vraiment hâte de revoir The Jon Spencer Blues Explosion sur la scène de ce lieu exceptionnel, avec la mer en toile de fond. Il reste quelques places, alors je vous y donne rendez-vous si vous voulez écouter du rock, du vrai !!!
Et je vous y retrouve également demain pour le spectacle du génial québécois, Gonzales (billets disponibles ici).

Bien entendu, je vous raconterai tout ça sur votre blogue préféré en début de semaine prochaine. Je vous laisse avec une dernière vidéo du concert d'hier (vous pouvez en trouver d'autres sur ma page YouTube).


mercredi 25 mai 2011

Run Run Joan !!!

Cela faisait un moment que j'avais envie de céder la plume pour un article à mon excellent co-blogueur de l'apéro du vendredi, l'excellent Mister 110 Volts, alias Yannick. Comme il est amateur et spécialiste de rock'n' roll et qu'il a récemment vu et adoré le film The Runaways, je me suis dit que Joan Jett était le sujet idéal à lui proposer.
Et il a gentiment accepter de coucher sa prose sur cette page :

"C’est dans les années 80 que j’ai compris, du haut de mes 13 ans, que le Rock'n’roll m’accompagnerait certainement longtemps. 30 ans après, c’est toujours le cas, et ça, c’est grâce à Joan !

Joan & moi avons commencé nos carrières respectives de guitariste Rock simultanément. Sauf que, contrairement à moi, Joan ne faisait pas «que» semblant devant son miroir de salle de bain. Il faut dire que je n’étais alors équipé que d’un instrument home made en carton….

Bref, si ma carrière solo s’est bien arrêtée en 1975, celle de Joan a vraiment débuté la même année lorsqu’elle a intégré le girl band The Runaways, à la faveur d’une audition. Un groupe à la progression absolument fulgurante.

Dès 76, signature chez Mercury, puis tournées sur la planète et album & re-album !!!. Un gros succès, particulièrement au japon qui donne lieu à un enregistrement Live. Fin 77, avec le départ de «Cherrie Currie», s’amorce le début de la fin des Runaways ; comme quoi le nom du groupe était mal choisi !!!
Deux années de remise en question plus tard, c’est au tour de notre Joan de tirer sa révérence. La brune piquante s’en va attaquer une carrière solo qui court toujours, comme on dit en français cette fois.

Désespérée de ne pouvoir trouver une nouvelle maison de disques suffisamment perspicace, Joan, qui n’est jamais mieux servie que par elle-même, fonde sa propre boite sous le doux nom de Blackhearts Records, qui lui permet donc de rentrer en studio avec son groupe, Joan Jett & the Blackhearts.

En 81, elle enregistre notamment le célébrissime «I Love Rock'n’roll», le succès mondial dont vous a parlé très récemment le boss de votre blog préféré ! De nombreux albums suivront dans les années 90, Joan menant de front et avec succès une carrière de productrice avisée.

Aujourd’hui Joan monte toujours sur scène, elle sera bientôt au FestiVoix ! Foncez l’applaudir car, comme le dira certainement Yann, «Joan, ça en jette !»…

Yannick"

Terminons par une excellente vidéo sélectionnée par Mister 110 Volts :



Merci Yannick, mon blog t'est grand ouvert, quand tu veux !!!

lundi 23 mai 2011

110 VOLTS Run... what a day !!!

Comme certains le savent, je tiens un autre blog, l'apéro du vendredi, avec mon plus vieil ami, Yannick. On se connait depuis juin 1983 et depuis, on en a fait des vertes et des pas mûres, comme on dit.

Contrairement à moi, Yannick, est amateur d'objets ayant un histoire, de veilles et belles choses qu'on trouve le samedi ou le dimanche matin sur les brocantes. Il en a même fait son métier.
D'ailleurs, la plupart des montpelliérains le connaissent comme "Monsieur 110 Volts", le gars qui tient la boutique vintage rue de la Méditerranée.

Dimanche dernier (pas hier, celui d'avant), il organisait son premier 110 VOLTS Run afin de réunir des amis et des gens rencontrés sur la toile. Le concept du 110 VOLTS Run est simple. Il faut avoir un véhicule, de préférence une moto un peu lookée, une Vespa, une voiture ou un van un peu vintage et surtout, avoir envie de rouler avec des potes et partager un bon moment.

Et ce fut un bon moment !!! Tout le petit monde (une douzaine de motards, un super combi VW et une magnifique Chevrolet El Camino) s'est retrouvé à Secret Place, la salle de concert de la TAF, en banlieue de Montpellier pour le petit dèj.
Et vers 11h, nous avons décollé, direction Clermont-l'Hérault par les petites routes.

Outre l'ambiance excellente qui régnait dans le groupe, j'ai vraiment aimé la diversité et la richesse des personnalités présentes sur ce run.
D'ailleurs, en parlant de personnalité intéressante, en ce qui me concerne, j'ai eu le privilège d'être le copilote de DJ Olivia Banana. Et croyez-moi, c'est pas tous les jours qu'on a la chance de passer la journée dans la Panda Banana !!!

Après avoir fait une pause apéro sur une terrasse de Clermont-l'Hérault, nous avons pique-niqué dans le lieu fétiche de Mister 110 Volts, le lac du Salagou. Un super moment de détente sur l'herbe, au bord de l'eau. Miss Banana en a même profité pour piquer une tête.

Après quelques 120 kilomètres sur les belles routes de l'Hérault, nous sommes rentrés en fin d'après-midi boire une petite mousse bien méritée à Secret Place en écoutant du rock fifties que nous distillait DJ Olivia Banana qui avait gentiment accepté de faire un set.
Set qui durera jusqu'à plus de minuit...

J'ai réalisé une petite vidéo souvenir de cette excellente journée :



Nous avons poursuivi la soirée à Secret Place où avait lieu un concert de Messer Chups, une formation russe qui promettait pas mal mais qui n'a pas vraiment tenu ses promesses. Le groupe proposait une sorte de surf'n' roll, le tout enveloppé dans un univers de film d'horreur de série Z, un programme intéressant...

Cerise sur le gâteau, la bassiste, que nous avions un peu maté sur le Web, paraissait physiquement intelligente avec sa grosse Fender. Mais finalement, tout reposait la dessus. Sur la bassiste, son look, son jolie minois... un peu faible !

En revanche, la soirée a été un vrai succès. Il y avait un monde fou, un peu trop peut-être... Nous sommes partis avant la fin du concert, non sans avoir assisté à une sorte de pogo, et même participé, pour l'un d'entre nous (que nous appellerons "The Marvelous Three", il se reconnaitra) qui avait visiblement de l'énergie à revendre... malgré une journée très chargée.



Mister 110 Volts nous donne rendez-vous à l'automne pour la deuxième édition du 110 VOLTS Run. Évidemment, je serai de la partie et je vous raconterai tout ça !

vendredi 20 mai 2011

30 $ le passeport... c'est crissement pas dispendieux !!!

Le FestiVoix a lancé la pré-vente des passeports qui permettent d’accéder à tous les sites intérieurs et extérieurs du festival pendant les 10 jours de l'évènement. Chaque passeport coûte 30 $ CAN. Vous m'avez bien entendu, 30 $, pour environ 80 spectacles sur plus de 10 scènes différentes !!!

Pour mes lecteurs français, 30 dollars canadiens cela fait un peu plus de 20 €, un petit billet bleu pour l'ensemble des concerts. Un truc de fou !!!

Je me suis amusé à faire une petite liste de ce qu'on peut avoir en France pour 20 € :

. Un déjeuner (diner pour nos amis québécois) sur une terrasse montpelliéraine ensoleillée avec un verre de vin et un café... mais tout seul.

. Un tiers de plein de diesel de ma super SEAT IBIZA FR (je vous ai déjà parlé de ma belle voiture ?).

. 2 places de cinéma dans un multiplex sans les pop-corns et surtout sans certitude de voir un bon film.

. Une boite de 100 préservatifs bas de gamme.

. 3 pintes de Guinness dans mon pub préféré de Montpellier, le O'Carolans, avec mon co-blogueur de l'apéro du vendredi, bien sûr !!!

. Un billet pour le concert de l'excellent Chilly Gonzales, le 28 mai prochain au Théâtre de la Mer de Sète, dans le cadre du festival K-Live (moi, je n'aurai pas à dépenser les 20 € car je fais partie de l'organisation, mais c'est pas cher pour un show qui promet d'être génial).

Vous voyez, on peut avoir quelques trucs intéressants pour 20 €, mais certainement pas un passeport pour 10 jours de concerts !!!

D'ailleurs, sans vouloir comparer ce qui n'est pas comparable, un célèbre festival suisse a lieu en même temps que le FestiVoix, le Montreux Jazz Festival. Je rêve de me rendre.
Cependant, le "All Music Pass" à Montreux n'est pas à 30 $ mais à 1500 francs suisses, c'est à dire 1200 € ou encore 1600 $ CAN. Même si la programmation est toujours géniale, je trouve que ça, c'est crissement dispendieux !!!


Pour conclure ce billet en musique, comme d'hab, je vous propose une vidéo de Gonzales, un Québécois qui vit en Europe et que j'apprécie de plus en plus.

mercredi 18 mai 2011

I Love Rock'n' Roll !!!

Évidemment que j'aime le rock'n' roll, mais c'est de la chanson dont j'ai envie de vous parler aujourd'hui. Depuis que j'ai appris que Joan Jett allait se produire au FestiVoix, je n'arrive pas à me sortir cette toune de la tête. Alors, je me suis dit que si je faisais un billet dessus, j'arriverais peut-être à m'en débarrasser.
Une façon de soigner le mal par le mal...

Quoiqu'il n'y ait pas vraiment de mal dans cette affaire là car le morceau est excellent. J'ai dû l'écouter quelques milliers de fois au début des années 80 quand la rockeuse américaine l'a reprise. Car pour ceux qui l'ignoreraient, il s'agit bien d'une reprise.

I Love Rock 'n' Roll est une chanson composée et enregistrée en 1975 par Alan Merrill et Jake Hooker du groupe anglais The Arrows.

Voici d'ailleurs l'originale d'I Love Rock 'n' Roll, vous allez voir, c'est un peu moins rock'n' roll que Joan Jett, justement :



En fait, I Love Rock 'n' Roll est une sorte de réponse du groupe au It's only rock'n'roll (but i like it) des Rolling Stones. La chanson a été enregistrée en tant que face B d'un de leurs singles, Broken Down Heart. Elle a été ensuite proposée en face A mais la maison de disque n'ayant fait que peu de promo, la version des Arrows n'a jamais connu le succès.

Un an plus tard, Joan Jett, alors en tournée en Angleterre avec son groupe de l'époque, The Runaways, tomba sur un show TV dans lequel les Arrows interprètent la fameuse chanson et decida d'en faire une reprise. Elle enregistra d'abord une première version en 1979 accompagnée par Steve Jones et Paul Cook, membres des Sex Pistols. Cette chanson ne sortira qu'en 1993 sur une compilation de Joan Jett, Flashback.

Fin 1981, Joan Jett enregistre la version que l'on connait, accompagnée cette fois de son nouveau groupe, The Blackhearts. Elle connaîtra en 1982 un énorme succès dans le monde entier, se hissant à la tête de la plupart des charts.

En voici le clip, dans sa version originale en couleur. Lors de sa sortie, Joan avait demandé qu'il soit diffusé en noir et blanc car elle n'aimait pas son look avec l'ensemble en cuir rouge.



En 2002, vingt ans plus tard donc, une jeune chanteuse de pop américaine reprend I Love Rock 'n' Roll sur son troisième album, Britney.
Lors d'une séance de promo, la pauvre fille attribue la version à succès à Pat Benatar, au lieu de Joan Jett. Autant vous dire que ce n'est pas ma tasse de thé. Elle connaîtra d'ailleurs un succès assez moyen (ce qui me rassure un peu...).



Mais il y a encore pire ! Depuis deux ans, Miley Cyrus reprend I Love Rock 'n' Roll lors de ses concerts. Heureusement, elle ne l'a pas encore enregistrée... Elle fait une sorte de medley Joan Jett avec Cherry Bomb et Bad Reputation.
Comment dire ? C'est la première fois que je vois des vidéos live de la jeune américaine et je comprends pourquoi les ados (en tout cas les mecs) sont fans d'Hanna Montana. Waow !



Finalement, je préfère encore les reprises plus extrêmes, comme celle du DJ italien Alex Gaudino, avec Jason Rooney, en 2008. J'aime assez le mélange de techno et de rock, mais c'est surtout le clip qui est rock'n' roll :



Comme la plupart des grands succès, I Love Rock 'n' Roll a connu beaucoup de reprises. Si vous voulez en écouter quelques autres, très intéressantes, je vous propose d'aller faire un tour sur l'excellent blog de la reprise musicale, de mon webfriend Juthova qui a fait un billet sur la chanson l'année dernière.

Une fois n'est pas coutume, je terminerai cet article par une sorte de comparatif. Je vous propose tout d'abord une vidéo live de Joan Jett datant du début des 80's :



Et voici une autre vidéo, tournée par un amateur lors d'un concert à Edmonton l'année dernière, soit près de 30 ans après la première. C'est incroyable, Joan Jett n'a presque pas pris une ride ! Elle a 52 ans, toujours la pêche et la rock'n' roll attitude.



Ça va être énorme le 2 juillet au parc portuaire, sur la scène Loto-Québec des Voix Populaires.
Décidément, I LOVE ROCK'N' ROLL !!!

lundi 16 mai 2011

On est en demi, on est en demi, on est, on est, on est en demi !!!

En ce début de semaine, après un week-end très chargé, j'ai juste envie de rendre hommage à mes deux équipes de rugby favorites. En effet, ce week-end, l'ASM Clermont Auvergne et bien sûr le Montpellier Hérault Rugby se sont toutes deux qualifiées pour les demi-finales du Top 14. Clermont, après une saison mi-figue mi-raison, s'est imposé vendredi soir à domicile contre Biarritz.

L'ASM, Champion en titre, est habituée aux phases finales. Ce n'est pas le cas de Montpellier qui dispute pour la première fois cette fin de championnat. Mais les petits Bleus sont sans complexes et il ont réussi l'exploit, samedi après-midi, de s'imposer sur le terrain de Castres, invaincu jusqu'alors à domicile cette saison.

Ça a été un match plutôt moche, c'est souvent le cas en phase finale, mais c'est le résultat qui compte. Montpellier se retrouve dans le carré final. C'est incroyable, je n'en reviens toujours pas.
La semaine dernière déjà, Ouedraogo est ses compagnons avaient montré leur courage contre Toulon. Et avant-hier, ils se sont transcendés, dans un match très rude, très intense qui pouvait basculer à tout instant, et qui a d'ailleurs connu des rebondissement jusqu'à la pénalité raté du buteur castrais, Romain Teulet à l’antépénultième minute qui aurait permis à son équipe de gagner le match. Finalement, Montpellier s'est imposé d'un petit point, 18 à 17.

Voici un petit résumé vidéo du match :



Encore bravo les petits et surtout merci de me faire rêver chaque semaine un peu plus. Prochain challenge, la demi-finale contre le Racing Métro. Maintenant, tout semble possible, même que mes deux équipes de cœur se retrouvent en finale. Vous imaginez, un choc Montpellier-Clermont au Stade de France, je serais le plus heureux des hommes !!!

Mais nous n'en sommes pas là, il y a encore un match à gagner pour chacune des équipes et pas des moindres, contre les deux meilleures équipes de la saison. Ce sera les 27 et 28 mai prochain et j'ai bien les boules car je ne pourrai pas les voir. En effet, ce sont les dates du festival K-Live, à Sète, et je serai mobilisé tout le week-end. Dommage, trop dommage !!!
Il y a des fois où rugby et musique ne sont pas compatibles, pour mon plus grand malheur.

Pour conclure cet article, je vous propose un morceau de The Jon Spencer Blues Explosion, qui se produira le 27 au fabuleux Théâtre de la Mer. Allez les Bleus !!!


samedi 14 mai 2011

Le FestiVoix... de 7 à 77 ans !!!

J'exagère un tout petit peu...
Mais quand j'ai découvert la programmation complète de la scène Loto-Québec des Voix Populaires, mercredi, je n'ai pu m’empêcher de penser que les organisateurs du FestiVoix restaient cohérents dans leur logique de diversité musicale. Il y en a vraiment pour tous les goûts !!!

Voici la vidéo qui reprend l'ensemble de la programmation de la scène principale, vous savez, celle qui se trouve au parc portuaire, juste au bord du Saint-Laurent :



Les vieux, comme moi, pourront applaudir des artistes (ou des coverbands) qui les ont fait danser dans les 60's, 70's, 80's et 90's avec Beatles Expérience, KC & the Sunshine Band, Joan Jett and the Blackhearts ou encore INXS.

Quant aux jeunes, comme moi, ils pourront s'éclater avec des artistes qui s'imposent de plus en plus dans le paysage musical, Radio Radio et Damien Robitaille ou encore Xavier Caféine qui faisait déjà partie de la programmation 2010 du FestiVoix mais sur une autre scène, celle des Voix Rock. J'avais vu la fin de son concert et ça déménageait pas mal.



En ce qui concerne Radio Radio, j'aime assez leur style musical se situant entre la musique électronique et le rap ainsi que leur univers, un peu loufoque. Patricia, de l'équipe de communication du FestiVoix nous proposait, il y a deux mois, un excellent article sur ce groupe qu'elle adore.

Perso, j'aime beaucoup ce clip :



Quant à Damien Robitaille, ça fait quelques temps que j'en entends parler et j'ai hâte de voir ce chanteur multi-instrumentiste sur scène. Au niveau musical, c'est assez bigarré. Il propose une sorte de pop retro, assez fraiche, voire un peu naïve et complétement décalée. Lui aussi évolue dans un univers assez particulier, comme on peut le constater avec ce clip :



Après la scène des Voix Populaires et celle des Voix Multiples, j'ai vraiment hâte de connaître la programmation des autres scènes du FestiVoix. Je pense qu'on va encore avoir de bonnes surprises !!!

jeudi 12 mai 2011

Shake Your Booty... au FestiVoix !!

Ça c'est certain, je vais remuer mes fesses au FestiVoix. Et je vais surtout les bouger le samedi 9 juillet au parc portuaire de Trois-Rivières car ce soir là, c'est KC & the Sunshine Band qui se produira sur la scène Loto Québec des Voix Populaires.
Le nom de ce groupe ne vous dit peut-être rien mais je suis prêt à parier que vous connaissez tous leurs grands succès.

Créé en 1973 à Miami par Harry Wayne Casey (qui se prononce "KC" et donne son nom au groupe), rapidement rejoint par Richard Finch, KC & the Sunshine Band s'axe dans une premier temps autour du duo et produit des morceaux à forte influence funk.

Pour vous situer le groupe, je vous propose le tube qui a donné son nom à cet article, (Shake, Shake, Shake) Shake Your Booty. Vous allez voir, c'est assez disco. Normal, le morceau date de 1976...



L'année qui suit la création du groupe, quelques singles connaissent un relatif succès aux USA mais c'est une chanson écrite et composé par Casey et Finch mais chantée par Georges McCrae qui sera leur premier grand tube, chanson de l'année 1974 (pour Rolling Stone Magazine) et premier hit disco de l'histoire, Rock Your Baby :



Pour la petite histoire, KC a proposé cette chanson à McCrae car Casey n'arrivait pas à atteindre les aigües nécessaires pour la chanter. Il devait d'ailleurs la chanter avec sa femme, la célèbre Gwen McCrae, mais elle est arrivé en retard au studio et Georges l'a enregistrée tout seul.
Voici une version instrumentale de cette bonne toune disco par KC & the Sunshine Band, themselves. Je dois dire que j'adore les tenues de scène de l'époque !!!



C'est finalement leur deuxième album, sorti en 1975, tout simplement appelé KC & the Sunshine Band, qui leur apportera la consécration. Le premier single, Get Down Tonight, connait un énorme succès aux Etats-Unis et reste en tête des charts US du printemps à l'été. A l'automne, c'est That's the Way (I Like It) qui prend le relais dans les hit-parades.

L'année suivante, le succès se poursuit avec leur troisième album, Part 3, dont trois singles atteignent les sommets des classements, I'm Your Boogie Man, Keep It Comin 'Love et bien sûr, l'incontournable (Shake, Shake, Shake) Shake Your Booty.

Allez, Get Down Tonight !!! En passant, vous apprécierez les chorégraphies sur l'excellent groove, vers la 4ème minute...



Le groupe continue à pas mal marcher jusqu'à son cinquième album, Do You Wanna Go Party, sorti en 1979. Ensuite, avec l'explosion de la new wave et la baisse de popularité du disco, le groupe décline et finalement, en 1981, Casey et Finch mettent fin à leur collaboration et ce dernier quitte le groupe.

Mais avant cela, en décembre 1979, sort leur dernier tube commun, dans un style un peu différent, Please Don't Go :



Ça vous dit quelque chose, non ? Allez, je vous l'avoue, moi non plus je ne connaissais pas la version originale. Par contre, j'ai du pas mal bouger les fesses sur la reprise de Double You en 1992 :



Dans les 80's, le groupe fait un bref retour avec un morceau composé avant le départ de Finch, Give it up, mais en 1985, Casey se retire également.
Finalement, un retour du disco dans les 90's l'amène à sortir de sa retraite et à reformer le groupe avec presque uniquement de nouveaux membres. Depuis, KC & the Sunshine Band a sorti quelques compilations et albums originaux et réalisé quelques tournées.

Nous les retrouverons donc le samedi 9 juillet sur la scène principale du FestiVoix et croyez-moi, ce sera Saturday Night Fever à Trois-Rivières. Et pour ceux qui douteraient que KC fonctionne encore, je vous propose de conclure avec un live tourné assez récemment qui montre bien que le groove est toujours présent.
That's the Way (I Like It) !!!

lundi 9 mai 2011

INXS au FestiVoix !!!

Jeudi dernier, le FestiVoix nous a dévoilé deux nouvelles têtes d'affiche de la prochaine édition : KC and the Sunshine Band et INXS. Les premiers sont tout à fait dans la continuité de Kool & the Gang, vedettes de la programmation 2010 et je vous proposerai un petit billet sur eux très prochainement.
Quant à INXS, je ne savais pas que le groupe existait encore et je dois dire que je suis agréablement surpris. Moi, fan des 80's, je vais avoir l'occasion de voir un groupe que j'ai beaucoup écouté voilà un quart de siècle (déjà...).

En effet, c'est en 1984, que le groupe australien faisait une entrée fracassante dans les charts du monde entier et dans ma discothèque. Le single qui me les fit découvrir, c'est l'excellent Original Sin. Ce pêché originel, produit par le très talentueux Nile Rodgers (à qui l'on doit notamment Chic), fait connaître le groupe à travers la planète.

Je me souviens, j'avais acheté le 45 tours dont la pochette était rose avec des sortes de symboles calligraphiques. Et puis, le clip vidéo me paraissait assez rock n'roll (j'étais jeune...) mais il était en fait très représentatif de cette new wave 80's (à tendance pop rock) dont on nous a abreuvé pendant plus d'une décennie. Il faut dire qu'on aimait ça et qu'on en redemandait.
On découvrait aussi un chanteur à la voix grave et plein de charisme, Michael Hutchense.



Le groupe a été créé en 1977 par Hutchence et les frères Farriss et a déjà sorti 3 albums avant The Swing, sur lequel apparait Original Sin.

Progressivement, INXS s'oriente vers une musique plus rock et dès 1985, les Australiens sortent un nouvel album qui renforce leur notoriété internationale, Listen Like Thieves.
Mais, il faudra attendre 1987 et l'album
Kick pour qu'INXS se place comme un groupe incontournable des 80's. Sur ce 6ème opus, on trouve plusieurs singles qui connaitront un énorme succès, New sensation, Devil inside, Mystify. Mais c'est avec Need You Tonight qu'INXS devient l'un des plus grands groupes pop rock anglophones du moment :



Pour ma part, la chanson de cet album que je préfère est une ballade sensuelle, Never Tear Us Apart qui a été reprise en 2000 par Ben Harper et Mylène Farmer, avec des paroles en français écrite par cette dernière. Mais je préfère nettement l'originale, ou cette version unplugged :



Je pense que l'ami Hutchence a dû en séduire plus d'une à l'époque avec son look de bad boy, son air mystérieux et sa belle voix.
D'ailleurs, il a vécu une relation passionnelle avec sa compatriote Kylie Minogue. Elle lui inspirera le premier single de leur 7ème album intitulé X et sorti en 1990, le fameux
Suicide Blonde.

En juillet 1991, le groupe réunit plus de 70 000 spectateurs au stade de Wembley, épilogue de leur tournée de l'année :



Après la sympathique Kylie, Michael aura une relation avec Helena Christensen, le célèbre top model puis avec Paula Yates, la femme de Bob Geldof, avec qui il aura une fille en 1996, Tiger Lily (photo ci-dessous).

En 1992 parait Welcome to Wherever You Are, album qui rencontre encore un certain succès en Europe mais une baisse d'audience aux États-Unis, signant l'arrêt du phénomène INXS. L'année suivante voit la sortie de Full Moon, Dirty Hearts mais les ventes baissent franchement, et confirment le déclin de popularité du groupe.

Puis, après un best of édité en 1994, INXS sort en 1997 l'album Elegantly Wasted, dont le succès est plutôt mitigé. Il s'agit du dernier disque avec Michael Hudchence car le 22 novembre de cette même année, il est retrouvé mort.
Il se serait pendu après une altercation téléphonique avec Bob Geldof et surtout suite à la pression que lui mettait Paula Yates à propos de la garde de Tiger Lily. Trois ans plus tard, Paula Yates sera elle-même retrouvée morte d'une overdose d'héroïne, présumée accidentelle.


Alors, comment est-ce possible de retrouver INXS dans mon festival préféré ? Avant de répondre à la question, je vous propose une petite vidéo :



Voici la réponse : le 20 septembre 2005, le chanteur canadien J.D. Fortune (à gauche sur la photo) devient officiellement le nouvel interprète d'INXS, après une compétition de douze semaines dans un reality show de CBS "Rock Star: INXS", organisé uniquement pour cela.
Évidemment, cela peut paraître bizarre de sélectionner un nouveau chanteur grâce à une émission de télé-crochet mais, après tout, si c'est discutable, c'est terriblement dans l'air du temps.

Voici la première prestation de J.D. Fortune avec ses nouveaux partenaires d'INXS ainsi que les autres concurrents de l'émission. Et c'est sur la superbe Never Tear Us Apart. Je trouve qu'il ne s'en sort pas si mal, même si, on est d'accord, il ne remplacera jamais Michael Hutchence.



C'est donc le 8 juillet que j'aurai la chance d'applaudir INXS en concert sur la scène Loto Québec des Voix Populaires. Franchement, c'est un groupe que je ne pensais pas voir un jour en Live. Merci le FestiVoix !!!

J'espère qu'ils nous joueront tous leurs succès des 80's. Et puis, histoire de ne pas rester bloqué dans le passé, nous aurons sans aucun doute des morceaux composés depuis l'arrivée du nouveau chanteur, comme Afterglow :



Alors, rendez-vous avec INXS le vendredi 8 juillet sur la scène Loto Québec des Voix Populaires !!!

dimanche 8 mai 2011

Montpellier Rugby... ENORME !!!

Pour commencer ce billet, je voudrais juste dire que je suis nul... doublement nul !!!

D'abord, car cela fait trois saisons que je ne rate quasiment aucun match à domicile, dans notre superbe stade Yves du Manoir. Et hier, pour le plus important, celui qui permet à Montpellier d'atteindre pour la première fois les phases finales du Top 14, je m'y prends trop tard pour avoir des places et je ne peux pas y aller.

Ensuite, parce que je n'y croyais pas vraiment. Depuis quelques matchs, l'équipe de Montpellier n'était plus vraiment au niveau. Et pour être sûre de se qualifier, mon équipe devait battre Toulon avec le bonus offensif, c'est à dire avec plus de trois essais d'écart. Je l'espérais, bien sûr, mais je ne voyais pas vraiment les petits Bleus, en cette fin de saison difficile, infliger une raclée à l'armada toulonnaise, composée essentiellement de joueurs de classe mondiale.

Et pourtant, ils l'ont fait !!!

J'ai regardé le match à la télé chez mes amis Gaëlle et Vincent en compagnie de Rémy, le noyau dur des supporters du MHR...
Dès les premières minutes, en voyant l'envie des joueurs de Montpellier et leur jeu ambitieux, nous avons compris que l'exploit était possible. Boostés par le retour de Fulgence Ouedraogo, leur capitaine, tous les joueurs ont été incroyables et les toulonnais n'ont rien pu faire, comme en atteste le score final : 27-3.

Contrairement au match catastrophique contre Bayonne, l'autre international, François Trinh- Duc a été décisif, offrant le deuxième essai à son ailier Nagusa et inscrivant lui-même le troisième, le premier ayant été marqué au début du match par un Martin Bustos Moyano survolté. Survoltés, ils l'étaient tous et affamés également à en croire la manière dont ils se jetaient sur les ballons.

Sur cette vidéo, vous pourrez voir ces trois magnifiques essais et les prouesses de notre demi-d'ouverture :



Montpellier a réalisé le match presque parfait (quelques maladresses en touche) face à une équipe de Toulon complétement perdue, à l'image de ses deux demis d'ouverture internationaux, Wilkinson et Contepomi, qui se sont succédés sur le terrain sans brio.

Alors merci les petits pour ces 80 minutes de bonheur !!! Et bravo aux entraineurs, Eric Béchu et Fabien Galthié qui ont réussi à faire de Montpellier une équipe compétitive. Galthié, si réservé d'habitude, ne cachait d'ailleurs pas sa joie hier :



Bref, tant pis si je n'ai pu vivre ce grand moment au stade. L'important c'était de le partager avec les bonnes personnes ("L'important...", n'est-ce pas Thomas ?). Nous avons d'ailleurs ouvert une bouteille de champagne pour fêter ça. C'était l'anniversaire de Gaëlle hier et elle était ravie que le MHR lui fasse ce beau cadeau.

Grâce à cette performance, les montpelliérains se déplaceront pour affronter Castres, samedi prochain, en match de barrage ("playoff" pour mes lecteurs québécois, vous savez, ceux qui reprochent toujours aux Français d'employer des anglicismes...).
Le vainqueur affrontera le Métro Racing en demi finale. Ce sera très dur d'aller gagner à Castres mais sur un match, tout est possible et nos petits Bleus ont montré qu'ils étaient capables d'exploits de ce type.

Et puis, le plus important, c'est que la conséquence de cette 6ème place au classement est la qualification du MHR pour la H Cup, la saison prochaine. Pour la première fois, Montpellier jouera la grande coupe d'Europe. Nous aurons donc le plaisir d'affronter le fleuron du rugby européen et d'assister à de superbes matchs au stade Yves du Manoir.
Vivement l'année prochaine !!!

En attendant, nous serons tous derrière Montpellier samedi 14 à 16h25 pour le match contre Castres.

Pour terminer en musique, as usual, je dédie à toute l'équipe du MHR la célèbre chanson de Queen, We are the champions. Même si nous en sommes encore très loin, pour moi, ce sont des champions !


vendredi 6 mai 2011

That's the Way... I like the FestiVoix !!!

Les uns ont cartonné dans la seconde moitié des 70's, les autres à la fin des 80's. KC & the Sunshine Band sera la tête d'affiche du FestiVoix le samedi 9 juillet, et succèdera à INXS, groupe vedette de la scène Loto Québec des Voix Populaires le vendredi 8 juillet.

Les organisateurs du FestiVoix ne cessent de me surprendre d'année en année avec une programmation tout aussi décalée qu'éclectique.

Vous vous en doutez, je vous proposerai très prochainement des billets sur ces deux groupes. Mais en attendant, voici la vidéo que le festival a mise en ligne jeudi après-midi pour dévoiler ces deux grands noms de la programmation 2011 :



D'ici la fin du mois, le reste de la programmation !!!

jeudi 5 mai 2011

K-Live 2011... pipe show !!!

Fin février, quand j'ai accepté de faire quelques piges pour le festival K-Live 2011, je n'imaginais pas vraiment dans quelle aventure je m'engageais. Deux mois et une trentaine d'articles après, je dois avouer que si le projet me prend pas mal de temps, il m'apporte aussi beaucoup de plaisir. Surtout quand j'ai l'occasion de faire des rencontres sympathiques et intéressantes.

Et ce fut le cas vendredi dernier, lors du vernissage de Sète, trop d'hommage, exposition qui lance le festival. Comme j'ai eu l'occasion de vous le dire dans mon premier papier sur K-Live 2011, ce festival n'est pas tout à fait comme les autres. Il est multiculturel et mêle concerts, afters, art urbain et expositions originales. Et c'est sur ce dernier volet que débutait K-Live 2011 le 29 avril, à la chapelle du Quartier-Haut de Sète.

Sète, trop d'hommage n'est pas vraiment un exposition, c'est un concept, une œuvre à part entière, que l'on doit à deux jeunes artistes, Tabas et Grégory Decock. K-Live souhaitant s'inscrire dans l'année Brassens (30 ans de sa mort et 90 ans de sa naissance), ces deux lascars ont imaginé une manière tout à fait originale de rendre hommage au célèbre Sétois.
Ils ont fait fabriquer plusieurs centaines de bougies en forme de pipe, objet fétiche de Brassens, et les ont exposées dans cette chapelle désacralisée, sur les hauteurs de Sète.

Pour Tabas et Grégory Decock, ce n’est pas l’exposition en elle-même qui rend hommage à Brassens, mais ce sont les visiteurs qui, en emportant les bougies et en les allumant dans l’endroit de leur choix, finaliseront cet hommage.
Le répertoire de Brassens peut d’ailleurs aider ceux qui seraient indécis quant au lieu où déposer les bougies-pipes : un banc public, auprès de leur arbre, sur une claire fontaine… et sur la plage de Sète, bien entendu.

Comme pour de véritables cierges, les visiteurs sont invités à laisser une offrande dans un tronc. Les sommes récoltées seront intégralement versées à Amnesty International, les artistes jugeant que les causes défendues par cette organisation correspondent à celles pour lesquelles luttait Brassens, notamment l'abolition de la peine de mort.

J'ai eu la chance d'arriver sur place avant les invités du vernissage et de pouvoir admirer cette œuvre dans une chapelle vide. Ce lieu, que je ne connaissais pas, avec ses murs bruts, justes décapés, est tout à fait adapté à ce type d'expo qui met en avant le blanc et le noir.
Le blanc des bougies-pipes, bien sûr et le noir des dizaines de feuilles de papier, appliquées sur les murs, telles des ardoises, que le public est invité à remplir avec un mot, une pensée, une impression... Sète, trop d’hommage est donc une véritable œuvre collective et participative.

François Commeinhes, Maire de Sète, a été le premier à se prêter au jeu de l'écriture. Quant à moi, j'avoue avoir laissé une pensée quelque peu licencieuse, incité en cela par l'esprit de Brassens, planant dans ce lieu, et par Tabas me racontant l'histoire de la bougie-pipe et les conversations téléphoniques étonnantes avec des ciriers susceptibles de la produire : "Alors, vous me la faites à combien la pipe ?".

Grégory et Tabas aiment bien jouer avec les mots. D'ailleurs, les centaines de feuilles noires disposées sur les murs de la chapelle composent des lettres et, avec un peu de recul, on peut lire une phrase qui prend tout son sens au cœur de cette œuvre : "On lui doit tous une fière chandelle".

Autant vous dire que j'ai adoré cette exposition et que je vous incite à vous y précipiter, avant le 18 mai, date à laquelle la chapelle du Quartier-Haut fermera ses portes. Il serait même prudent d'y aller avant que toutes les bougies-pipes soient dispersées dans la ville.

Voici une vidéo très sympa, réalisée par Mo'Fo' prod, qui montre les deux artistes dans la ville, à la rencontre des Sétois, ainsi qu'une partie de l'installation et du vernissage :



Au delà de l'œuvre elle même, l'ambiance était excellente vendredi soir. La plupart des organisateurs et acteurs de K-Live étaient présents pour féliciter les deux artistes et Crystel, la responsable des arts plastiques du festival, principal artisan de cette belle réussite.

J'ai eu le plaisir de terminer la soirée au restaurant avec Tabas et Grégory Decock (sur la photo) et de discuter avec eux. Je suis toujours bluffé par la créativité de certains artistes et ces deux là n'en manquent pas. En outre, ils sont extrêmement sympa, ce qui ne gâche rien.

Entre parenthèse, nous avons dîné au Paris-Méditerranée, une excellente adresse sétoise proposant une cuisine originale, avec un service parfait, dans une ambiance chaleureuse et tamisée.
Bref, une soirée parfaite... merci K-Live !!!

Pour terminer en musique, comme il se doit, je vous propose, évidemment, une belle chanson du poète à la pipe. A toi Georges !!!

"Je suis un pauvre type, J'aurai plus de joie
J'ai jeté ma pipe, Ma vieille pipe en bois
Qu'avait fumé sans s'fâcher
Sans jamais m'brûler la lippe
L'tabac d'la vache enragée
Dans sa bonne vieille tête de pipe
J'ai des pipes d'écume, Ornées de fleurons
De ces pipes qu'on fume, En levant le front
Mais j'retrouv'rai plus ma foi
Dans mon cœur ni sur ma lippe
Le goût d'ma vieille pipe en bois
Sacré nom d'une pipe"


Wikio - Top des blogs - Musique Paperblog