lundi 28 février 2011

Les poétes.... et les cons !!!

Brassens, Gainsbourg, Trenet....
L'autre jour, en faisant des recherches sur Georges Brassens pour une autre de mes activités rédactionnelles, dont je vous parlerai prochainement, je me suis rendu compte que cette année, cela fait 30 ans qu'il nous avait quitté, 20 ans pour Serge Gainsbourg et 10 ans pour Charles Trenet. A première vue, à part d'être morts à 10 ans d'intervalle, ces trois là n'avaient pas énormément de points communs.
Mais en cherchant un peu, on en trouve tout de même quelques uns.

Évidemment, ce qui, pour moi, réunit ces trois grands artistes, c'est la poésie. Dans des styles différents, ils étaient tous les trois de grands poètes. Georges Brassens était un poète populaire dans le sens où il a su élever la poésie au rang d'un art populaire, avec une bonne note de subversion, comme Serge Gainsbourg. Ce dernier donnait plutôt dans le style poète maudit, image qu'il s'était lui même forgée. Quant à Charles Trenet, je préfère vous proposer une chanson que j'adore et qui vaut tous les discours :



L'Âme des poètes a été écrite par Trenet en 1951 pour le film Bouquet de joie. Ses paroles ornent les murs d'une maison de Narbonne, sa ville natale.

Et oui, Le Fou Chantant est un enfant du Languedoc, ma région chérie. C'est un point commun avec Brassens qui lui, était de Sète, l'Ile singulière.
Étant quelque peu chauvin, je ne pouvais pas ignorer cette appartenance régionale. Mais ce n'était absolument pas le cas de Gainsbourg, Parisien s'il en est.

En fait, j'ai trouvé un autre point commun à ces trois là, un détail certes, mais qui m'a fait sourire. Ce point commun se résume en un mot : "con". Ils ont tous les trois chanté les cons.

En ce qui concerne Brassens, sa chanson sur les cons, vous la connaissez tous. Le temps ne fait rien à l'affaire date de 1961 et figure sur l'album du même nom. Son refrain reste une vérité absolue :
"Le temps ne fait rien à l'affaire
Quand on est con, on est con
Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père
Quand on est con, on est con"



En ce qui concerne Gainsbourg, c'est pour un film de Georges Lautner, sorti en 1968, qu'il a écrit son Requiem pour un con. Le Pacha est un excellent film, avec un scénario et des dialogues d'Audiard. Serge Gainsbourg y interprète Requiem pour un con en jouant son propre rôle dans un studio d'enregistrement.
Cette chanson est considérée par certains comme le premier rap français :



Quant à Trenet, son hommage aux cons est un peu plus discret mais très sympa. Il vient conclure une très belle chanson, Le Cor, adaptée des célèbres vers d'Alfred de Vigny (J'aime le son du corps le soir au fond des bois). Il s'agit d'une de ses dernières œuvres puisqu'elle date de 1991. C'est à la toute fin de la chanson et sous forme de contre-pétrie que Trenet aborde les cons :
"J'aime le son du cor
J'aime le corps du son
J'aime le sort du con le soir au fond de moi..."

Je vous propose un live pour ses 80 ans, à l'opéra Bastille en 1993 :



En ce moment, je suis un peu fatigué par la connerie qui sévit dans mon entourage. Et chaque jour qui passe, les paroles de Frédéric Dard me paraissent plus pertinentes : "Il y a plusieurs façons d'être con, mais le con choisit toujours la pire". Comme celles d'Audiard : "Les cons, ça ose tout et c'est même à ça qu'on les reconnaît"...

vendredi 25 février 2011

Le Québec parle aux Français !!!

Il y a tout juste un an, j'ai rédigé un article sur un projet de documentaire qui me paraissait très intéressant. A l'époque, cela s'appelait "Ce qu'ils pensent de nous". Aujourd'hui, le documentaire est terminé et s'intitule "Le Québec parle aux Français".

Je vous fait le pitch.
Depuis quelques années, énormément de Français choisissent de s'établir au Québec. Certains d'entre eux repartent quelques temps plus tard, déçus de leur expérience. Les Français et les Québécois ne seraient-ils pas d'aussi proches cousins qu'on le croit ?

Le documentaire se propose de répondre à cette question via l'expérience d'Olivier Zimmermann (photo ci-contre), étudiant et musicien français, venu passer une année à Montréal dans le cadre de ses études. En suivant Olivier, "Le Québec parle aux Français" montre comment les Français sont accueillis et perçus par les Québécois, ce que le Québec pense de la France et, finalement, ce qu'est vraiment le Québec d'aujourd'hui.

L'aventure d'Olivier est complétée par des témoignages de personnalités québécoises et françaises provenant des milieux universitaires, économiques, politiques, artistiques et de gens de la rue.

Alléchant, vous ne trouvez pas ?
Avant de vous en dire plus, je vous propose la première des 7 parties de ce documentaire, disponible sur Youtube :



Ça donne envie de voir la suite !
Mais pour cela, il va falloir attendre un peu et surtout en faire la promo. En effet, aucune télévision ne s'est montrée intéressée par la diffusion du film, ce qui me parait incompréhensible quand on voit toutes les merdes figurant sur les programmes. Bref, partant du principe qu'un film doit être vu, sans quoi il n'existe pas, le producteur a décidé de le mettre sur Youtube pour que le plus grand nombre en profite.

Comme "Le Québec parle aux Français" a couté quelques milliers de dollars à produire, pour essayer de récupérer un peu de l'argent dépensé, il faut qu'un maximum d'internautes le visionne et s'abonnent à la chaîne Youtube de Lumen Box, la maison de production du film. La deuxième partie sera en ligne lorsque nous serons 15 000 à avoir vu la première. Je vous incite donc à faire un max de buzz autour de cette vidéo.

J'ai échangé avec Lorenzo Sterzi (photo ci-contre), fondateur de Lumen Box Films et surtout co-réalisateur et producteur du documentaire. Il pense que son film peut être utile pour les Français qui souhaitent s'installer au Québec, une bonne source d'information pour préparer le voyage. Pour lui "Le Québec ne se résume pas aux orignaux, aux chemises "carotées" et à la poutine. D'ailleurs nous ne sommes pas une bulle de France en Amérique, mais simplement une Amérique parlant français. "

Lorenzo m'a parlé d'Olivier, le "héros" de son film :
"Nous avons eu la chance de tomber sur Olivier Zimmermann. Il nous a ouvert les bras, était toujours partant pour faire tout ce qu'on lui demandait même si on empiétait franchement sur son horaire d'étudiant. Olivier est aussi un auteur-compositeur-interprète qui mérite d'être connu. Il nous a composé une chanson, qui s'intitule Montréal, qui est la chanson thème du film. Elle se trouve au générique de fin du documentaire. Il faudra donc patienter encore un peu avant de pouvoir l'écouter."

En ce qui concerne les personnalités qui interviennent, et notamment les politiques, les réalisateurs ont essayé d'avoir des points de vue variés. Ils ont demandé une entrevue aux deux chefs de partis provinciaux Pauline Marois, qui a accepté, et Jean Charest, Premier Ministre du Québec, qui a refusé, comme la majorité des ministres libéraux (à part Pierre Arcand). Mes amis québécois apprécieront...

Et puis, parmi les intervenants, il y a un comédien français assez volubile, le fantasque Fabrice Luchini. Je vous propose une interview dans laquelle il parle du Québec et de sa rencontre avec Lorenzo :



Il est normal qu'un site Web comme le mien, qui se targue d'être le blogue l'amitié franco-québécoise, fasse la promo d'un film comme celui-ci. Les auteurs se sont investis pour produire ce documentaire dont le sujet me touche, bien entendu, et surtout me parait très intéressant et bien traité.
Alors, s'il vous plait, relayez l'info, qu'on puisse voir la suite....

Merci les amis !!!

lundi 21 février 2011

Santana... enfin !!!

Si vous me lisez régulièrement, vous savez que je suis fan de Carlos Santana. En fin d'année dernière, j'ai même rédigé une série de 9 articles sur les chansons reprises dans son dernier album Guitar Heaven : The Greatest Guitar Classics of All Time.

Mais figurez-vous que je ne l'ai jamais vu en concert et que je rêve de le voir en concert. Et bien ce rêve va sans doute être exhaussé. En effet, mon idole doit se produire dans les arènes de Nîmes le 18 juillet prochain... et j'ai ma place.

Je m'y vois déjà :



C'était moins une que je ne le rate. En effet, j'avais prévu de rentrer de mon périple québécois le lendemain, le 19 juillet et je n'ai appris la date du concert que la semaine dernière (merci Karine). Heureusement, je n'avais pas encore pris mes billets d'avion et j'ai donc avancé mon départ d'une journée pour voir Carlos. J'en profite donc pour informer mes amis québécois que je viendrai les squatter du 24 juin au 17 juillet, j'ai réservé les billets hier soir. YES !!!

Pour en revenir à Santana, l'année dernière, j'avais bien les boules car il passait à Québec, sur les plaines d'Abraham, le 12 juillet... 3 jours après mon départ de la Belle Province. Donc, cette année, pas question de le rater !

Mais ça va être sportif. En effet, je vais quitter Trois-Rivières le dimanche 17 juillet (lendemain de la fête des bénévoles du FestiVoix), à midi, en bus, pour rejoindre Montréal. De là, je décollerai vers 20h pour arriver à Paris vers 8h30 le lendemain matin (mais il ne se sera passé que 6 heures 30 depuis le décollage).

Comme je ne dors jamais dans le sens Ouest-Est, j'aurai une nuit blanche dans la gueule en arrivant à Orly. De là, je prendrai l'Orlyval, puis le RER, pour rejoindre la gare de Lyon. Si tout va bien, je parviendrai à choper un train vers 11h pour arriver à Montpellier vers 14h30. Peut-être prendrais-je plutôt l'avion pour faire Paris-Montpellier, mais l'heure d'arrivée sera la même.

J'espère qu'une bonne âme pourra venir me chercher à la gare ou à l'aéroport pour me ramener chez moi. Je retrouverai mon appart après plus de trois semaines d'absence et là, je me prendrai une bonne douche revigorante, trois cafés et un tube de vitamine C. Et vers 17h, je serai au volant de ma belle voiture pour aller à Nîmes m'installer à une bonne place dans les arènes. Un bon périple, non ?

Cette année, j'ai été raisonnable. Je n'ai pas commis l'erreur de prendre une place dans la fosse, comme l'année dernière pour Jamiroquai. Cette fois, je serai assis ! Je sais dans quel état je vais rentrer et je ne peux pas prendre le risque de rester 4 heures debout après 3 semaines au Québec (dont 10 jours de FestiVoix), 24 heures de voyage et une nuit blanche. L'année dernière, mon ostéo. a mis plus d'une heure à me dénouer les muscles du dos (merci Fred).

Je suis certain que le concert sera génial, il s'inscrit dans la partie européenne de la tournée internationale Guitar Heaven Tour 2011. Carlos est annoncé avec des invités, on verra bien qui, mais je pense que ça va être énorme. Vers 1h du mat, je rentrerai chez moi, fourbu et heureux !!!
Info du 22 février : Ce sont Keziah Jones, en concert acoustique, et Asa qui assureront la première partie de Carlos.... excellent !!!

Pour terminer ce billet, je ne résiste pas à l'envie de vous proposer la même chanson que sur la première vidéo, Soul Sacrifice, mais interprétée un peu plus de 40 ans avant, à Woodstock.
Carlos n'avait que 22 ans et cela reste, 42 ans après le fameux festival, une des meilleures performances live de l'histoire, notamment grâce au fameux solo du jeune batteur, Michael Shrieve.
Régalez-vous !!!

vendredi 18 février 2011

Down to the doctors... Make you feel good all night !!!

J'écoutais Dr. Feelgood quand j'étais ado et dimanche, j'ai vu le groupe pour la première fois en concert, à Secret Place, l'excellente salle de la TAF. Évidemment, c'est mon comparse Mr. 110 Volts qui m'y a trainé et il a fait fort car je déteste sortir le dimanche soir.

Ce groupe britannique a pile-poil mon âge. Il a été créé en 1971 par le chanteur et harmoniciste Lee Brilleaux, décédé en 1994, et le guitariste Wilko Johnson. Depuis, Dr. Feelgood a compté pas moins de 16 membres, 3 chanteurs, 5 bassistes, 4 batteurs et 7 guitaristes. Autant vous dire qu'il ne reste aucun membre du groupe d'origine. Mais ce n'est pas grave !

Non, ce n'est pas grave car les quatre membres actuels sont tout bonnement géniaux et j'ai passé une excellente soirée.

Voici une première vidéo pour vous donner une idée de l'ambiance. Je vous préviens, la salle était bondée et il était difficile de voir la scène. Les vidéos ne sont donc pas géniales mais reflètent bien l'atmosphère du concert.



Le chanteur, Robert Kane a un charisme exceptionnel, en plus d'avoir une vraie voix. Et puis, on peut dire qu'il est très rock'n roll. En plein milieu du concert, un spectateur commentait le show de manière quelque peu désobligeante. Robert l'a appelé près de la scène, l'a montré du doigt et, avec un regard noir, lui a jeté un "Fuck You !!!" dans la face.

Et avec son harmonica, il assure comme une bête !

Le guitariste, Steve Walwyn, est également très très bon. Il nous a fait quelques solos de blues exceptionnels. En outre, ce qui ne gâche rien, il a gardé le sourire pendant tout le concert, donnant réellement l'impression d'être heureux de jouer.



Le bassiste et le batteur étaient également dans le coup. En fait, tout en étant très rock, la musique était super propre, bien calée. Les membres du groupe n'en étaient pas à leur premier concert. Ils ont tous entre 55 et 60 ans.
Mais malgré leurs cheveux blancs (seul le chanteur n'en avait pas), il dégageaient plus d'énergie que de nombreux groupes de jeunes que j'ai eu l'occasion de voir.

Dr. Feelgood nous a offert deux heures de vrai rock'n roll, ponctuées de quelques morceaux bien blues, interprétés à l'anglaise. Finalement, du bon pub rock, comme on l'aime.



Je suis ressorti de Secret Place galvanisé par cet excellent show. J'aimerais en voir des comme ça chaque semaine. Mais pas le dimanche soir car les lundis matins seraient difficiles.

Je conclurai par une chanson qui donne la pèche et dont les paroles m'ont naturellement servi pour le titre de cet article : "Down to the doctors... Make you feel good all night !!!"

mercredi 16 février 2011

Les Beatles au FestiVoix !!!

Vendredi dernier, à l'occasion d'un cocktail organisé pour leurs partenaires, les organisateurs du FestiVoix ont annoncé quelques informations sur l'édition 2011 qui aura lieu du 30 juin au 10 juillet prochain.
Je ne vais pas les reprendre en détail car Nancy, la coordonnatrice aux communications du festival a rédigé un article complet là dessus il y a quelques jours. En revanche, vous vous en doutez, j'ai quelques commentaires à faire sur ces annonces.

D'abord, je voudrais féliciter le FestiVoix pour le visuel 2011. Je le trouve excellent ! Il est décliné sur l'ensemble des supports de communication Web, la Web TV, le blogue... et surtout le nouveau site Internet qui est vraiment super.

Évidemment, l'affiche 2011 (ci-dessus) symbolise cette nouvelle identité graphique. On y voit, en fond, le pont Laviolette, un des symboles de Trois-Rivières.
Et puis, on y retrouve un clin d'œil plus qu'appuyé à la pochette d'Abbey Road (ci-contre), le onzième et avant-dernier album des Fab Four. Ce visuel, le plus célèbre de l'univers Beatles, est connu dans le monde entier et je trouve que c'est une très bonne idée de l'avoir repris sur l'affiche de mon festival préféré.

Et puis, les organisateurs ont annoncé les premiers noms de la programmation 2011, Nicola Ciccone, Jonas & The Massive Attraction, Marc Hervieux et Beatles Experience.
Voici la vidéo de présentation :



Je ne connais ni Marc Hervieux, ni Nicola Ciccone. Quant à Jonas, j'ai eu l'occasion de le
voir au FestiVoix 2009. Il était un des invités de Steve Hill et ça déménageait pas mal. Mais ce que je retiens de ce début de programmation, c'est la présence d'un cover band. Après Pink Floyd en 2010 avec Comfortably Numb, c'est au tour des Beatles d'y passer.

C'est marrant, j'écrivais il y a quelques jours un billet sur le concert de Cover Queen en concluant sur le fait qu'il ne fallait pas abuser de ces groupes de reprise. Et bien, Beatles Experience sera le deuxième de l'année.
Leur spectacle va plus loin que celui de Cover Queen puisqu'il propose, en cinq actes, une chronologie de la carrière des Fab Four, les quatre musiciens se grimant et se costumant pour ressembler à John, Paul, George et Ringo dans les différentes périodes de la vie du groupe.

Voici une vidéo présentant leur show :



Plutôt intéressant, non ?

Pour conclure, je voudrais faire un petit clin d'œil à l'excellent Olivier Magnan, alias Mago, caméraman, photographe et monteur, dont la société JayDance collabore depuis plusieurs années avec le FestiVoix.
Olivier nous a encore concocté un super "teaser" pour le FestiVoix 2011, sur une musique du groupe trifluvien Atomic Baobab, c'est de la bombe :

lundi 14 février 2011

Montpellier Rugby, en mode champion !!!

J'ai emprunté ce titre à rugbyrama.fr tant je le trouvais approprié au match de samedi qui opposait Montpellier au champion de France, l'ASM Clermont Auvergne, mon autre équipe de cœur.
Toutes les conditions étaient réunies pour un match exceptionnel, temps printanier et affiche de rêve. Enfin, presque toutes car, en raison du chevauchement idiot TOP 14 - Tournoi des 6 nations, les internationaux des deux équipes étaient absents.

Il manquait donc le meilleur joueur de Montpellier, le meilleur ouvreur français du moment, François Trinh-Duc, ainsi que le Golgoth géorgien, l'excellent Mamuka Gorgodze, aussi en sélection nationale. Pour l'ASM, la liste des absents était plus conséquente (Parra, Rougerie, Bonnaire, Pierre, Domingo, Canale...). Ceci dit, il restait tout de même de très bons joueurs sur le terrain.

Les dix premières minutes du match nous ont laissé penser que nous allions assister à un match sans intérêt. Quelle erreur ! Rapidement, tout s'est emballé et, mis à part le premier quart d'heure de la seconde mi-temps, les Auvergnats ont été dominés par une équipe de Montpellier très ambitieuse.

Santiago Fernandez, le remplaçant argentin de Trinh-Duc a été excellent et le centre Goeffrey Doumayrou a mis à mal la défense clermontoise en ouvrant des brèches sur chaque attaque. Ceci a permis à Montpellier de marquer deux essais en première mi-temps, juste devant nous. Ils auraient pu doubler la mise sans un arbitrage quelque peu partial et un en-avant sur la ligne d'essai de Fulgence Ouedraogo, capitaine de l'équipe.

En début de seconde mi-temps, Montpellier a fait preuve d'un héroïsme défensif remarquable auquel s'est ajouté une certaine maladresse des adversaires. Puis, les Montpelliérains ont repris les choses en main et ont inscrit deux autres essais dont un dernier de toute beauté par Ouefraogo sur une superbe passe aérienne.

Vous pourrez voir toutes ces belles actions sur la vidéo que j'ai réalisée pour vous :



Score final, 29 - 9 pour Montpellier avec le point de bonus offensif. Broke James a marqué la totalité des points de son équipe grâce à un drop et deux pénalités réussies.

Quelle magnifique après-midi au stade Yves du Manoir. Plus que jamais, notre équipe se positionne comme un prétendant à une des 6 premières places du Top 14, synonyme de phase finale et de H Cup.

Pour conclure, j'aimerais rendre hommage à notre absent, François Trinh-Duc, qui brille avec l'équipe de France. Lors du premier match du Tournoi, contre l'Ecosse, il a réalisé une passe entre les jambes absolument fantastique qui a permis à Imanol Harinordoquy d'inscrire un bel essai.
Bravo François !!!

vendredi 11 février 2011

Still Got The Blues...

J'ai appris lundi le décès d'un musicien que j'aimais bien, un guitar hero comme il en reste peu, Gary Moore. Il est mort dimanche en Espagne, dans un hôtel de la Costa del Sol, à l'âge de 58 ans. Il y était en vacances avec sa petite amie. La rumeur a couru qu'il s'était étouffé dans son vomi mais, en fait, il semblerait qu'il ait juste eu une crise cardiaque dans son sommeil.

C'est marrant comme on veut toujours que les rockeurs décèdent dans des conditions pourries pour entretenir la légende. En plus, Gary Moore était plutôt un mec rangé, pas le genre à se soûler à mort.

Cet Irlandais de Belfast avait collaboré à plusieurs reprises avec le groupe Thin Lizzy mais c'est surtout à ses sons saturés entre blues et hard rock et à ses notes interminables qu'il devait son succès. C'est d'ailleurs Phil Lynott, le chanteur et bassiste de Thin Lyzzy, décédé en 1986, qui a écrit le plus grand succès commercial de Gary Moore, Parisienne Walkways, sorti en 1978.

Les voici tous les deux en duo sur cette magnifique chanson :



Gary Moore affectionnait les mélanges de genre. Si dans les années 1970, il mêle hard rock et blues rock, il participe également à quelques autres expériences, notamment de jazz-rock et jazz fusion avec Colosseum.
Dans les 80's, son style dominant est le hard rock, jusqu'à l'album Still Got the Blues, et le single du même nom, en 1990, qui marqueront un virage blues et blues rock dans sa carrière et connaîtront un énorme succès.



Gary, j'espère que tu as été bien accueilli au paradis des rockeurs !!!

mercredi 9 février 2011

K's Choice... un bon choix ???

Quand j'avais la vingtaine, dans les années 90, un groupe belge m'a beaucoup marqué, à tel point que j'ai acheté tous leurs albums. Il s'agit de K's Choice, une formation créée en 1993, sous le nom de The Choice, par Sarah Bettens et son frère Gert (photo ci-contre).

Qu'est ce que j'ai pu écouter leur rock typiquement 90's. Je me demande si je ne m'en suis pas dégouté. D'ailleurs, je les avais presque oubliés.
Mes amis me soutiennent que je les ai vus en concert à Montpellier au début des années 2000, mais je n'en ai aucun souvenir. Il faut dire qu'ils ont tout fait pour se faire oublier puisqu'en 2002, le frère et la sœur ont décidé de mettre le groupe en suspend pour tenter des carrières solos.

Et puis, en 2009, K's Choice s'est reformé, a enregistré un nouvel album et s'est lancé dans une tournée européenne. Et ils étaient vendredi soir à Montpellier, sur la scène de ma salle préférée, le Rockstore.

Mais si, je suis certain que vous vous souvenez de K's Choice et notamment de gros succès, Not an Addict, sorti en 1996 :



Ce concert m'a laissé sur une impression un peu mitigée. Je ne m'attarderai pas sur la première partie, un autre groupe belge appelé Arid. Ils avaient déjà commencé à jouer quand mes amis et moi sommes arrivés au Rockstore et je ne les ai écoutés que d'une oreille.

Quand les techniciens de K's Choice ont commencé à installer les instruments, ils ont placé trois chaises sur la scène ; cela nous a un peu inquiété. Et à juste titre car lorsque le groupe a fait son entrée, Sarah a annoncé que le concert serait en deux parties, une première acoustique et un seconde plus rock.
La première partie a duré une heure, tous les membres du groupe étaient assis et j'ai failli m'endormir. C'était beau, mais mou !!!

J'ai tout de même apprécié Butterflies Instead :



Je ne vois pas trop l'intérêt de ce genre de prestation. C'est sans doute sympa dans une toute petite salle mais au Rockstore... le temple montpelliérain du rock !!! En plus, le fait d'être assis empêchait une bonne partie du public de voir le groupe. Bref, pas vraiment une réussite.

Encore un "entracte" entre les deux parties et enfin ça s'est mis à bouger. La deuxième a débuté avec un morceau bien rythmé, Hide :



Ce second set était nettement plus plaisant que le premier. La belle Sarah n'a rien perdu de sa voix et de son charisme. Et puis, elle a vraiment la pêche, quand elle s'y met.

Pendant une autre heure, K's Choice a enchainé de bonnes chansons, la plupart issues des anciens albums. Là, j'avoue que j'ai kiffé. J'avais presque l'impression de retrouver mon âme d'étudiant.

Une chanson que j'apprécie particulièrement, Believe :



La fin du concert a été aussi déconcertante que le début. Le groupe a accepté deux rappels, les deux commençant par une ballade... un peu dommage après une heure aussi rythmée. Le public se serait bien fait une dose de Mr Freeze, mais on ne peut pas tout avoir.
On a quand même eu un bon Everything for free :



J'ai finalement été moyennement convaincu par ce show. En fait, la moitié rock m'aurait suffi, on ne se refait pas...
Après le concert, nous serions bien restés au Rockstore pour boire quelques verres dans une bonne ambiance mais on nous a gentiment poussé vers la sortie.

C'est pas plus mal car nous avons poussé jusque Chez Paul[e], mon bistrot préféré, où se terminait une soirée "Huitres sonores" dans une super ambiance. Mais ça, vous en entendrez sûrement parler très prochainement sur un autre super blog, l'apéro du vendredi.

lundi 7 février 2011

Somebody to Love...

Mon week-end fut très chargé et très sympa, concert, match de rugby, déjeuner sur la plage, terrasse au soleil...
Du coup, je n'ai pas eu le temps de rédiger l'article que j'ai prévu pour aujourd'hui sur le concert de K's Choice auquel j'ai assisté vendredi soir. Il devrait être prêt mardi ou mercredi.

En attendant, je vous propose un article que j'avais sous le coude et qui n'est pas sans lien avec le précédent sur le concert du cover band de Queen. En effet, en faisant quelques recherches sur Queen, je me suis rendu compte que Somebody to love était le titre de pas moins de 5 chansons différentes.

Comme vous le savez, j'aime beaucoup glaner des informations sur l'histoire des chansons que j'aime, les anecdotes qui tournent autour de leur composition ou de leur enregistrement et vous proposer des articles sur ces chansons.
Cette curiosité concernant Somebody to love m'a paru être un sujet d'article intéressant.

Je vais vous les faire dans l'ordre chronologique, en commençant, en 1963, par le Somebody to love de Brad Newman. C'est assez rare pour être noté, je n'ai rien trouvé sur le Web concernant ce chanteur. Quant à sa chanson, je sais juste qu'elle a été adaptée en français par Eddy Mitchell sur son premier 45 tours en solo, sous le titre Quand c'est de l'amour.
Attention, ça twiste :



En 1966 est sorti un Somebody to love plus connu et surtout plus réussi. D’abord interprétée par le groupe Great Society, c'est Jefferson Airplane qui rendra cette chanson célèbre en 1967. Résolument psychédélique, elle a été notamment reprise par les Ramones en 1995, dans un style un peu plus rock. J'aime aussi la version de Jim Carrey dans le film Disjoncté en 1996.

Voici Jefferson Airplane au festival de Monterey en 1967 :



Nous passons en 1976, avec le fameux Somebody to love de Queen. Ecrite par Freddie Mercury, la chanson figure sur l'album A Day at the Races.
Tout comme Bohemian Rhapsody, sorti l'année précédente, Somebody to Love comprend une mélodie très complexe et des chœurs enregistrés en plusieurs prises, sous un arrangement gospel. Ce mix a été créé à partir d'enregistrements multiples des voix de Freddie Mercury, Brian May et Roger Taylor, pour donner l'impression d'un chœur de plus de 100 personnes.

Voici un extrait de concert datant de 1982 :



Je vous préviens, les deux prochaines tounes sont nettement moins intéressantes que les deux précédentes.
En 2009, Somebody to Love est le premier single de l'actrice (et donc chanteuse) américaine, Leighton Meester. Certes, la starlette est physiquement intelligente, mais bon, au niveau musical, c'est pas ça...



Quant au Somebody to love le plus récent, il date de l'an dernier. La chanson est l'œuvre (si l'on peut dire) de l'idole canadienne des pré-adolescentes, le chanteur à la coiffure de playmobil... je veux bien sûr parler de Justin Bieber. Là non, plus ce n'est pas ma tasse de thé.
Malgré la participation d'Usher, je trouve cette musique plutôt insipide... Normal, je suis un mec et je suis trop vieux.



Je ne sais pas trop ce qu'il faut conclure de cet article. Peut-être, tout simplement, que plusieurs chansons peuvent porter le même titre, un très beau titre, et ne pas être de la même qualité musicale...
Désolé, je sors d'une petite grippe et je suis encore un peu ralenti.

jeudi 3 février 2011

The Show Must Go On ???

Vendredi dernier, je me suis rendu au Zénith pour un concert un peu particulier. Il s'agissait d'un cover band, un groupe de reprises, appelé Cover Queen et qui, comme son nom l'indique, propose un spectacle en hommage au mythique groupe britannique de Freddie Mercury.
Ce type de groupes se multiplie depuis quelques années et connait un certain succès. Les plus connus sont les Rabeats qui reprennent les Beatles et remplissent de grandes salles.

J'avais déjà vécu ce type d'expérience au FestiVoix 2010 avec un cover band de Pink Floyd, Comfortably Numb, et je n'avais pas vraiment été emballé. Alors, j'y allais avec un peu d'appréhension. Il faut dire que, si j'aime beaucoup les reprises, j'ai un peu de mal avec les reprises à l'identique. Je ne vois pas trop ce que ça apporte.
Mais bon, un de mes amis avait envie d'y aller et je me suis dit que cela donnerait lieu à un nouvel article pour votre blog préféré...

Avant d'aller plus loin, voici ce que cela donnait, A kind of magic :



Comme vous avez pu le constater, je n'ai pas encore réussi à régler le micro (trop sensible) de mon nouvel appareil photo et le son sature. C'est dommage car cela ne permet pas de se rendre compte de la qualité musicale et vocale du groupe. Mais j'y reviendrai.

Deux groupes se sont succédés en première partie de Cover Queen. Je ne vous en dirai pas grand chose car leur prestation ne m'a pas vraiment marquée. La seule chose digne d'intérêt était le look du bassiste du premier groupe. J'ai adoré ce style biker artificiel sur le retour (photo ci-dessus).

Finalement, les têtes d'affiches sont arrivés sur scène.



La première impression n'a pas été très bonne. En effet, le chanteur et leader du groupe, Frédérick Caramia, est un tout petit peu enveloppé et sa tenue très près du corps ne le met pas vraiment en valeur.
Ses costumes, visiblement destinés à ressembler à ceux de Freddie Mercury, font plutôt "cheap" et ne contribuent pas au sérieux de la prestation. Sans parler de la "Freddie Mercury attitude" qu'adopte le chanteur, bras levé et demi pied de micro...

Mais ce n'est que la première impression visuelle, et elle est vite remplacée par une deuxième, cette fois auditive :



Très rapidement, on est bluffé par les capacités du chanteur, qui montre une étendue vocale remarquable, et par la qualité de la musique. Le "Brian May" du groupe, Adrien Husson, maîtrise parfaitement la six cordes et ses solos sont vraiment superbes.

On se prend au jeu, on commence à se dandiner, à taper dans les mains au rythme de la musique, à reprendre les refrains avec le chanteur, c'est plaisant et un peu déconcertant.



Frédérick Caramia a une formation lyrique, qui explique en partie ses capacités vocales. C'est en 2005 qu'il décide, avec son frère Alexandre, batteur, de créer un groupe pour rendre hommage à son idole, disparue en 1991 (et oui, 20 ans déjà).
Les autres membres du groupe ne tarderont pas à les rejoindre pour former Cover Queen et sillonner les routes de France en enchaînant les concerts.

Finalement, durant l'ensemble du concert, seule la partie "Opéra" de Bohemian Rhapsody était enregistrée, Freddie Caramia jouant même l'intro au piano :



Après une heure trois quart de tubes, les musiciens ont quitté la scène pour revenir quelques minutes après et terminer par quelques incontournables comme We are the champions, dont voici le final :



Il y avait entre 2000 et 3000 personnes dans ce Zenith (en configuration réduite) et je suis bien certain que la grande majorité a passé, comme moi, une bonne soirée. En fait, je me demande si je n'aurais pas préféré que ce cover band soit mauvais. Si cela avait été le cas, je ne serais pas sorti de ce spectacle avec un petit sentiment de malaise, une sorte de mauvaise conscience...
Je pense que je ne renouvellerai pas l'expérience trop souvent, il y a suffisamment de bon groupes qui jouent leurs propres compositions !

Allez, comme chantait Freddie, The Show must go on !

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