mardi 31 août 2010

Fred Pellerin... Silence !!!



Quelle magnifique chanson, extraite de l'album d'un artiste mauricien dont j'ai du mal à me passer en ce moment tant je suis tombé sous le charme.
Je vais encore vous faire un article sur un artiste mauricien. Mais cette fois, ce n'est pas un artiste que j'ai vu au FestiVoix ou à SHOWTIME. C'est juste un artiste que j'ai découvert assez récemment et que j'apprécie de plus en plus. Il s'agit de Fred Pellerin.

Alors, qui est Fred Pellerin ? Il s'agit d'un jeune homme de 34 ans, natif de
Saint-Elie-de-Caxton, village de Mauricie, situé à 45 minutes au nord-ouest de Trois-Rivières.
J'insiste sur son âge car, sa voix et son répertoire m'ont laissé penser, lorsque je ne le connaissais pas vraiment, qu'il était beaucoup plus âgé. Quant à sa bourgade natale, elle est très importante dans sa carrière, comme vous allez le voir.

J'ai tout d'abord entendu parler de Fred Pellerin grâce à Facebook. En effet, certains de mes amis trifluviens postaient régulièrement des vidéos ou des infos sur ses spectacles. Mais c'était essentiellement, Fred le conteur qui était mis en avant.
Moi, les conteurs, a priori, c'est pas vraiment mon truc et je n'ai pas fait l'effort de visionner les vidéos ou de me rencarder sur le gars.
Dommage, car j'aurais découvert un conteur talentueux et plein d'humour. Voici un extrait d'un de ses spectacles à Paris en 2008 :


Comme vous avez pu le constater, ses histoires ont comme cadre son village natal de Saint-Élie et
mettent en scène des personnages de l'endroit. Il dit tenir ses contes, ou du moins s'être inspiré, des histoires de sa grand-mère ou des autres habitants de Saint-Élie-de-Caxton.
Sur ce lien, vous pourrez le voir en train de faire visiter son village.

Fred est vraiment attaché à son terroir et le met en avant dès qu'il le peut. C'est sans doute pour cette raison qu'il a été lauréat régional du prix de la Personnalité Touristique 2010, en mars dernier, aux Grands Prix du Tourisme de la Mauricie organisés par Tourisme Mauricie.
Il était en tournée en France lors de la cérémonie de remise des Prix et a enregistré un message vidéo pour l'occasion :


Fred Pellerin est souvent en tournée en France (malheureusement, pas souvent dans le sud...) et je vous propose une interview lors d'un de ses passages dans notre pays. Il y explique sa démarche de conteur et en quoi il pense qu'elle est sans doute universelle.


Quant à moi, je l'ai vraiment découvert, cet été, en tant que chanteur. C'était le soir de mon arrivée au Québec, chez Anita et Michel. Ce
dernier m'a fait écouter le disque que Fred a réalisé avec son frère Nicolas en 2007.

Il s'agit d'un album de musique folklorique, assez proche de notre musique bretonne. J'ai bien aimé et je ne suis pas le seul puisque le disque a reçu le Felix de l'album traditionnel de l'année en 2008.

Voici un extrait de la cérémonie, où l'on retrouve les deux frères, suivi d'une des chansons du disque en live :


Trois jours
après ça, Michel et Anita m'ont offert le premier album solo de Fred, Silence, sorti à la fin de l'année dernière (ils sont trop sympa Anita et Michel !).

Je dois avouer que je n'ai pas accroché immédiatement. Mais, de retour en France, je l'ai laissé dans ma voiture et je l'ai écouté tout l'été. Et je ne peux plus m'en passer...


Voici une vidéo tournée lors du lancement de l'album. Fred y explique la genèse de
Silence :


J'écoute l'album au moins une fois par jour (j'ai passé pas mal de temps dans ma voiture ces derniers temps...). Toutes les chansons sont superbes mais j'ai tout de même mes préférées.

D'abord, il y les reprises. Pour commencer, celle dont il parle dans la vidéo précédente,
Mille après Mille, chanson populaire québécoise qui appartient au répertoire "country". Je trouve les paroles superbes et l'interprétation de Fred excellente.


Mais dans la catégorie reprise, il y a encore plus beau. J'adore cette version de
Le petit garçon, chanson popularisée par Serge Reggiani ; je la trouve même mieux que l'original :


Les chansons originales sont tout aussi belles. En plus de
La Douleur, que je vous ai proposée en introduction de cet article, j'aime beaucoup Au commencement du Monde :


Pour terminer, je vous propose ma toune préférée, Là-bas, je la trouve tellement québécoise !!!
Avant de vous la passer, voici une vidéo avec Renée Houle, co-auteure de la chanson, qui nous raconte sa création.


Et voici cette toune que j'adore :


Merci Fred pour ce magnifique album et merci Michel de m'avoir fait découvrir cet artiste talentueux.

En conclusion, je voudrais signaler qu'une autre artiste mauricienne lance sont deuxième album cet automne, l'amie Fabiola Toupin. Il est en pré-vente sur ce site pour seulement 20 $. Alors, il n'y a pas à hésiter...

samedi 28 août 2010

Ma cabane... en Limousin !!!

Comme je vous le disais en introduction de mon précédent article, j'ai passé deux jours avec mon ami Thomas, Directeur-adjoint du FestiVoix, venu passer deux semaines en France pour voir sa famille et ses amis français.

Enfin, plutôt un jour et demi car, rentré de la Costa Blanca le samedi soir (après 800 km de route), j'ai repris ma super voiture le dimanche midi pour 600 km de plus afin de retrouver Thomas en fin d'après-midi à Limoges, ville où il sévissait lorsque nous nous sommes rencontrés, il y a une dizaine d'année. Et j'en suis reparti le mardi matin... Ce fut bref, mais intense, comme on dit.

Arrivé dans la capitale du Limousin, j'ai rejoint Thomas et deux amies de Limoges, Sylvie et Fanny.
Nous sommes repartis illico, tous les quatre dans la Creuse, vers La Souterraine, à côté de Saint-Pierre-de-Fursac plus exactement. C'est là que vit un autre ami de Thomas, Lucien, avec sa compagne Catherine.

Ils nous ont accueilli très gentiment dans la superbe maison qu'ils occupent au centre du hameau et nous avons passé une soirée géniale, très conviviale.

C'était un peu une soirée d'anciens combattants qui se remémorent de vieux souvenirs, professionnels et plus personnels, mais toujours sympa. On s'est bien marré.

Il faut dire que Lucien est un sacré numéro. C'est un artiste. Il est créateur de mobilier contemporain en châtaignier. Son entreprise, Lou Fagotin, produit du mobilier d'intérieur ou d'extérieur pour clients français et surtout étranger, souvent professionnels (décorateurs, hôtels, boutiques...).

Il a d'ailleurs installé, tout autour de sa maison, des petits espaces de vie, avec son mobilier, où l'on peut s'installer pour discuter entre amis.

Mais Lucien, jamais à court d'idées, a développé une autre activité. Possédant une réelle culture de l'accueil, comme nous avons pu le constater, il héberge, de manière un peu insolite, les touristes de passage ou les personnes ayant envie de faire un bref retour à la nature.
Il met à la disposition de ses hôtes plusieurs types d'hébergements.

Cela va du gîte traditionnel au bivouac le plus original. Avec les amis, nous avons choisi un intermédiaire, plutôt classique, car nous étions un peu maganés et il nous était difficile de nous aventurer trop loin dans la forêt creusoise où se trouvent les cabanes que je vous présenterai par la suite.

C'est donc dans le chalet qui jouxte la maison de Lucien que nous avons passé la nuit.
Avec sa piscine et son sauna, il est vraiment charmant.

Le lendemain matin, Lucien nous a fait faire le tour de sa propriété. Et là, je dois dire que nous sommes tous tombés sous le charme.

C'est donc un concept de cabanes au milieu des arbres qu'il a développé depuis quelques années. Il a appelé ça Les Folies D'Amédée, car il est vrai que c'est un peu fou et que cela peut rappeler les pavillons que les aristocrates faisaient bâtir dans leurs parcs entre le XVIIième et le XIXième siècle, et en l'honneur d'un de ses oncles qu'il aimait bien et qui s'appelait Amédée.

Lucien nous a donc fait prendre un petit chemin pentu, à travers un bois pour nous montrer ses différentes Folies, et différentes elles le sont. A commencer par le Cocon, perché dans un arbre, dans lequel l'ami Thomas n'a pas pu s'empêcher de grimper. Recouvert de peau de vache, il est parfaitement étanche et une nuit passée dedans doit procurer des sensations plutôt originales.

Pour ma part, j'ai bien aimé la suivante, toute en châtaigner, avec un côté contemporain très esthétique. Je m'y verrais bien passer une belle nuit d'été en amoureux.

Je ne peux pas toutes vous les montrer car il y en a une dizaine mais nous avons également bien apprécié, dans un style très différent, la cabane importée de Lituanie avec sa petite cheminée centrale. Elle fait assez maison de conte de fée...

Elle se situe en contrebas du bois, au bord d'une petite rivière. Et, cerise sur le gâteau, elle est juste à côté d'un petit sauna, qui doit être bien agréable.

Un peu plus haut, se trouve la cabane du trappeur que nous n'avons pas pu visiter car elle était occupée ainsi qu'un autre logement un peu anachronique mais tellement sympathique, une petite roulote.

Bref, tout cela m'a bien donné envie de revenir passer un petit week-end au vert. Et croyez-moi, c'est un exploit car je ne suis vraiment pas très campagne.

Si vous aussi, vous passez dans le Limousin et qu'un petit retour à la nature vous tente, vous trouverez toutes les informations nécessaires sur le site Web de Lou Fagotin.

Merci encore Lucien pour ce bon moment passé dans ton petit monde, j'y reviendrai avec grand plaisir !

Comme vous le savez, chers lecteurs, je termine presque toujours mes articles en musique. Et là, une seule chanson me vient à l'esprit, elle est à toi cette chanson Lucien...



Au fait, l'après-midi, nous avons fait un petit tour dans le centre-ville de Limoges et nous sommes tombés sur cette affiche. Thomas et moi, nous nous sommes dit que le monde était bien petit et surtout, que les Limougeauds avait vraiment de la chance de pouvoir applaudir ce super groupe québécois, passé au FestiVoix 2009.
Alors, le 30 septembre, soyez nombreux au centre culturel John Lennon pour Misteur Valaire, c'est d'la balle !!!

Moi, je n'y serai certainement pas car j'en ai un peu raz-le-bol de faire des kilomètres. Après une escale dans ma Lozère natale. Je suis rentré à Montpellier jeudi pour profiter de mes derniers jours de vacances... Lundi, c'est la rentrée et, après un été aussi formidable, ça va être dur dur de reprendre !!!

mercredi 25 août 2010

Ola, qué tal ?

Chers lecteurs, me voici de retour sur la toile après une grosse dizaine de jours déconnecté. Je dois dire que ça fait du bien de décrocher un peu de l'ordi.

Depuis mon dernier article, j'ai fait plein de choses et de kilomètres... plus de 3000 ! Dimanche et lundi, j'étais en Limousin pour retrouver Thomas, mon ami trifluvien et Directeur-adjoint du FestiVoix, mais je vous parlerai de ça dans mon prochain article.

Aujourd'hui, je vais vous parler de mon séjour sur la Costa Blanca la semaine dernière, à Dénia plus exactement. C'était super top !!! Je ne vais pas vous raconter la semaine merveilleuse, passée avec de très bon amis et leurs enfants car ce ne serait pas intéressant.

En effet, nous avons enchaîné, piscine, plage, apéro, pétanque, barbecue, piscine, barbecue, pétanque, piscine, balade en bateau, apéro... une semaine très dure ! Nous nous sommes tout de même baladés un peu dans la ville et aux alentours et c'était très agréable.

Dénia est un petit port très sympa, au pied d'une petite montagne qui retient les nuages et procure un climat à la fois doux et humide. La ville est assez touristique mais il ne s'agit pas d'un tourisme de masse, la plupart des locations étant des villas ou des appartements dans de petites résidences. Les touristes sont principalement espagnols et français.

La vieille ville est composée de petites ruelles et placettes aux maisons multicolores. C'est charmant, notamment la place Sant Antoni avec ses terrasses de café où il est si agréable de boire un verre.

Les ruines d'un château dominent la ville mais seuls quelques courageux (dont je ne faisait pas partie) y sont montés.
Quant aux alentours, ils sont très jolis. Paysages méditerranéens, vallonnés, avec de petites routes sinueuses bordées de pins, de citronniers, et de palmiers...

La vidéo suivante, que j'ai tournée en arrivant à Jàvea, station balnéaire voisine de Dénia, vous donnera une idée des paysages de la Costa Blanca et des ruelles typiques de ses villes :



Au sud de Jàvea, nous sommes tombés sur une côté escarpée, découpée, formant plusieurs caps, absolument sublime. Quelques villas splendides, avec piscine à débordement surplombant la falaise, se fondent dans ce cadre idyllique.

Du Cap de la Nao, où nous nous baladions, nous avons aperçu une petite crique, de l'autre côté de la baie, vers laquelle nous nous sommes dirigés et avons passé une fin d'après-midi plus qu'agréable. Il s'agit de la plage de Portixol.

Nous avons également beaucoup apprécié la vieille ville d'Altea, encore plus au sud. Ses ruelles étroites et tortueuses aux maisonnettes blanches sont tout simplement magnifiques.

Nous nous sommes promenés dans ce labyrinthe immaculé, où une exposition de peintures, accrochées sur les façades, ainsi que des décorations de fêtes, amenaient un peu de couleur.
Couleur qui, d'habitude, provient uniquement du bleu vif des dômes des églises.

Cela contraste avec Benidorm, qu'on aperçoit d'Altea, et de son enchainement de buildings énormes défigurant le paysage, comme vous pouvez le constater sur la photo ci-contre.

Finalement, cette côte est assez contrastée, entre les paysages superbes, les vieilles villes aux ruelles charmantes et le béton de certaines stations balnéaires.

Le contraste le plus flagrant, nous l'avons vu à Calpe. Son Peñón de Ifach, sorte de Pain de Sucre local, surplombe la baie de façon majestueuse. Baie, malheureusement affublée d'hôtels et autres tours hideuses...

Bref, une impression très positive de la Costa Blanca, à condition d'éviter les coins bétonnés.

Et puis, il faut que je vous parle de notre maison. La villa Santa Maria. La aussi, un vrai contraste à elle toute seule.

Les points positifs : l'immense piscine, le terrain gazonné avec les grands palmiers, la vue sur la mer et sur le château de Dénia, la proximité du centre et du port...

Le point négatif : la déco !!!
Les propriétaires, visiblement allemands, ont des goûts germaniques old style, c'est à dire totalement quétaines, voire un peu limites...
Pour preuve, les deux magnifiques statues d'aigle trônant de part et d'autre du portail.

Je ne vous parle pas du mobilier plus que rustique et des photos des petits enfants, blonds, accrochées au mur du salon.
Mais le summum du kitsch se trouvait dans ma chambre. Là, j'ai vraiment compris pourquoi le terme "kitsch" vient de l'allemand. Admirez cette magnifique tapisserie de cheval... n'est-ce pas ENORME ???

Quoique les deux dauphins surveillant l'angle de la piscine ne sont pas mal non plus dans leur genre. J'ai pris des dizaines de photos de ce style mais je vais vous les épargner.
Je ne sais pas si vous supporteriez la table de jardin en plastique à laquelle on a ajouté un carrelage maison tout à fait discret ou encore l'hippocampe en faïence décorant la douche d'extérieur...

Pour conclure cet article en musique, comme il se doit, je vous propose une toune sur laquelle les enfants avaient pris l'habitude de danser, tous les soirs après le repas. Et j'avoue que les grands se laissaient également prendre à son rythme endiablé. Merci au film Madagascar d'avoir remis à la mode cet excellent morceau :

vendredi 13 août 2010

Socalled... et bonnes vacances !!!

J'étais en congés cette semaine et je pensais avoir plein de temps pour vous concocter des articles d'enfer... Et puis, les journées se sont enchaînées, à vitesse grand V, remplies de plage, de barbecues, de terrasses de restau et d'un tas d'autres activités très sympathiques.

J'ai même eu la visite des mes amis Anita et Michel, de Montréal et Monique et Arturo de Saint-Jérôme. De passage dans le sud de la France avant d'aller en Corse (les chanceux), ils ont fait une halte à Montpellier et nous avons fait un barbecue sur ma terrasse.
C'était vraiment l'fun de les revoir après le super week-end passé avec eux à Outremont et dans le chalet des Laurentides. Ce fut bref mais intense, il font partie des amis que je retrouverai toujours avec plaisir, au Québec ou ici... bonne fin de vacances les amis !!!

Finalement, je ne me suis pas trop consacré à mon blog cette semaine. Ce n'est pas grave, ça me permet de tenir la promesse faite à une amie, de rédiger un petit post sur un artiste québécois très intéressant, à savoir Socalled.

J'imagine que mes lecteurs québécois le connaissent mais je ne suis pas certain que ce soit le cas de tous mes lecteurs français. Quand Stéphanie m'en a parlé, ça ne me disait rien du tout. Et puis, en me rencardant sur lui, je me suis rendu compte que je connaissais quelques tounes, entendues sur la meilleure radio del mundo, Nova bien sûr.

Si comme moi, vous êtes adepte de cette super radio, vous connaissez ce morceau :



Voici d'ailleurs ce que dit radio Nova de Socalled :"C'est l'auteur bien barré de l'album Ghettoblaster et surtout du titre You are never alone, ultime tube de rap yiddish s'il en est, dont l'entrain naïf ne peut que provoquer un sourire béat".

Rap ou plutôt Hip-hop yiddish... L’expression a de quoi intriguer. Elle sonne pourtant comme une évidence à l’écoute de Socalled. Sous ses faux airs d’intello fluet, Josh Dolgin donne un nouvel élan à la musique juive.

Dolgin est un trentenaire québécois élevé au hip hop. Le breakbeat est sa culture première, celle qui l’a nourri lorsqu’il était encore étudiant à l’université de McGill de Montréal, avant de tout laisser tomber. Il ne connaît alors rien de la musique de sa communauté, que ses parents n’ont jamais vraiment écoutée.

Jusqu’à ce jour où par hasard, en fouillant dans les bacs de l’Armée du Salut à la recherche du sample qui tue, il tombe sur un vieux vinyle d’Aaron Lebedeff, chanteur populaire yiddish de l’après-guerrre.

D’un hasard naît une passion. Socalled accumule aujourd’hui 3000 vinyles de musique juive, des 78-tours pour la plupart, extirpés des années 20, 30 ou 40. Il anime des ateliers de musicologie sur le sujet, autant dire qu’il ne plaisante pas avec la tradition. Ou plutôt si, en permanence, mais avec un respect total.

David Krakauer, autre grand rénovateur de la tradition, le repère très tôt et collabore aujourd’hui régulièrement avec Socalled. Voici une de leur prestation commune en live :



En 2005, Socalled sort son premier disque solo, The So Called Seder : A hip hop Haggadah, un hommage iconoclaste à la Pessah, la pâque juive. L'album qui suivra, en 2007, Ghettoblaster, témoigne du sens du partage et de l’éclectisme de l’artiste. Enregistré dans une dizaine de studios partout dans le monde, il fait intervenir plus d’une trentaine de collaborateurs.

Voici un autre extrait, connu, de ce premier album :



Depuis Ghettoblaster, Socalled n'a pas produit de disque solo mais continue à collaborer avec de nombreux autres artistes.
Le documentariste montréalais Garry Beitel, qui réalise des portraits pénétrants d’individus et de communautés, a produit un long métrage documentaire sur Socalled, sur la démarche créatrice de l’artiste. En voici la bande-annonce :



Voilà Stéphanie, j'espère que cet article te convient et je t'embrasse très fort.

Je profite de ce post pour vous informer, fidèles lecteurs, que je pars en vacances demain (et oui, encore...) sur la Costa Blanca pour une semaine. Ensuite, j'irai peut-être passer quelques jours avec un ami trifluvien du côté de Limoges. Il y a donc de fortes chances pour que je ne produise pas d'article pendant une dizaine de jours. Je vous prie de m'en excuser.

Je vous laisse avec une dernière toune de Socalled et je vous souhaite de Bonnes Vacances !!!

mercredi 11 août 2010

Les filles... de SHOWTIME !!!

Après deux articles sur les solistes masculins de SHOWTIME, André Veilleux et François Cossette, je vous propose celui-ci sur une belle brochette d'artistes féminines talentueuses, Julie Levac, Marilyn Berthiaume et Julie Dassylva.

Cette dernière ayant intégré la troupe cette année, je la connais peu. Mais vous pouvez retrouver tout un tas d'informations sur sa carrière déjà bien remplie, sur son site Web.
Et puis, comme ses collègues du show, elle a fait une vidéo de présentation pour qu'on en sache un peu plus sur elle :



Son rôle dans SHOWTIME est un peu moins important que ses deux collègues féminines, j'ai moins de vidéos sur elle. Mais vous allez pouvoir constater quelle a une très belle voix sur cette interprétation de Lets Hear It for the Boys de Deniece Williams :



Je vous propose également une chanson que j'adore, Lindberg, de Charlebois. Julie Dassylva l'interprète en duo avec André Veilleux :



Une Julie en suivant une autre, je vais vous parler de Julie Levac. Sa voix puissante et son énergie en font une des vedettes de SHOWTIME. Comme André Veilleux, elle passe d'un répertoire à un autre avec une facilité déconcertante.

Vous pourrez le constater sur ce montage que j'ai réalisé. J'aime particulièrement son interprétation de Proud Mary à la sauce Tina Turner, ce rôle lui va comme un gant :



Mais Julie peut aussi interpréter des balades, comme elle nous le montre avec cette version de Me and Bobby McGee :



Voici Julie by herself, elle a intégré la gang de SHOWTIME l'année dernière mais on dirait qu'elle en fait partie depuis des années tellement elle est à l'aise :



Quant à la troisième, drôle de dame, Marilyn Berthiaume, elle aussi mérite qu'on s'y attarde. D'abord, elle interprète un morceau que SHOWTIME propose pour la première fois cette année. Il s'agit de Paname de Piaf.

Cette toune dénote un peu dans l'univers SHOWTIME, fait de rythme, de couleurs, de lumières... mais, comme dit Stéphane Boileau, le Directeur Artistique de la revue: "Ça donne des frissons en tabarnak !!!".

Jugez vous-même :



Je ne connais pas Marilyn personnellement mais je le regrette car elle a l'air éminemment sympathique et plutôt déconneuse comme on peut le constater sur sa vidéo de présentation :



Comme ses comparses, Marilyn endosse le costume de divers artistes, mais elle se sublime dans les strass et les paillettes de Madonna et davantage encore dans ceux des divas des 70's, comme Donna Summer et Gloria Gaynor :



Dans la vidéo suivante, Marilyn nous parle de son changement de costume après son interprétation de Madonna. Ce témoignage montre bien les "dessous" de ce formidable spectacle et l'engagement physique des artistes :



Marilyn est membre du groupe les Bebeats, comme Christian Laflamme, percussionniste (et chanteur) dans SHOWTIME et une certaine Fabiola Toupin, dont je vous ai déjà parlé à moultes reprises... et qui a refusé de m'épouser !

Fabi a d'ailleurs été invitée exceptionnelle de SHOWTIME pour trois représentations mi-juillet. Je vous laisse découvrir une petite vidéo, tournée à cette occasion :



La semaine suivante, c'est la jeune et talentueuse Marie-Alexe Morin, une des vedettes des Voix de Relève du FestiVoix 2010, qui était invitée pendant le show. Elle y a fait une excellente interprétation de Mistral Gagnant, de Renaud :



Bravo les filles de SHOWTIME, vous êtes formidables !!!

lundi 9 août 2010

Les Feuilles Mortes... Autumn Leaves

Ça fait bien longtemps que je ne vous ai pas fait un article sur un toune, ça me manquait un peu. En fait, c'est en rédigeant mon précédent post, sur la scène jazz du FestiVoix, en écoutant la version du Coconut Groove, que m'est venue l'idée de traiter de cette superbe chanson, Les Feuilles Mortes.

Elle est née en 1945 d’une musique de ballet (Le Rendez-vous) composée par Joseph Kosma, sur laquelle Prévert a écrit des paroles simples et superbes. La chanson fait partie de la Bande Originale du film de Marcel Carné, Les Portes de la nuit, sorti en 1946. Au départ, elle devait en être le générique.

C'est Yves Montand qui l'interprète dans le film ; il a prétendu avoir été le premier à la chanter et tout une polémique s'est développée autour de cela. Mais je n'y entrerai pas car cela gâcherait un peu le plaisir que j'ai à écouter Montant la chanter :



Je me demande si je ne préfère pas la version du "Papé", quelques années plus tard. Il y a peut-être un peu plus d'émotion et de nostalgie dans cette interprétation :



C'est la chanteuse Cora Vaucaire qui la première a enregistré Les Feuilles Mortes. Son interprétation reste un grand classique :



Depuis 1945, des interprétations différentes de cette chanson, il y en a eu, des centaines... J'ai essayé, comme d'habitude, de vous faire une petite sélection, subjective, bien entendu.
Je vais commencer par ma préférée, celle de"l'Iguane", le déganté et fabuleux Iggy Pop, qui arrive toujours à nous surprendre par sa capacité à s'approprier les tounes en leur insufflant une dose d'émotion très personnelle :



The Godfather of Punk nous fait du jazz et c'est excellent !

Je poursuivrai avec une autre Américaine, mais spécialiste du jazz cette fois, la très sympathique et francophile, Dee Dee Bridgewater :



Il y a déjà une bonne touche de salsa dans la version de Dee Dee mais un Français, que j'adore, en a fait une version encore plus latino, le Grand Bernard Lavilliers :



J'aime bien aussi, cette interprétation de Michel Jonasz, très différente, toute en douceur comme il sait très bien le faire :



Enfin, en guise de transition avec la seconde partie de l'article, je vous propose la version d'un compositeur de génie, Michel Legrand, accompagné d'un musicien de génie, Stéphane Grappelli :



En effet, je vais maintenant vous parler des interprétations instrumentales, principalement jouées par des jazzmen et des versions anglaises des Feuilles Mortes.
En 1949, Johnny Mercer, prolixe auteur-compositeur américain, traduit les paroles de Prévert (photo ci-contre). La chanson, Autumn Leaves en anglais, connait un succès remarquable et devient un standard du jazz. Elle sera reprise plus de 600 fois.

Notons qu'Yves Montand qui rencontrait pourtant un grand succès dans le monde anglo-saxon, s'est toujours refusé à chanter Les Feuilles mortes en anglais.
En revanche, Edith Piaf l'a fait :



Deux crooners que j'adore ont également chanté Autumn Leaves, l'incomparable Franck Sinatra et l'indémodable Tom Jones :






Mais j'ai un faible pour l'interprétation de Nat King Cole, toute en douceur et en simplicité :



Quant aux reprises féminines, j'en ai sélectionné deux, très différentes. Je trouve celle d'Eva Cassidy particulièrement touchante :



Celle de Grace Jones est totalement à l'opposé, à l'image de la Diva, extravagante et disco :



En ce qui concerne les version jazz instrumentales, il y en a pléthore !!! Je vous en ai sélectionné quelques unes qui me plaisent bien. D'abord celles des joueurs d'instruments à vent, à commencer par le plus grand, Miles Davis.
Sur cet enregistrement réalisé lors d'un concert à Milan en 1964, il est accompagné de Wayne Shorter au sax tenor et d'Herbie Hancock au piano, excusez du peu !!! Quatorze minutes de plaisir :



Les deux suivantes sont aussi l'œuvre de grands musiciens. La première, assez enlevée, est un duo entre Chet Baker à la trompette et Paul Desmond sax alto.
La seconde, plus tempérée, est jouée par un saxophoniste que j'adore, The Sound, Stan Getz :





Je vous propose ensuite deux versions par des pianistes. Tout d'abord, Bill Evans, puis Keith Jarrett. J'ai vraiment un faible pour cette dernière, un peu plus gaie et entrainante et moins "classique" :





Pour que les guitaristes ne soient pas en reste, voici la version de Biréli Lagrène :



Et enfin, the last but not the least, El rey del timbal, Tito Puente :



Pour conclure cet article automnal, voici le plus bel hommage qui ait été fait aux Feuilles Mortes, par un des plus grands auteurs de la chanson française, Serge Gainsbourg, La Chanson de Prévert :



Ne croyez pas que cet article révèle mon impatience d'être en automne. Bien au contraire, je déteste cette saison. J'ai envie de profiter à fond de cet été merveilleux !!!

vendredi 6 août 2010

Mon FestiVoix 2010... quand Jazz rime avec Charme !!!

Durant l'édition 2009 du FestiVoix, je n'avais pas mis les pieds au bar à vin De la Coupe au Livre pour assister à des concerts de la scène des Voix Jazz.
Je ne sais pas trop pourquoi. Sans doute que la programmation ne m'attirait pas. Cette année, j'y suis allé trois fois (sur quatre concerts, c'est pas mal !) et je n'ai pas été déçu, mais alors pas du tout !

J'avais déjà repéré, dans la programmation du FestiVoix, un groupe susceptible de bien me plaire, Le Coconut Groove. Il se produisait le premier soir ; en fait, c'était le premier concert du FestiVoix 2010. Pas facile, à 2 heures de ce qui devait être la soirée la plus populaire (17 000 festivaliers pour les Cowboys Fringants !!!), de se rendre tranquillement dans un lieu cosy pour écouter du jazz.

Mais je m'y suis tout de même rendu, très excité en ce premier jour. Comme par magie, en quelques secondes, la douce fraîcheur de la voix d'Andréane et les superbes arrangements musicaux de Paul Millette m'ont apaisé :



Ce que vous venez de voir et d'entendre est la toute première chanson du FestiVoix 2010. J'ai quitté le bar à vin en milieu de concert car j'avais tout de même un peu la bougeotte.
Je le regrette car j'aurais aimé profiter d'avantage du répertoire du Coconut Groove, entre standards de jazz et bossa nova, et surtout les belles interprétations du duo montréalais.

J'aurais aussi aimé leur parler car ces deux là respiraient la gentillesse. Ceci m'a été confirmé le lendemain par un mail sur ma boite YouTube. Les deux musiciens me remerciaient d'être venu les voir, d'avoir mis une vidéo de leur prestation en ligne et m'invitaient, tout simplement, à souper chez eux dans le cas où je repasserais à Montréal. Que dire ? Nous n'avions même pas discuté...

Je n'ai malheureusement pas eu le temps d'aller les voir avant de partir mais nous sommes toujours en contact via le Web et j'en profite pour les saluer !
Ils travaillent, en ce moment sur un projet qui s'appelle le Mocambo Lounge Projekt (jazz/funk/urbain) qui devrait sortir dans quelques mois. J'attends avec impatience !

Voici une vidéo inédite de leur prestation au FestiVoix, une chanson que les Français adorent :



Je suis retourné à la Coupe au Livre le 1er juillet, jour de Fête Nationale (Canadienne...), journée du déménagement (Québécoise...), pour ce qui devait être le grand rendez-vous jazz du FestiVoix, le concert de Coral Egan.
En effet, la fille de la célèbre chanteuse Karen Young, a rapidement su se tailler une place sur la scène jazz canadienne et il y avait beaucoup d'amateurs pour venir l'applaudir. A tel point que le bar a du refuser du monde et que les gens restaient sur le trottoir pour l'écouter.

J'ai moi même eu du mal à entrer; heureusement, mon badge "Tout Accès" et ma caméra m'ont servi de sésame. Cette vidéo, où mon ami Jean présente l'artiste, comme il sait très bien le faire, vous donnera une idée de la foule. J'en profite pour féliciter Jean et Kathleen pour l'arrivée de la petite Marie-Rose, née hier matin...



La belle Coral était accompagné d'Antoine Gratton, un artiste que je ne connaissais pas mais qui a un certain succès au Québec et qui a créé un univers assez particulier.
Ils ont commencé par une superbe reprise des Beatles, Mother Nature's Son :



Coral et Antoine ont aussi interprété des chansons originales comme celle que je vous propose dans la vidéo suivante. C'est d'ailleurs une vidéo officielle du FestiVoix, une fois n'est pas coutume, la qualité est tout de même nettement meilleure que sur les miennes (merci Mago!).

J'aime beaucoup cette toune que Coral Egan et Antoine Gratton ont coécrit pour l’album de ce dernier, Il Était Une Fois Dans l’Est, qui a remporté le Juno de l’album francophone de l’année en 2006. Cette belle chanson s'intitule Es-tu là ? :



Encore un rendez-vous réussi avec le jazz au FestiVoix !

Et que dire du troisième, le lendemain, avec Misses Satchmo, un vrai bonheur !
Cette chanteuse-trompettiste et son groupe rafraichissent de manière surprenante le répertoire de Luis Armstrong. Les voilà dans une reprise d'un morceau de 1930, composé par Jimmy McHugh, On the Sunny Side of the Street. Et le soleil était bien de ce côté de la rue des Forges, ce soir là!



La bonne humeur est permanente sur scène. Ce band s'éclate vraiment quand il joue et transmet cet engouement au public, c'est un plaisir. Ils sont presque aussi agréables à voir qu'à entendre. Et puis, c'est d'un groupe mauricien, de Saint-Élie-de-Caxton,

Au début, il s'agissait d'un duo formé de Lysandre Champagne (j'adore ce nom, qui va si bien à cette pétillante musicienne) à la trompette et au chant et Maude Alain-Gendreau au piano, puis Frédéric Pauze à la contrebasse et Marton Maderspach à la batterie sont venus rejoindre les filles.
Et le cocktail au Champagne est tout simplement excellent !!!



Voilà qui résume une semaine de jazz où le charme et le talent des interprètes féminines se sont parfaitement accordés à la virtuosité des musiciens pour le plus grand bonheur des festivaliers et surtout pour le mien...

mercredi 4 août 2010

Pink Party... en Auvergne !!!

Il y a des périodes, dans la vie, où tout le monde autour de vous se marie ; ça arrive par vagues ! Un peu plus tard, tout le monde fait des gamins (à tel point que ça devient difficile de se rappeler toutes les dates d'anniversaire des nains, et même les prénoms...).
En ce qui me concerne, les mariages se font rares et la ponte commence à faiblir dans mon entourage. En revanche, j'entre dans la période des 40ièmes anniversaires.

Au début, je dois avouer que ça m'angoissait un peu car mon tour viendra bientôt. Mais finalement, quand je vois la forme des quarantenaires (ou presque) que nous sommes, je me dis que la prochaine décennie peut être encore bien fun.

Bref, j'ai fête deux 40ièmes anniversaires dans le mois de juillet, et deux en Auvergne !!!
Le premier, celui de Kro, était génial. Le second, celui de Virginie, la blonde de mon vieil ami Max, était très différent mais tout aussi bien. C'était samedi soir dans leur appartement des hauteurs de l'agglomération clermontoise.

Je suis arrivé à Clermont-Ferrand le vendredi soir, d'abord pour éviter les bouchons du fameux chassé-croisé des "juillettistes" et des "aoûtiens", et surtout pour être sur le pont, dès le lendemain matin pour donner un coup de main à mes amis dans la préparation de la soirée.

Virginie ayant décidé de faire un Pink Party, elle s'était lancée depuis la veille dans la décoration de sa terrasse en prenant soin du moindre détail. Le résultat était tout simplement époustouflant.

On se serait cru sur une terrasse d'Ibiza, avec un dance-floor au centre et plusieurs coins plus intimes tout autour. Tous avec des sièges ou des coussins dans les tons de rose. Un super boulot. En plus, la météo était avec nous car samedi a été la plus belle journée de ce début d'été en Auvergne.

Quant à Max, c'est un virtuose de la cuisine moderne et il avait concocté un menu d'enfer pour les 40 convives de la soirée. Mais pour un tel nombre de personnes, il lui fallait beaucoup de temps et surtout, un commis de cuisine de choc, à savoir votre serviteur.

Pour vous dire la vérité, Max avait déjà préparé une grande partie des ingrédients la veille. Il avait également fait des tests culinaires les week-end précédent afin de s'assurer que les recettes convenaient ; un vrai pro. Le jour J, il ne restait quasiment plus que de l'assemblage, de la cuisson et quelques finitions.

Le matin nous avons préparé les gâteaux et commencé le montage des entrées (sur la photo ci dessus, burger de Saint-Jacques Zen, avec betterave, mousse de wasabi, zest de citron vert et de gingembre... un délice pour les yeux et pour les papilles).

L'après midi, il y a eu un court moment de "panique" quand Max s'est aperçu que son boucher n'avait pas bien découpé ses carrés d'agneaux mais un grand chef ne se laisse pas démonter.
Hop, un petit tour sur le Web, un bon couteau, une petite heure de travail de précision et les côtes était prêtes à être précuites en attendant la cuisson finale du soir.

Il faut dire que Max n'avait pas choisi la facilité... carré d'agneau et réglisse en croûte d'argile (il y a même eu un atelier poterie...). Mais ça valait vraiment le coup et le plat a fait son effet.
Il a été servi avec un aiguillette des côtes de bœuf, cuites au barbecue par mes soins... et un aligot. Nous avons envoyé les 40 assiettes en un quart d'heure, du grand Art !!!

Quant à la soirée elle même, elle était super. Tout le monde avait joué le jeu du rose (t-shirts, chemises, robes, chapeaux, perruques, boas...) ; le champagne rosé et le rosé du Languedoc aidants, l'ambiance était vraiment cool.

J'ai réalisé ce petit montage qui nous permettra, dans 20 ans, de nous souvenir des super Pink Party qu'on faisait quand on était jeun's :



Virginie a eu plein de cadeaux, plus ou moins sérieux (je n'entrerai pas dans les détails...).
Elle avait également prévu un cadeau pour chacun des invités, un cd-compil des 40 tubes N°1 de chaque année entre 1970 et 2010, génial !

C'est marrant car, au milieu de Johnny Hallyday, Abba, Michaël Jackson, Prince, REM, Madonna... se sont glissés deux québécois. En 2010, je capote, car c'est ma chouchoute, Cœur de Pirate et son duo avec Julien Doré, Pour un infidèle. Et puis, pour l'année 1990, devinez...



Nous avons terminé la première partie de la soirée vers 2h30 ou 3h, je ne me souviens plus très bien. Il faut dire qu'après l'épisode "côtes de bœuf " et la dure journée de labeur, j'avais besoin de me détendre un peu et je me suis laissé porter par l'ambiance de la soirée... dur dur !!!

Les plus courageux ont fait une marche de quelques centaines de mètres dans la nuit auvergnate, à la lueur des flambeaux que Virginie avait prévus pour l'occasion, afin de rejoindre le Sheldon, bar-discothèque du coin.

La soirée s'est terminée là, au milieu des jeunes de 18 ans, sur une musique un peu improbable, mais qui ne nous a pas empêché de danser jusqu'à 5h du mat. On n'a pas tous les jours 40 ans...

Merci Virginie (et Max) pour cette super soirée, c'est toujours un plaisir d'être avec vous. Prochain rendez-vous... à Ibiza, mais la vraie cette fois !!!
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