mardi 28 décembre 2010

Bye 2010...

J'avais envie, comme l'année dernière, de faire un petit bilan de l'année écoulée. Mais, je dois bien avouer que ce n'est pas facile. En effet, il ne s'est pas passé grand chose de folichon dans le monde cette année.

L'année 2010 a commencée par le séisme d'Haïti, le 12 janvier. Le bilan est de 230 000 morts, 300 000 blessés et 1,2 million de sans-abris. Un an après, le pays est toujours dans une situation désastreuse.
Sa reconstruction est très lente car les milliards de dollars promis par l'aide internationale n'arrivent qu'au compte goute et que, sur place, la désorganisation semble être le mot d'ordre. D'ailleurs, l'année se termine par une crise politique importante due à des élections complètement bidonnées.

En parlant d'élections et de crise politique, si on peut encore appeler ça comme ça, cette fin d'année est marquée par ce qui ressemble à un début de guerre civile en Côte-d'Ivoire. Tout ça car le potentat local, Laurent Gbagbo, s'accroche au pouvoir comme une moule à son rocher. Que craint-il donc que l'on découvre si un autre investit le palais présidentiel ?

Tout cela ne me donne pas envie de m'attarder sur 2010 au niveau mondial.

Au niveau national, c'est pas génial non plus. Comme partout dans le monde, les pauvres sont de plus en plus pauvres et les riches de plus en plus riches. Et tout est fait pour que cela perdure.
Nicolas Sarkozy, notre Président ès communication continue ouvertement à se foutre de la gueule du monde. Il nous enfume en nous sortant chaque semaine un nouveau pseudo problème majeur et une nouvelle pseudo loi qui va avec, histoire qu'on ne se rende pas compte de son incapacité à gérer le pays.

Il faut dire qu'il est bien aidé dans ce sens par ses potes, patrons des médias, et les pseudo journalistes qui travaillent pour eux, qui nous inondent de tempêtes de neige, de villes et d'aéroports bloqués. Tout ceci pour nous faire oublier qu'il y a des gens qui n'ont pas de quoi se payer un réveillon. C'est à se demander si ce n'est pas le gouvernement qui fait neiger pour occuper l'esprit du bon citoyen...
C'est comme ce pseudo remaniement ministériel qui a occupé les rédactions pendant plus de 6 mois. Et finalement, la montagne accouche d'une souris. On prend les mêmes et on continue...

Heureusement, il y a eu quelques évènements sympa en 2010, notamment au niveau sportif. Evidemment, je ne parle pas de la Coupe du Monde de Foot en Afrique du Sud où notre équipe nationale a fait montre de son immense talent sur le terrain et en dehors.
Je pense plutôt à l'évènement que tous les Auvergnats de souche, d'adoption et de cœur attendaient depuis un siècle, le bouclier de Brennus pour l'ASM. Après 10 finales perdues, l'équipe de rugby de Clermont-Ferrand a enfin décroché le trophée de champion de France. Et j'étais à Clermont ce soir là...

En ce qui me concerne, l'année est passée très vite. Elle a encore été marquée par un séjour inoubliable au Québec et un FestiVoix extraordinaire.



On dit souvent que lorsqu'on renouvelle une expérience marquante, c'est moins bien la deuxième fois. On est toujours déçu car il est difficile de revivre les mêmes sensations.
Et bien, en ce qui concerne mon expérience au FestiVoix, la deuxième fois était encore meilleure que la première. Evidemment, il n'y avait plus le plaisir de la découverte mais le fait de mieux connaître la ville de Trois-Rivières, ses charmants habitants, l'équipe et l'organisation du festival, m'a permis de profiter à plein de ce fabuleux évènement.
Souhaitons que mon troisième séjour trifluvien pendant le FestiVoix soit aussi réussi en 2011, qu'il soit aussi fort en rencontres et en émotions que le précédent.

Pour terminer l'année 2010 en musique, je vous propose une chanson superbe, datant de 1990 et qui a cartonné à nouveau cette année dans toute l'Europe. Il s'agit de la reprise de Over the Rainbow de Judy Garland (thème du Magicien d'Oz) par l'artiste haïtien, Israel Kamakawiwoʻole alias IZ, décédé en 1997.
Un peu de douceur dans ce monde de brute :



Allez, à l'année prochaine les amis !!!

vendredi 24 décembre 2010

Fuck Christmas...

Comme beaucoup d'entre vous sans doute, je suis un peu partagé concernant cette période de fêtes. Esprit de Noël, retrouvailles familiales, bons repas contre frénésie mercantile, corvée des cadeaux et gueule de bois... c'est un peu tout ça les fêtes de fin d'année.
J'ai donc décidé de vous proposer un article un peu décalé avec une sélection de vidéos et de chansons quelques peu subversives sur Noël.

Et je commencerai par la dernière vidéo de Rémi Gaillard, notre humoriste local, intitulée Fuck Christmas. Elle est sortie vendredi dernier et a déjà été visionnée plus de 700 000 fois. Il faut dire qu'elle est plutôt marrante, comme tout ce que fait Rémi Gaillard :



Je ne sais pas si vous connaissiez la chanson qui accompagne cette excellente capsule. Il s'agit de Petit Papa Noël, d'un groupe de punk-rock français, les Sales Majestés.

Fuck Christmas, ça m'a aussi rappelé une chanson d'Eric Idle (photo ci-contre), un membre des fabuleux Monty Python. Vous allez pouvoir constater que son humour tout britannique est digne de la troupe comique qui a tant de succès dans les années 70 et 80 :



La chanson suivante aurait pu être l'œuvre des Monty Python mais c'est à Matt Mulholland qu'on la doit, un jeune néo-zélandais qui a visiblement un problème avec Noël si l'on en juge par les vidéos qui sont sur son site Web et notamment celle-ci (vous allez voir, il ne s'est pas trop foulé pour les paroles...).



La fin de cet article, je la dédie à mon ami Max. En effet, il adore le style de Mats Söderlund, un mannequin suédois qui s'est reconverti dans la "chanson" sous le pseudo de Günther.
Il s'est fait connaître avec Ding Dong Song en 2004 et l'année suivante, dans le même style, il a composé une super chanson de Noël, The Christmas Song (Ding Dong):



Evidemment, Günther parodie des chanteurs allemands des années 1980. Ses sympathiques choristes s'appellent les Sunshine Girls. Il a aussi fait un duo avec Samantha Fox, Touch Me, qui est une reprise du méga tube de la chanteuse (je vous conseille de regarder le clip, c'est énorme !!!).

Le plus marrant, c'est que Günther s'est fait parodier à son tour en 2006 par une équipe d'humoristes français sévissant sur Canal +. Il s'agit de Radio +, plus connu depuis quelques années sous le nom d'Action discrète.
Do you want my Père Noël ?



Sur cette superbe chanson, je vous souhaite à mon tour un Merry kiss my ass !!!

mercredi 22 décembre 2010

L'apéro du vendredi !!!

Je voudrais souhaiter la bienvenue sur la blogosphère à un petit nouveau : L'apéro de vendredi. Ce blog qui vient de naître est l'œuvre de deux montpelliérains qui ont la quarantaine (ou presque) et qui souhaitent partager avec leurs concitoyens les expériences de tous les jours et surtout de fin de semaine, positives comme négatives, dans cette ville formidable.

Je suis un peu mal à l'aise pour faire l'article (c'est le cas de le dire) de ce blog car je suis l'un de ces deux quadras. En fait, je suis celui qui n'a pas encore 40 ans...
Mon compère Yannick, le vrai quadra du binôme, a eu cette bonne idée lors d'un de nos apéros du vendredi et a su me convaincre, non sans mal, de le suivre dans cette petite aventure.

Depuis quelques mois, nous nous retrouvons chaque fin de semaine pour boire un verre, faire une bouffe et surtout refaire le monde.
Ce blog est donc, avant tout, une histoire d'amitié puisque Yannick et moi, nous nous connaissons depuis près de 30 ans. Nous nous sommes retrouvés à Montpellier il y a quelques années et depuis, nous évoluons dans cette ville agréable, mais pas toujours évidente quand on ne la connait pas bien (et quand on la connait bien aussi d'ailleurs...).

L'apéro du vendredi a donc pour ambition de brosser le portrait de Montpellier, en tout cas du Montpellier que nous connaissons et dans lequel nous évoluons tous les deux. Dans cette ville aux multiples facettes, nous nous proposons, Yannick et moi, de vous en faire découvrir ou redécouvrir quelques unes.

Pour conclure en musique, je vous propose un morceau du groupe montpelliérain le plus connu dans le monde, Rinôcerôse :



Bienvenue à L'apéro du vendredi !!!

lundi 20 décembre 2010

Fly me to the moon...

En cette période de fêtes de fin d'année, j'avais envie de vous proposer un article sur la chanson de crooner par excellence. Fly me to the moon est un morceau que je trouve superbe et que je me lasse pas d'écouter. Elle a été chantée par de nombreux artistes et notamment pas un des plus grands interprètes, Franck Sinatra himself.

Ce standard du jazz a été écrit par Bart Howard en 1954. Malgré 49 autres chansons à son crédit, ce compositeur américain reste dans les mémoires comme le créateur de Fly me to the moon.

Elle fut d'abord chantée sur scène par Felicia Sanders au Blue Angel, un club de Manhattan dans lequel travaillait Bart Howard. Elle s'intitulait d'abord In Other Words, mais fut rapidement appelée d'après sa première phrase, Fly me to the moon, et changea de titre officiellement quelques années plus tard. Mais ce n'est pas Felicia Sanders qui enregistre la chanson en premier, elle le fera quelques années plus tard, en 1959.
Le premier enregistrement date aussi de 1954 et c'est l'actrice Kaye Ballard qui le réalise :



Comme vous pouvez l'entendre, les premières interprétations de la chanson sont sur un rythme plutôt lent. Deux autres artistes américains, Portia Nelson et Johnny Mathis l'enregistrent également dans les années 50 et, en 1961, vient le tour de Nat King Cole.
Et comme tout ce qu'a chanté le grand Nat King Cole, sa version de Fly me to the moon est magnifique.



Au début des années 60, les enregistrements se multiplient, Dinah Washington, Patti Page, Doris Day... et d'autres aux Etats-Unis. On trouve aussi une version en italien par Connie Francis, en 1962, intitulé Portami con te et également une version espagnole, Llevame a la luna.

Quelques versions instrumentales sont aussi enregistrées à cette époque là, comme celle du batteur de jazz Roy Haynes ou du pianiste Earl Grant. La plus remarquable, selon moi, est celle de Joe Harnell, en 62 également. En effet, il s'agit de la première version bossa nova de Fly me to the moon :



Enfin, c'est en 1964 que The Voice enregistre Fly me to the moon, accompagné de Count Basie. C'est Quincy Jones (photo ci-contre) qui réalise les arrangements de cette nouvelle version, qui devient un succès international et reste la plus connue à ce jour.
Pour la petite histoire, les astronautes d'Appolo 10 l'ont passée pendant leur mission orbitale autour de la lune et Buz Aldrin lui-même l'a écoutée alors qu'il se posait à la surface du satellite de la terre quelques mois plus tard.

Voici la version Sinatra-Basie que l'on trouve sur l'album It Might as Well Be Swing en 1964 :



Et je ne résiste pas à l'envie de vous proposer cette version live avec une orchestration plus riche et surtout avec un Ol' Blue Eyes au meilleur de sa forme :



Sinatra enregistrera à nouveau Fly me to the moon en 1994 pour son album Duets II. Cette dernière version de sa carrière est en duo avec le pape de la bossa nova, le grand, l'unique Antonio Carlos Jobim qui décèdera quelques mois après la sortie de l'album :



Surfant sur le succès de la version de Sinatra, un autre crooner bien connu, Tony Bennett, en enregistre une version en 1965 mais avec beaucoup moins de succès. Il continuera cependant à la chanter tout au long de sa carrière. Je vous propose une superbe interprétation, assez récente :



Évidemment, depuis les années 60, on compte des dizaines de reprises de Fly me to the moon. Je vous en ai sélectionné quelques unes, à commencer par une version instrumentale du canadien Oscar Peterson en 1970 qui confirme que le morceau a bien sa place parmi les grands standards du jazz :



Un an plus tôt, Bobby Womack en avait fait une version très personnelle et, bien sûr, plutôt soul :



C'est à la même période que Tom Jones en fera également une version. Dans la vidéo qui suit, vous pourrez voir un mix entre un clip très kitch tourné en 1969 (le ridicule n'a jamais effrayé le crooner gallois) et un extrait de concert de 2007.



En 1985, on retrouve une superbe version de Fly me to the moon sur l'album posthume de Marvin Gaye, Romantically Yours :



Des artistes français y sont également allé de leurs adaptations. Certaines en français, comme Les Compagnons de la Chanson, en 1964, avec En d'autres mots ou Julien Clerc, en 2003, avec Volons vers la lune. Certains l'ont aussi reprise dans la langue d'origine, comme notre crooner national, Dany Brillant :



Je conclurai avec une version féminine que j'apprécie, celle de la canadienne Diana Krall :



Fly me to the moon, Let me play among the stars...

vendredi 17 décembre 2010

Attention, Gojira arrive !!!

Je ne sais si vous vous souvenez mais en janvier dernier, j'avais poussé un coup de gueule contre les baleiniers japonais qui avaient éperonné l'Ady Gil (photo ci-contre), le dernier né de la flotte de l'ONG Sea Shepherd, un navire avant-gardiste extraordinaire.

Et bien presque un an après, l'organisation de lutte contre la chasse à la baleine nous présente un nouveau bateau intercepteur, tout aussi fou, le Gorija.
Gorija est le nom, en japonais, du monstre géant Godzilla. Je le trouve vraiment bien choisi car ce nouveau vaisseau des mers est tout bonnement monstrueux (photo ci-contre).

Le bolide vient d’être fièrement dévoilé par l’association Sea Shepherd qui traque sans relâche les baleiniers japonais dans les eaux de l’Antarctique. Il s'agit d'un monocoque à moteur de 33 mètres, doté de deux foils pour le stabiliser. Il est léger et suffisamment rapide pour poursuivre les navires japonais. Le directeur australien de Sea Shepherd, Jeff Hansen, précise : "Nous n’allons pas révéler la vitesse qu’il peut atteindre. Nous disons juste qu’il est plus rapide qu’un bateau harponneur".

En ce qui me concerne, je trouve son design purement démoniaque. Voici une vidéo de présentation qui vous permettra d'admirer la fluidité avec laquelle le Gorija évolue sur les flots :



Gojira rejoindra les deux autres bateaux de l’association, Bob Barker et Steve Irwin, pour leur campagne de l’été austral, à la poursuite des baleiniers japonais.

Juste un petit rappel : la pêche commerciale à la baleine est interdite par la Commission baleinière internationale (CBI) mais les Japonais tuent chaque année des centaines de cétacés au nom de la recherche scientifique, une pratique tolérée par la CBI, bien que la chair des cétacés termine sur les étals nippons.
Une réunion de 24 pays favorables à la pêche à la baleine s’est tenue dernièrement au japon, pour mettre au point une campagne commune visant l’abrogation de l’interdiction de la pêche commerciale. Ces débats ont eu lieu juste avant le départ de la flotte baleinière nippone pour les mers du Sud. Des journaux ont rapporté que des garde-côtes japonais, armés, pourraient embarquer sur les bateaux de pêche pour intervenir en cas d’attaque des écologistes. Ça promet...

Pour terminer en musique, je vous propose un groupe français de métal qui porte le même nom que le navire, Gojira. Et ce n'est pas tout à fait un hasard puisque le groupe, originaire des Landes, est engagé dans la sauvegarde de la planète. Il est en train d'enregistrer un E.P. de 4 titres dont la totalité des bénéfices sera reversée à l'association Sea Shepherd.
C'est donc pour la bonne cause que je poste sur mon blog, pour la première fois (et sans doute la dernière), un morceau de death metal, Ocean Planet, joué lors d'un live à Toronto :


mardi 14 décembre 2010

Love Will Tear Us Apart ... again !!!

L'autre jour, je suis tombé sur la vidéo d'une adaptation de Love Will Tear Us Apart par Nouvelle Vague lors d'un concert à Vienne, le 19 novembre, dans le cadre du Electronic Beats Festival.

Je l'ai adorée et ceci pour plusieurs raisons. D'abord, la lumière et les cadrages sont superbes. Ensuite, j'aime beaucoup ce groupe français que j'ai vu en concert au mois d'octobre. Et puis, c'est la belle Mareva Galanter, Miss France 1999, qui l'interprète avec sa jolie petite voix. Et surtout, je kiffe cette chanson de Joy Division et j'ai décidé de lui consacrer cet article.

Mais avant, voici la fameuse vidéo :



Love Will Tear Us Apart a été écrite en août 1979 et jouée en live par Joy Division lors d'une tournée au Royaume-Unis durant l'automne de cette même année. Elle a été enregistrée en novembre 1979 dans le cadre d'une des célèbres John Peel Sessions dans les studios de la BBC. Mais ce n'est pas cette version qui sort en single en avril 1980, un mois avant le suicide de Ian Curtis, chanteur du groupe, mais un enregistrement réalisée au début de l'année 80.

Elle restera l'unique gros tube de Joy Division. Bizarrement, elle ne figure pas sur le second album du groupe, Closer, sorti en juillet 1980.



Les paroles de la chanson évoquent la vie amoureuse complexe de Ian Curtis (photo ci-contre) et le déchirement qu'il éprouve entre son épouse Deborah et sa maîtresse Annick. Dépressif, il mettra fin à ses jours en se pendant le 18 mai 1980, à l'âge de 23 ans, en écoutant l'album The Idiot d'Iggy Pop, selon la légende.
Sur sa tombe est gravé "Love Will Tear Us Apart ".

Love Will Tear Us Apart est une des seules chansons dans lesquelles Ian Curtis joue de la guitare (de manière minimaliste, certes), comme on peut le voir sur cette rare vidéo live :



Avec Love Will Tear Us Apart, on se trouve à un carrefour musical, la fin du punk avec une ligne de basse agressive en intro, les prémices de la new wave pour l'influence synthétique et de la cold wave pour la voix et le style désenchanté de la chanson.
Le synthétiseur de Bernard Sumner (photo ci-contre) et les arrangements de Martin Hannett préfigurent le son des années 1980.

On retrouve Bernard Sumner, à la tête de New Order, le groupe qu'il forme avec les membres restant de Joy Division, Peter Hook et Stephen Morris, après la mort de Ian Curtis. Gillian Gilbert, la compagne de Stephen Morris les rejoindra à la fin de l'année 1980.
New Order attendra 18 ans, après le décès du leader de Joy Division, pour reprendre Love Will Tear Us Apart :



Vous vous en doutez, je vous ai sélectionné quelques reprises sympa de cette magnifique chanson parmi les dizaines qui existent.
Tiens, essayer de deviner quel est le groupe qui interprète cette version. C'est assez facile, leur son est assez caractéristique, comme la voix du chanteur échevelé d'ailleurs (ça c'est un indice...).



Dans un style très différent de Cure (vous aviez deviné, non ?), j'aime bien la version de Calexico :



Mais je préfère encore celle de Paul Young. C'est dommage qu'on n'entende plus le chanteur britannique, j'avais tellement aimé Come back and stay en 1983 :



Plus récemment, Love Will Tear Us Apart a été reprise par Nada Surf ; une version assez proche de l'originale :



Pour terminer, je vous propose une vidéo amateur, tournée dans un concert, et qui vaut le détour. Il s'agit d'un groupe que j'ai vu très récemment en concert, Arcade Fire, en duo avec un petit groupe irlandais qui fait plein de reprises. Malgré la qualité moyenne de la vidéo, vous devinerez sans difficulté de qui il s'agit :


samedi 11 décembre 2010

Tempête en décembre... t'en chies en janvier !!!

Désolé pour ce dicton détourné mais il m'est venu à l'esprit suite aux évènements climatiques qui ont paralysé notre capitale cette semaine. C'est incroyable comme 10 centimètres de neige peuvent bloquer toute une ville et surtout monopoliser l'attention des médias pendant plusieurs jours.

Comme s'il ne se passait plus rien dans le monde. Comme si les parisiens, "pris en otage" par la soi-disant incompétence des services publics en matière de gestion de tempête de neige, étaient plus importants que la situation politique et sanitaire en Haïti, que la situation ubuesque en Côte d'Ivoire et j'en passe...

Et le pompon, c'est notre premier ministre qui met tout ça sur le dos de Météo France. Il a pas mieux à faire que de s'occuper de la pluie (de la neige, en l'occurrence) et du beau temps celui-là ? Les pauvres météorologues, en matière de précaution, ils font pourtant des excès de zèle .

Pour illustrer tout ça, je vous propose la prestation d'une nouvelle présentatrice météo québécoise, en visite à Paris cette semaine. Son style est assez différent de celui de Charlotte Le Bon, mais il vaut le détour tout de même. J'aime particulièrement son expression "Neige de fif".



Vous avez bien sûr reconnu l'excellente Michelle Blanc, blogueuse et spécialiste du Web marketing.

Pendant ce temps là, à Montpellier, il fait beau...
Mercredi, nous avons même eu un temps printanier qui m'a permis de déjeuner en terrasse avec une amie. En revanche, depuis jeudi, les températures ont nettement baissées et j'ai eu l'occasion de le constater le soir même au stade de rugby où j'assistais au match Montpellier - Bourgoin, dans le cadre du Challenge européen. Au passage, je remercie mon ami Sam pour son invitation.

J'ai eu un peu froid. Mais ça valait le coup car mon équipe favorite (sans ses cadres) a largement battu une équipe de Bourgoin assez faible, il faut le dire. Il n'y avait pas foule au stade Yves du Manoir car, en plus du froid, l'enjeu sportif de cette "petite" coupe d'Europe est assez limité. Mais j'ai tout de même passé une excellente soirée avec mes amis et nous avons vu du beau jeu.
Seul bémol, notre jeune demi de mêlée, Benoit Paillaugue, s'est fracturé le pouce à la 7ème minute. Il avait été le héros du précédent match de coupe d'Europe contre Newcastle en octobre et constitue une excellente doublure de Julien Thomas, le titulaire du poste.

Malgré cet incident, Montpellier a surclassé son adversaire et le match s'est terminé sur un score de 39 à 14. Les montpellierains ont marqué 4 essais et quelques pénalités en plus. Le buteur argentin Martin Bustos Moyano (photo ci-dessus) a été assez efficace, comme d'habitude, et a laissé la dernière pénalité au jeune Raphaël Lagarde, 3ème ouvreur de l'équipe.
Vous pourrez voir tous les essais de Montpellier, quelques pénalités, la sortie de Paillaugue et de belles actions sur la vidéo que j'ai concoctée pour vous :



A la mi-temps, le score était de 16 à 14 pour Montpellier. Les bergaliens n'ont donc marqué aucun point en seconde période. Il faut dire qu'en général, Montpellier est intraitable en 2ème mi-temps.

Je suis vraiment heureux de voir la dimension qu'a prise notre équipe en quelques mois grâce à son duo d'entraineur, Eric Béchu et Fabien Galthié. Il ne faut pas s'enflammer mais le Montpellier Rugby commence à jouer dans la cour des grands et ce n'est pas désagréable.
Si seulement, nous pouvions accéder à la H Cup la saison prochaine, cela nous donnerait de beaux matchs à aller voir. Imaginez Montpellier - Leicester ou Montpellier - Munster... le bonheur !!!

Pour boucler la boucle avec la météo et terminer en musique comme il se doit, j'aurais pu choisir le fameux tube de Carlos, Senor Meteo, mais je préfère de loin une chanson plus ancienne, interprétée par la grande Ella Fitzgerald, Stormy Weather :

jeudi 9 décembre 2010

Let's Dance... again !!!

Le mois dernier, je vous ai proposé un article sur Let's Dance, le tube planétaire de David Bowie sorti en 1983 sur l'album du même nom. En rédigeant cet article, et notamment en faisant des recherches sur les reprises de la chanson, je me suis rendu compte que la danse était un thème récurant dans les tubes des 80's. Il y a même tout un tas de morceaux anglo-saxons qui contiennent les mots "dance" ou dancing" dans leur titre.
J'en ai sélectionné 10 que j'ai particulièrement aimées et que j'aime toujours. Je vais vous les proposer dans l'ordre chronologique.

D'ailleurs, j'ai un peu triché car la première est sortie dans les 70's, précisément en 1979. Il s'agit de Dance This Mess Around de l'excellent groupe américain The B-52's. Je ne pouvais pas ne pas la mentionner. En effet, j'ai beaucoup dansé sur son rythme entrainant, bien longtemps après sa sortie, ainsi que sur les autres morceaux de l'excellent premier album du groupe, Rock Lobster et surtout Planet Claire.
Rappeler vous de leur new wave colorée :



En 1980, le groupe de punk rock britannique, Generation X, sort un single qui figurera en 1981 sur leur dernier album, Kiss me deadly. Mais la chanson ne connaîtra un réel succès que quelques mois plus tard quand elle sera reprise par le leader du groupe qui entame un carrière solo. Le chanteur s'appelle Billy Idol et la chanson Dancing with Myself, ce sera son premier gros succès.

Idol propose un version un peu plus pop que l'originale mais elle reste tout de même assez pêchue, j'adore !



L'enchainement n'est pas évident, mais en 1982, Kool and the Gang nous invitaient à danser avec Let's go dancing. A l'époque, j'étais un peu jeune, mais j'aimais bien Kool and the Gang.



Un tube bien sympa, que j'ai réécouté avec plaisir le 3 juillet dernier au FestiVoix où Kool and the Gang se produisait. Une bonne soirée passée avec Tonton Alex et sa petite famille, que je salue. En souvenir de ce bon concert et surtout de ce génial FestiVoix, voici la vidéo que j'ai tournée de ce live :



Je ne sais pas si vous vous souvenez de l'émission de télé de Sydney, en 1984, H.I.P. H.O.P., entièrement consacrée à la culture hip-hop. Et bien, la chanson suivante me fait immédiatement penser à ce programme.

En 1982, Keith Rodgers, musicien new-yorkais et animateur d'une émission radio consacrée au rap rencontre Jacques Morali et Henri Belolo, les producteurs (français) du groupe Village People. Les trois compères s'associent avec trois New-Yorkais spécialistes de breakdance et sortent un titre qui connaîtra un succès phénoménal, Street dance.
Je me souviens que ce titre, et son clip, ont fait l'effet d'une bombe quand ils ont débarqué en France en 1983.



Quand je suis arrivé en classe de seconde, en 1986, je suis tombé sur un prof d'anglais un peu spécial qui nous faisait travailler sur les textes des chansons d'un album de Bruce Springsteen sorti deux ans plus tôt, Born in the USA. C'était plutôt sympa. Pourtant ce prof n'était pas tout jeune. En effet, il avait mon père comme élève plus de 20 ans auparavant.

De ce superbe album du Boss, qui fit un énorme carton en 1984 et l'année qui suivit, furent extraits pas moins de 7 singles qui furent tous des succès planétaires, comme la très entrainante Dancing in the Dark :



Vous vous souvenez d'Ultravox ?
Non ? Pourtant c'est un groupe qui a marqué la fin des 70's et les 80's avec son mélange de pop électro et de new-wave très britannique. En 1984, le groupe sort un de ses singles qui aura le plus de succès, Dancing With Tears in My Eyes. Ce tube se placera dans les 10 premières places de la plupart des Hit Parades européens.
Pour moi, il est assez représentatif de la new wave britannique, de bonne qualité, qui essayait de se faire une place, dans les 80's, au milieu des grosses productions américaines à la Michael Jackson, ou à la Springsteen.



En 1985, on retrouve David Bowie, avec son pote Mick Jagger, en train de danser dans la rue. Dans le cadre du méga concert de charité Live Aid, les deux compères reprennent un vieux tube de Martha and the Vandellas datant de 1964. Cette chanson écrite par Marvin Gaye, William Stevenson et Ivy Jo Hunter a été reprise par de nombreux artistes avant que les deux superstars anglaises ne se l'approprient. On compte par eux les Kinks, The Mamas & the Papas, Little Richard, Grateful Dead ou encore Van Halen.

Je trouve la reprise de Jagger et Bowie très sympa, très gaie, très dynamique... très 80's, en somme.



En 1986, Lionel Richie a sorti un superbe album, plein de chansons langoureuses sur lesquelles j'ai du frencher et aussi me prendre ramasser quelques râteaux, Ballerina Girl, Love will conquer all et bien sûr Say you, say me. Mais on y trouvait aussi une chanson beaucoup plus rythmée, qui a donné son titre à l'album, Dancing on the ceiling.
Oui, dansons sur le plafond Lionel !!!



Dans un style très différent, cette même année 1986, Alphaville, groupe de new wave allemand, sort son deuxième album, Afternoons in Utopia. Le premier, sorti deux ans plus tôt, a connu un énorme succès avec des tubes comme Big in Japan ou encore Forever Young. L'album suivant marchera presque aussi bien, notamment grâce à son premier single, Dance With Me :



Je terminerai par une très belle chanson de Sting, They Dance Alone (Cueca Solo), sortie en 1987 sur son deuxième album solo, Nothing Like the Sun. Un album très réussi puisqu'il contient également We'll Be Together et Englishman in New York.
La chanson fait référence au deuil des femmes chiliennes qui dansent la Cueca , la danse nationale du Chili, seules avec des photos de leurs proches disparus. Elle constitue un geste symbolique de protestation contre le dictateur chilien Augusto Pinochet, dont le régime a tué des milliers de personnes entre 1973 et 1990.



On dansait dans les 80's !!!

lundi 6 décembre 2010

Osaka Monaurail... get funky now !!!

Décidément, cet automne est riche en concerts sympa et surprenants. Après Nouvelle Vague, Eric McFadden, Caribou et Arcade Fire, j'ai assisté samedi soir à la performance d'un groupe japonais excellent, Osaka Monaurail.
Cette soirée était organisée dans le cadre des Cosmic Groove Sessions qui proposent deux fois par an une série de concerts très intéressants, comme celui de Soul Jazz Orchestra, auquel j'ai assisté au printemps dernier.

Pour en revenir au concert de samedi, c'est au JAM que ça se passait et c'était blindé. Pas très étonnant car Ossaka Monaurail se produit pour la cinquième année d'affilée dans notre bonne ville et a su créer un rapport privilégié avec le public montpeliérain. Et c'est grâce à Cosmic Groove, qui a été le premier booker en Europe à programmer le groupe nippon en 2006.

Avant de vous présenter le groupe, je vous propose un premier extrait du concert qui vous mettra dans l'ambiance :



Et non, vous ne rêvez pas, c'est bien le James Brown japonais que vous avez vu. Il s'appelle Ryo Nakata et il est à la tête d'un formation de neufs musiciens : un saxo, un trombone, deux trompettes, deux guitares, une basse, une batterie, le chanteur jouant également du clavier (mais ce n'est pas son fort...).

En 15 ans, ces stars nipponnes sont devenues une référence du funk contemporain. Leurs prestations scéniques énergiques très sixties enflamment toutes les scènes occidentales et c'était le cas au JAM samedi soir.
Le concert a commencé à 22h par une intro instrumentale d'un gros quart d'heure orchestrée par le saxo, véritable pilier du groupe :



Ensuite, le chanteur est arrivé sur scène sous les applaudissements du public et s'est lancé dans un show totalement délirant. Ce gars est vraiment habité par l'esprit de James Brown, ça relève quasiment de l'exorcisme. Il se donne à fond et les musiciens le suivent sans sourciller. Tout est réglé comme du papier à musique, au millimètre, tant au niveau du son que des chorégraphies.

D'ailleurs, à ce jeu là, c'est la section cuivre qui est la plus forte, proposant non seulement des pas de danse très sympa mais également des figures avec les instruments comme vous pourrez le voir sur cette vidéo :



Osaka Monaurail est un groupe de scène et tout est prévu pour faire le show. Les musiciens portent tous le même costume sombre très 60's agrémenté d'empiècements pied de poule aux épaules et aux poignets. Les cuivres ont également un petit chapeau noir à la Blues Brothers. D'ailleurs, le groupe japonais n'est pas sans rappeler l'esprit de la formation soul de Dan Aykroyd et John Belushi.

Vous remarquerez que contrairement à mes habitudes, je n'ai pas filmé des chansons entières mais juste des extraits de morceaux. Et pour cause, la plupart des chansons duraient entre 20 et 30 minutes laissant largement le temps à chaque musicien d'y aller de son petit solo.
Voici celui du bassiste qui, avec sa Fender Jazz Bass, proposait un son bien gras et très sympathique :



Osaka Monaurail a été créé en 1992 dans le cadre universitaire, le groupe était à l'origine composé d'une vingtaine de membres venant principalement du même club de jazz. En 1993, après l'université, Osaka Monaurail, alors formé de 13 musiciens, commence à se produire dans les bars et les clubs locaux. En 2000, le groupe sort son premier album What it is...what it was produit par Buddha Brand, célèbre groupe de rap japonais.

Le groupe a aujourd'hui à son actif plus de 5 albums et de nombreuses participations à des compilations. Mais c'est en live qu'il s'exprime le mieux, enchaînant les concerts presque tous les soirs durant une grande partie de l'année.

Ces japonais sont incontestablement des maîtres du funk mais, en bon musiciens, il s'y entendent aussi en matière de blues. Leur guitariste n'est pas vraiment un amateur :



Avec de nombreuses reprises de morceaux de la fin des années 60 et des années 70, on se serait cru, à certains moments dans des épisodes des Rues de San Francisco ou de Starsky et Hutch, ou encore dans des films de la Blaxploitation.

Après une heure et demi de spectacle, le groupe a quitté la scène au moment ou la salle était chauffée à blanc, les musiciens et le public sautant ensemble, au rythme du funk :



Heureusement, le groupe a accepté deux rappels sur scène et a assuré encore 45 minutes de concert dans une ambiance géniale. Le chanteur était toujours à fond et continuait à faire son show avec la complicité des musiciens. Une fin de concert excellente :



Finalement, après 2h15 de spectacles, nos amis japonais sont définitivement sortis de scène et je suis allé me coucher, content de ma soirée.


jeudi 2 décembre 2010

Y a-t-il un pilote dans l'avion ?

Dimanche dernier, Leslie Nielsen, comédien canadien, est mort à l'âge de 84 ans après une carrière bien remplie et pas banale. C'est justement pour ça que j'ai eu envie de lui consacrer un article. En effet, si on le connait surtout pour ses rôles comiques dans les années 80 et 90, il a un nombre impressionnant de films et de séries à son actif, et des plus variés.

Fils d'un officier de la police montée canadienne, Leslie Nielsen est né en 1926 à Regina, la capitale de la province canadienne du Saskatchewan. Il étudie à Toronto puis à New York et fait ses débuts à la télévision dès 1950. Les années qui suivent, il multiplie les apparitions dans les premières grandes séries américaines.

Ses premiers pas au cinéma ont lieu au milieu des années 1950. Très rapidement, il décroche l'un des rôles principaux, celui du commandant Adams, dans un film culte, Planète Interdite. Moi qui suis un fan inconditionnel de science-fiction, je me souviens avec bonheur de ce film que j'ai vu pour la première fois quand j'étais tout petit (pas dans les années 50, je vous rassure). Il m'avait impressionné par ses effets spéciaux et j'avais bien aimé le design de Robby le robot, qui en a inspiré bien d'autres par la suite.
En voici la bande-annonce :



Quelques films suivent mais Leslie Nielsen retourne sur le petit écran. Dans les années 60 et 70, il joue des seconds rôles dans la plupart des séries américaines de l'époque. C'est assez impressionnant, jugez vous mêmes : Rawhide, Les Incorruptibles, Le Fugitif, Les Mystères de l'Ouest, Bonanza, Des agents très spéciaux, Hawaï police d'État, Columbo, M*A*S*H, Les Rues de San Francisco, Cannon, L'Homme de fer, Kojak, Kung Fu, La croisière s'amuse, L'Île fantastique...

On le voit partout ! Son visage devient familier du public mais avec son look très propre sur lui, on ne lui propose pratiquement que des rôles sérieux de policiers, de médecins, ou d'officiers.
Au cinéma, on retient de cette époque son apparition en commandant, encore une fois, dans L'Aventure du Poséidon (1972), un film catastrophe très 70's :



En 1980, la carrière de Leslie Nielsen prend une nouvelle direction avec l'excellente comédie Y a-t-il un pilote dans l'avion ?, un autre film culte. Il montre enfin au public son talent comique en interprétant l'un des rôles principaux, le docteur Rumack, un méde­cin paumé dont cer­taines répliques absurdes deviennent des mor­ceaux d'anthologie.

Il s'agit principalement d'une parodie de À l'heure zéro et d'autres films de catastrophes aériennes, comme la série Airport. Mais on y retrouve des clins d'œil à plein d'autres films de l'époque comme Les dents de la mer, La fièvre du samedi soir, Massacre à la tronçonneuse ou plus ancien comme Tant qu'il y aura des hommes.
Je suis mort de rire rien qu'en repensant à certaines scènes de ce film et notamment celle-ci :



Ensuite, les rôles comiques s'enchaineront pour lui.
En 1982, il incarne pour la première fois le policier gaffeur Frank Drebin dans la série Police Squad. Malgré sa brièveté (6 épisodes), cette série va engendrer une trilogie de films à succès : Y a-t-il un flic pour sauver la reine ? en 1988, Y a-t-il un flic pour sauver le président ? en 1991, et Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood ? en 1994 (L'agent fait la farce 1, 2 et 3 au Québec).

Par la suite, il enchainera les rôles dans d'autres films comiques et parodies plus ou moins réussis. Je préfère rester sur l'image de Frank Drebin, ce flic complètement à côté de la plaque, imbécile et maladroit mais éperdument amoureux de Jane Spencer, interprétée par Priscilla Presley.



RIP Leslie !!!
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