dimanche 28 février 2010

Fabiola Toupin... le diamant de Trois-Rivières !!!

Depuis vendredi 19 et la fabuleuse surprise que mes potes du FestiVoix m'ont faite, un certain nombre de mes amis français me demandent : "Mais qui est exactement cette Fabiola qui chante ta chanson, Je reviendrai à Trois-Rivières ?".

Comme cela fait un bout de temps que j'ai envie de faire un post sur Fabiola Toupin, j'en profite. Mais je suis un peu gêné car, finalement, je la connais peu...

La seule fois que j'ai vu Fabiola en live, c'était lors du show du 375ième anniversaire de Trois-Rivières, Tapiskwan Sipi, le 4 juillet dernier. Elle partageait la scène avec des dizaines d'artistes mais m'avait tapé dans l'œil.
Comme la superbe photo (ci-dessus) prise ce soir là par mon amie Claudia, qu'on pourrait intituler "Fabiola chantant sous la neige d'été à Trois-Rivières...".


Voici un extrait de sa prestation à cette occasion. Elle a tout de même une voix bluffante...


Après le spectacle, j'ai eu la chance de la croiser au Zenob, un des bars les plus sympa de Trois-Rivières. Nous avons eu une discussion très agréable autour d'un verre. L'ami Thomas, était bien sûr de la partie (photo ci-contre).
Je sais qu'il n'aime pas trop que je publie sa trogne sur le web mais il est tellement beau gosse et il a l'air tellement inspiré au côté de Fabi... Je sais qu'il va bien se marrer en lisant ces lignes et en se remémorant cette soirée car j'avais un peu abusé de la Boréale et j'ai fini pas mal magané...


Bon, je ne vais pas vous faire la bio complète de la chanteuse trifluvienne mais donner quelques éléments qui éclaireront mes compatriotes sur la carrière de Fabiola.

Avant cela, je vous propose le clip d'Entre vous et moi :



Alors, que dire sur Fabiola qui parle aux français ?
D'abord, qu'en 1994, alors qu'elle n'a que 19 ans, elle présente son premier spectacle qui s'intitule "Brel valse avec Piaf". Ça en dit long sur ses influences musicales...
En 2000, Fabiola interprète à nouveau le répertoire de Piaf devant 5000 personnes, au Festival d'été de Québec.

Sa rencontre avec Manu Trudel l'amène à se construire un répertoire original, plus personnel. C'est lui qui composera la plupart des titres de son album Je reviens d'ici, sorti en 2007, et notamment Revenance, une chanson que j'adore.
Je n'ai malheureusement pas trouvé de vidéo de ce morceau mais un de ses fans à fait un petit montage sympa suite à son passage à l'Entrepôt, à Paris en 2007 :




Entre les débuts de Fabiola et son album, il y a eu la période Lynda Lemay. Cette dernière découvre Fabiola lors d'un de ses passages à la télé. Elle est séduite par le talent de Fabi et lui propose le rôle principal d'un opéra folk qu'elle a créé et qu'elle met en scène. "Un Eternel Hiver" sera joué au Québec, en France, en Suisse et en Belgique en 2005 et 2006.



Dès 2003, Fabiola a développé des liens avec l'Europe et en particulier avec notre beau pays. Cette année là, elle parraine le festival des Haz'Arts de Redon, en Bretagne, au côté de l'artiste zaïrois Lokua Kanza et chante pour la Fête de la Musique à Paris. L'année suivante, l'association France-Québec la choisit pour une grande tournée française.

Fabiola se produit régulièrement hors des frontières québécoises et notamment en Europe. Elle entame d'ailleurs une série de concerts en France et en Belgique à partir du 15 mars après une tournée en Amérique Centrale qui débute demain.

Voici une autre chanson que j'apprécie beaucoup, L'Inévitable Ronde :



Que pourrais-je ajouter sur la talentueuse Fabi ?
Elle évolue aussi dans le domaine symphonique, aux côtés d'ensembles comme l’Orchestre Symphonique de Trois-Rivières ou, chez nous, l’Orchestre National des Pays de la Loire qui l’a invitée pour 6 représentations exceptionnelles de "Fabiola chante Piaf en Symphonie", fin 2007.

Je crois qu'on peut dire que Fabiola est la parfaite ambassadrice de Trois-Rivières, cette ville que j'apprécie tant.
Je vous propose donc, pour conclure cet article, de la retrouver lors d'une émission télé, réalisée l'été dernier à l'occasion du 375ième anniversaire de la ville. Elle y chante a cappella, y parle de Trois-Rivières, de sa carrière, et, à la fin, interprète On Fête Encore, chanson qu'elle a co-écrite pour le 375ième.



Fabiola, je te souhaite une très bonne tournée et je te dis à cet été, à Trois-Rivières.

jeudi 25 février 2010

Ce qu'ils pensent de nous...

En surfant sur la toile je suis tombé, par hasard, sur la bande-annonce d'un documentaire qui s'intitule Ce qu'ils pensent de nous. Le message qui accompagnait cette vidéo était le suivant "L'idée que les Québécois se font des Français". Autant vous dire que je me suis précipité sur ce teaser :




C'est terrible car ça donne vraiment envie de voir l'intégralité du document. Vous me direz, c'est le but d'une bande-annonce mais celle-ci est vraiment réussie.

Il fallait que j'en sache un peu plus sur ce film. J'ai donc creusé la question.


C'est une boite de prod de Montréal qui a réalisé Ce qu'ils pensent de nous. Lost Pelican Pictures est née en 2009 de l'association d'une Française, Mélanie PELICAN, et d'un Québécois, Lorenzo STERZI. Les créateurs de cette jeune entreprise la qualifient de pont entre la culture cinématographique nord-américaine et européenne.

Tout un programme... qui ne pouvait pas me laisser indifférent.


Alors, je les ai contactés. Et Mélanie a eu la gentillesse de me répondre. Voici ce qu'elle m'a écrit :


"L'idée du documentaire est de faire parler l’intégralité de la population québécoise – politique, culturelle, sociale, économique religieuse,… - de tout âge, de tout sexe, de toute idéologie, à propos des Français. Que pense-t-on des français au Québec ? Sont-ils simplement les cousins ? Sont-ils toujours les bienvenus chez les Québécois ? Bilan de cette relation délicate, avec les pour et les contre.


Ce qu’ils pensent de nous montre par différents thèmes et sujets l’idée que se font les Québécois des Français. Dépasser le stade des préjugés, faire connaître le bon comme le mauvais des liens qui unissent ses deux cousins historiques.

L’arrivée d’un étudiant français, Olivier, à Montréal sera le fil conducteur de cette démonstration. A travers lui, nous verrons d’un œil frais les sensations d’un nouvel arrivant dans une terre autrefois conquise par la France, mais qui a bien des égards ne l’est plus du tout aujourd’hui.


Ce qu’ils pensent de nous évoquera autant les liens privilégiés qui unissent la France et le Québec que les effets pervers et négatifs que la société québécoise fait subir aux arrivants français.

De nombreuses personnalités sont invitées à faire partager leurs liens (positifs comme négatifs) avec la France, qu’ils soient économiques, politiques, religieux ou personnels."


On pourra notamment y voir Pauline Marois, Chef du Parti Québécois, Bernard Landry, ancien Premier Ministre Québécois, Pierre Arcand, Ministre des Affaires Etrangères, François David, Chef de Quebec Solidaire, Richard Le Hir, ancien ministre, Louise Leblanc, écrivaine, Jacques Godbout, écrivain et réalisateur, Gilles Proulx, journaliste et animateur radio et TV, Raymond Gravel, prêtre, Laurent Duchastel de Mont-Rouge, consultant en management et professeur à HEC Montréal et Nathalie Elgrably-Lévy, économiste et journaliste au Journal de Montréal.

Un Français s'est également glissé dans les témoins : le comédien Fabrice Luchini.


J'ai demandé à Mélanie ce que Fabrice Luchini faisait dans un documentaire sur les Québécois.


"Il s'avère que durant le tournage Fabrice Luchini était en spectacle à Montréal. Grand orateur et amoureux de la langue française, nous avons trouvé très intéressant de lui faire parler des différences linguistiques et sociales entre la France et le Québec. De plus, Emma Luchini, sa fille, tournant un documentaire sur l'expérience québécoise de Fabrice Luchini, il avait de nombreuses choses à nous raconter, qui sont je dois l'avouer très pertinentes."

Une autre question qui me turlupinait : comment les producteurs ont-ils choisi Olivier, l'étudiant français qui sert de fil rouge au film ?

"Nous avons mis de nombreuses annonces dans les facultés et universités françaises. Plusieurs personnes nous ont répondu, dont Olivier. C'est un de ses amis qui lui a fait voir l'offre. Étant en partance pour le Québec il nous a alors contacter. Olivier a fait la différence de par sa sociabilité, son amour de la découverte, son ouverture d'esprit, sa musicalité (il joue de l'accordéon et compose ses propres chansons via la Zimm Family, son groupe familial). De plus, il s'agissait de son premier grand départ hors de France ! Une grande expérience pour lui que nous avons adoré partager avec lui."

Lost Pelican Pictures est en train de chercher une chaine de télévision pour diffuser Ce qu'il pensent de nous en priorité en France car "Le documentaire concerne les Français qui souhaitent venir s'établir au Québec. Malgré tout, de nombreux Québécois ont montré un très fort intérêt et souhaiteraient le voir".

En ce qui me concerne, j'ai vraiment hâte de voir ce film, et ce, sur une chaine française, et je remercie Mélanie, sa réalisatrice, d'avoir accepté de répondre à mes questions. Chers lecteurs, je vous tiendrai, bien entendu, au courant de la diffusion de ce documentaire qui promet d'être très intéressant.

En attendant, je me demande ce qu'ils peuvent bien penser de nous...

mardi 23 février 2010

Scotch et Sofa... un cocktail cool (la suite) !!!

Vendredi, c'était le 1er anniversaire de ce blogue (vous n'avez pas pu passer à côté) et, à cette occasion, il était naturel que j'aille voir un petit concert, vous ne croyez pas ?

Par chance, ce soir là, se produisait à 500 mètres de chez moi, un groupe de Montpellier sur lequel j'ai écrit un article il y a peu de temps et que j'avais envie de voir sur scène, Scotch & Sofa.
Le duo passait dans le cadre d'un festival local, Jazz in Lez, dans une sorte de salle municipale, à Castelnau-le-Lez, commune voisine de Montpellier.

Assis autour de grandes tables rondes, le public était composé d'une centaine de personnes de tous âges. Je dois avouer que le cadre m'a, tout d'abord, un peu surpris mais, finalement, il se prêtait assez bien à la prestation qui nous attendait.

Ce concert était intéressant pour moi à double titre. D'abord, ayant découvert ce groupe sur le web il y a 3 semaines, j'avais vraiment hâte de voir ce que leur musique pouvait donner en live. Ensuite, c'était pour moi l'occasion de tester mon nouveau joujou, la mini caméra numérique, achetée il y a quelques semaines à cet effet.
Vous voyez, chers lecteurs, je partage tout avec vous, même mes préoccupations techniques.
Alors, j'ai filmé la première partie du concert avec mon fidèle appareil photo, celui qui me suit partout depuis le FestiVoix 2009 (même dans l'eau...), et la seconde partie avec ma nouvelle caméra pour comparer.

Voici ce que donne la version appareil photo :


En ce qui concerne la caméra, j'ai mis un petit moment à trouver les bons réglages (c'est à dire à tout mettre en "automatique") et j'ai un peu trop fait joujou avec le zoom histoire de voir ce que pouvait donner un grossissement X60.
Bon, à part de poser la caméra ou d'avoir un pied, dès qu'on zoome un peu trop, l'image a tendance à ressembler au film de vacances d'un touriste parkinsonien. Mais c'est tout de même sympa de pouvoir faire des gros plans.


Y a quand même pas photo (c'est le cas de le dire) !!!

Pour en revenir à la musique et à la prestation de Scotch & Sofa, je peux dire que j'ai passé une super soirée. Comme vous avez pu le constater sur les vidéos, ce n'était pas le délire dans la salle mais il y régnait une sorte de douceur, très agréable pour un vendredi soir...

Le groupe nous a gratifié de quelques excellentes reprises mais les 3/4 du concert étaient composés de leurs propres chansons.
En ce qui concerne les mots, leur parolière était dans la salle et je lui tire mon chapeau car ils glissent tous seuls. Comme la musique, ils sont doux, sans être mièvres, et conviennent parfaitement à la superbe voix de Chloé. Un délice pour les oreilles !!!
Quant à son comparse, Romain, il use à merveille de la guitare à 8 cordes. Elle lui permet de produire à la fois de belles mélodies et une rythmique qui se marie avec les sons beatbox qu'il maîtrise à la perfection.

J'ai vraiment été emballé par ce son parfois bossa nova, souvent reggae, toujours jazzy. Bref, je crois que j'ai compris ce que voulaient dire mes confrères blogueurs lorsqu'ils qualifiaient la musique de Scotch & Sofa de "poético-groove".

En ce qui concerne les reprises, là encore, rien à dire. Nos deux amis étaient aussi à l'aise sur Brassens et sa mauvaise réputation que sur Katy Perry et "I kissed a girl".
Je vous en propose deux dans leur intégralité. La première est un classique de Serge Gainsbourg, La Javanaise, qu'ils interprètent magistralement :



La seconde est également une toune que j'adore, Walking on the moon, de The Police, sur laquelle la beatbox est excellente. C'est dommage, la vidéo ne reflète pas suffisamment la qualité de la prestation. Je vous encourage vraiment à aller les voir en concert.



Scotch & Sofa se produit le 9 mars au Forcys à Montpellier et dans quelques autres lieux des alentours tout au long du printemps.

Vive la musique montpellieraine !!!

dimanche 21 février 2010

Bonne Fête Un français au FestiVoix............... 2ième épisode (Je reviendrai à Trois-Rivières) !!!

Dans l'article de vendredi, je vous ai promis quelque chose de plus personnel pour aujourd'hui. Il est vrai que l'évocation de ces 12 mois passés en votre compagnie, chers lecteurs, provoque, chez moi, une certaine émotion.

J'ai envie de vous dire :
"... je me souviens, je me souviens des marées hautes
Du soleil et du bonheur qui passaient sur la mer
Il y a une éternité, un siècle, il y a un an..."

Mais non, ça c'est une autre histoire, pleine d'aquarelles de Marie Laurencin et de saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique...

Et pourtant, c'est quand même un peu ça l'histoire d'Un français au FestiVoix, une histoire d'amour entre un français et un festival, une ville, une province... le FestiVoix, Trois-Rivières, le Québec.

Mais c'est surtout une histoire d'amitié.
Pour commencer, une amitié avec Thomas,
l'instigateur du projet "Un français au FestiVoix". Je ne le remercierai jamais assez de m'avoir embringué dans cette affaire.
Ce blogue, c'est également une amitié avec une équipe, celle du FestiVoix qui m'a accueilli lors de l'évènement et qui n'a cessé d'entretenir le lien qui nous unit depuis.
C'est aussi une amitié avec les Trifluviens, rencontrés lors de mon séjour dans cette ville que j'adore, ou croisés sur la toile par l'intermédiaire du blogue.
C'est enfin une amitié avec les Québécois et néo-québécois qui m'ont accueilli chez eux comme si je faisais partie de leur famille.

Tout cela fait qu'après une expérience unique au FestiVoix 2009, j'ai re-signé pour l'édition 2010 car je ne me voyais vraiment pas rater ça.

Pour symboliser ce retour, pour exprimer mon amitié aux Trifluviens et pour célébrer l'anniversaire de mon blogue, j'avais prévu une surprise pour mes amis de Trois-Rivières. Mais ma surprise a fait long feu puisqu'ils m'ont pris de vitesse et ce sont eux qui m'ont fait une belle surprise vendredi.

Je vous raconte...
J'ai adapté la superbe chanson de Charlebois, Je reviendrai à Montréal, qui, sous ma plume, est devenue Je reviendrai à Trois-Rivières. Je chante comme une casserole et donc, plutôt que de vous imposer ma voix, j'ai préféré faire un truc complètement quétaine (mais il paraît qu'il faut assumer son côté kitsch), j'ai réalisé un clip karaoké !!!
Il y a quelques jours, je l'ai fait passer à mon ami Thomas (le beau gosse sur la photo plus haut) pour le faire rire un peu.

Et v'la-t'y pas que ce petit cachotier a été trouver la plus talentueuse des chanteuses trifluviennes, la belle Fabiola Toupin, pour lui faire chanter ma chanson... Fabiola, qui est vraiment très sympa, a accepté et mes amis de l'équipe du FestiVoix ont tourné une vidéo qu'ils ont diffusé vendredi sur leur blogue dans un article très touchant dont je ne me suis toujours pas remis...

Alors, je vous épargne le clip karaoké (qui est toutefois visible sur ma chaîne YouTube) et, pour ceux d'entre vous qui n'auraient pas vu la vidéo de Fabiola, voici Je reviendrai à Trois-Rivières :



Merci Fabiola pour ta belle interprétation de la chanson qui, désormais, sera mon hymne. J'espère que de nombreux Français viendront t'applaudir au cours de ta tournée européenne en mars, à Paris, en Bretagne, dans le Nord et en Belgique (détails sur ta page MySpace).
Malheureusement, je ne pourrai pas en faire partie car c'est un peu loin de chez moi mais j'espère de tout cœur te croiser à Trois-Rivières cet été.

Merci à vous la gang du FestiVoix pour ce beau cadeau. Vous êtes terribles !!! C'est moi qui voulait vous surprendre et c'est vous qui m'avez eu... Bravo les amis !!! J'ai hâte de vous revoir.

Mes amis du FestiVoix, mes amis trifluviens, mes amis québécois, mes amis de Montpellier, mes amis d'ici et d'ailleurs, j'ai envie de vous dédier une chanson ; une belle chanson des Beatles, magistralement reprise par Joe Cocker.

Pour vous mes amis, en vous remerciant d'être là :

vendredi 19 février 2010

Bonne Fête Un français au FestiVoix.................. 1er épisode !!!

La petite ritournelle de Cœur de Pirate, en provenance de l'article précédent, est idéale pour célébrer cet évènement exceptionnel.
Et oui, il y a tout juste 1 an
aujourd'hui que j'ai écrit le premier article de ce satané blogue... et 140 articles plus tard, je suis encore là.

Incroyable, j'ai vraiment pas vu le temps passer. Pourtant, de l'eau a coulé sous le pont Laviolette depuis ce 19 février 2009 où j'ai jeté mes premiers mots sur cet écran.

Pour célébrer cet évènement, je ne vous propose pas 1, mesdames messieurs... mais 2 articles spéciaux !!!

Le premier (c'est celui-ci !!!) est plutôt professionnel. Le second, que je publierai dimanche, sera plus personnel. C'est en quelque sorte du teasing...

Pourquoi ai-je qualifié ce premier papier de professionnel ? Tout simplement car il est l'œuvre du "journaliste-web" dans la peau duquel je me glisse au moment du FestiVoix.

En effet, à l'occasion du 1er anniversaire
d'Un français au FestiVoix, Stéphane Boileau, le Directeur Général du FestiVoix de Trois-Rivières, m'a fait l'amitié de m'accorder une entrevue EXCLUSIVE !!!

J'aurais bien aimé faire un petit aller-retour à Trois-Rivières pour réaliser cette interview en personne mais ne supportant pas le froid, j'ai préféré m'appuyer sur les moyens modernes de communication (et surtout sur l'équipe du FestiVoix, que je remercie pour son aide).



A bientôt Stéphane, moi aussi j'ai hâte de te revoir ainsi que toute la gang. Je te remercie vraiment d'avoir accepté de te prêter au jeu car je sais que tu est très très occupé surtout en cette période où tout s'accélère, à 4 mois du festival.
Merci Stéphane et merci au FestiVoix de m'avoir procuré une belle année de plaisir et d'échange !!!

Il est évident que je ne peux pas terminer cet article d'anniversaire sans un peu de musique, ce serait le comble. Alors, je laisse la parole à la belle Beyonce pour conclure :



Merci Beyonce, tu es trop bonne...

A dimanche les amis... spécialement les amis Trifluviens, j'ai une surprise pour vous.

jeudi 18 février 2010

Votez... Coeur de pirate (la suite) !!!

Petit article pas prévu... mais la force d'un bon blogueur réside aussi dans sa capacité à réagir à l'actualité.
La semaine dernière, je vous ai proposé un papier sur Cœur de Pirate dans lequel je vous incitais à voter pour elle pour les Victoires de la Musique dans la catégorie "révélation du public".

Et bien la petite Béatrice semble faire ce qu'il faut pour que les votes en sa faveur soient massifs puisqu'elle lance aujourd'hui une campagne de promo sur le web.

Elle repose sur une vidéo de soutien et un concours auprès de ses fans.

Le concept est plutôt bon. Les internautes qui auront créé le plus gros buzz autour de la vidéo sur le web gagneront deux places pour le concert à l'Olympia le 15 mars prochain et une rencontre avec la belle Béatrice après le show.

Pas de raison que votre serviteur ne participe pas !!!

Alors, voici la vidéo de soutien, elle est très sympa :



Je vous donne rendez-vous demain pour un évènement EXCEPTIONNEL !!!

mercredi 17 février 2010

Licence to Kill...

Vous devez en avoir assez des musiques de James Bond, non ? Allez, un peu de courage, c'est presque fini.

Dans ce troisième et dernier article, je vais vous présenter, en vrac, les chansons de génériques ou les thèmes secondaires restant après avoir traité les compositeurs très prolifiques que furent John Barry et David Arnold.

J'ai envie de commencer par un morceau que tout le monde connaît, composé et interprété par un des plus grands musiciens de la fin du XXième siècle, Mister Paul McCartney (à l'époque avec les Wings), Live and Let Die.
Chanson générique du premier James Bond avec Roger Moore, elle est remarquable pour ses changements de rythme incroyables. Je vous en propose une interprétation récente, lors d'un concert à Québec :



J'enchainerai avec un autre monstre sacré de la pop, Tina Turner. Elle interprète GoldenEye, la chanson thème du premier épisode avec Pierce Brosnan. Ce que peu de personnes savent, c'est que cette toune a été composée par deux artistes irlandais, un certain Bono et son compère The Edge (pour ceux qui ne les connaîtraient pas, révisez vos classiques et cliquez ici).
L'inspiration de Bono pour écrire la chanson fut un séjour avec son épouse dans la maison jamaïquaine de Ian Fleming (l'auteur de James Bond), appelée GoldenEye.



Une grande partie de la bande son de ce film a été composée par le français Eric Serra qui ne rencontra pas un grand succès pour cette œuvre.

J'aime beaucoup la chanson qui suit. C'est le générique de L'Espion qui m'aimait, Nobody Does it Better qui est interprété par Carly Simon. Elle représente bien l'esprit de ce film, qui est, pour moi, un des meilleurs avec Roger Moore. En voici une version live plutôt sympathique :



C'est le célèbre Marvin Hamlisch qui a composé la musique de ce film et de cette chanson, il a d'ailleurs été nominé aux Oscars pour cela.

La suivante aussi a été nominée aux Oscars. Composée par Bill Conti (connu pour le thème de Rocky), elle se situe toujours dans le style un peu mièvre de la période Moore. Voici For Your Eyes Only (Rien que pour vos yeux) par Sheena Easton :



Etant donné le titre de l'article, je ne pouvais pas passer à côté de Licence to Kill, chantée par Gladys Knight mais c'est loin d'être ma préférée.



Je terminerai pas les deux seuls films "non officiels" (en fait, non produits par EON Productions).

Le plus récent s'appelle Jamais plus Jamais. Il s'agit d'un retour, plutôt réussi à mon goût, de Sean Connery dans le rôle de James Bond en 1983. La chanson thème, Never Say Never Agay, est interprétée par Lani Hall et surtout composée par le célèbre musicien français Michel Legrand :



Le plus ancien est assez peu connu. Il s'appelle Casino Royale et date de 1967. Il s'agit d'une parodie de James Bond avec David Niven dans le rôle de l'agent secret et une pléiade d'acteurs connus (Peter Sellers, Ursula Andress, Orson Welles, Woody Allen, Deborah Kerr, William Holden, Jean-Paul Belmondo et John Huston qui co-réalise le film). Une vraie curiosité...

La bande son a été composée par Burt Bacharach. Je trouve le générique peu intéressant alors je préfère vous passer un thème secondaire du film, que j'adore. Interprétée par Dusty Springfield, cette magnifique toune a été reprise des dizaines de fois et on la retrouve même dans la bande originale d'une autre parodie de James Bond, Austin Powers, The Look of Love :



The look of love, is in your eyes...

Chers lecteurs, je vous donne rendez-vous vendredi pour un article un peu spécial...

lundi 15 février 2010

Tomorrow Never Dies...

Dans mon précédent article, j'ai commencé à vous parler des musiques de films de James Bond et notamment de toutes celles composées par l'excellent John Barry.

Dans ce deuxième post, je vais traiter des 5 derniers James Bond. Leur bande son a été composée par le génial David Arnold. Après Barry, Arnold est le deuxième plus important contributeur des musiques de film du célèbre agent secret.

Je trouve les chansons génériques de ces 5 films intéressantes, alliant orchestration classique (violon, piano, cuivre...), mélodies à la James Bond avec changements de rythme surprenants et sonorités très actuelles, rock, electro...

La chanson thème du dernier film, Quantum of Solace, en est le parfait exemple. Another Way To Die, est interprétée par la belle Alicia Keys et Jack White, des White Stripes (qui l'a composée).



You Know my Name, générique de Casino Royale, le premier avec Daniel Craig est pas mal aussi dans le style mélanges improbables. C'est Chris Cornell, l'ex-leader du groupe Soundgarden qui l'a écrite et qui la chante.



Et que dire de Die Another Day, composée par Madonna et Mirwais, l'ex Taxi Girl, pour Meurt un autre jour, l'épisode précédent... On est à fond dans l'album American Life de la Madonne, gavé de synthétiseurs et de vocoder, mixant boucles électroniques et guitare acoustique pour un résultat plutôt pas mal :



C'est le très bon groupe Garbage qui interprète le thème du film précédent, The World is Not Enough (Le Monde ne suffit pas). Le clip est assez sympa mais la chanson est assez moyenne, à l'image du film d'ailleurs, dans lequel Sophie Marceau essaie, comme toujours, d'être naturelle sans y arriver.



Enfin, avant Garbage, c'est la belle Sheryl Crow qui a co-écrit et chanté la chanson thème de Demain ne meurt jamais, Tomorrow Never Dies.
Un autre morceau, également intitulé Tomorrow Never Dies, interprété par la canadienne K.D. Lang devait être la chanson thème du film. Finalement, c'est celle de Sheryl Crow qui a été choisie obligeant K.D. Lang à rebaptiser son titre "Surrender" et à se contenter du générique de fin.



Je me rends compte qu'il va me falloir un troisième article pour conclure sur les musiques de James Bond car j'ai encore quelques tounes intéressantes en réserve sur ce sujet. Donc, suite au prochain numéro...

samedi 13 février 2010

On Her Majesty's Secret Service...

Étant un fan de l'espion le plus célèbre de l'univers, l'indémodable Bond... James Bond, je me suis dit que je pourrais faire un article sur les musiques des films de 007.
Dans quoi ne m'étais-je pas lancé !!!
Après quelques minutes de documentation, je me suis rendu compte que ce n'était pas un, mais deux, voire trois papiers qu'il me faudrait faire pour balayer un sujet aussi vaste.

En effet, le fameux agent secret, créé par Ian Fleming, est le personnage principal de 24 films. Sept comédiens ont enfilé le smoking de 007 (mon préféré étant bien sûr Sean Connery) et une pléiade de musiciens se sont succédés pour composer et interpréter les thèmes de tous ces "épisodes".

Alors, pour ce premier papier, je vais me concentrer sur les James Bond dont une partie ou la totalité de la bande son a été composée par l'excellent John Barry. Ce talentueux musicien est le plus gros contributeur des musiques de James Bond puisqu'il en a composé pas moins de 11, quasiment toutes jusqu'en 1987.

Pour moi, Barry est un des plus grands compositeurs de musiques de films. Outre, les James Bond, il a notamment à son actif Macadam Cowboy, Out of Africa, ou encore Danse avec les Loups ainsi que la superbe musique du générique de la série Amicalement vôtre.

Impossible de commencer sans aborder le fameux "James Bond Theme". Composé par Monty Normam, il a été orchestré dans sa version définitive par Barry.
Ce morceau fut à l'origine d'une bataille juridique entre les deux compositeurs qui se disputaient sa paternité. Ce fut Norman qui gagna. Il faut dire qu'il s'était largement inspiré d'une de ces compositions antérieures, Bad Sign, Good Sign.

Barry n'a peut-être pas composé le morceau mais son orchestration géniale a marqué l'histoire des musiques de films. Elle accompagne tous les James Bond "officiels" depuis 1962 et Dr. NO, notamment dans la célèbre introduction, la séquence du Gun Barrel :



Ce thème a été remixé, pour les films, à de nombreuses reprises et également repris dans des versions quelquefois assez loufoques. Je vous en ai sélectionné quelques unes.

J'aime bien celle de Moby en 1997 :



La version ska des Skatalites est assez excellente aussi :



Quant à celle de Count Basie, en 1965, elle est carrément géniale :



Et il y en a bien d'autres....

Le 007 theme, que l'on retrouve derrière de nombreuses scènes d'actions est aussi de John Barry.



Nombreux sont les artistes qui ont interprétés les compositions de Barry entre 1963 et 1987. Je ne peux pas tous les citer mais certains ont marqué davantage que d'autres.
Par exemple, la galloise Shirley Bassey qui est la seule à avoir chanté le générique de plusieurs James Bond, trois en fait : Golfinger en 1964, Les Diamants sont éternels (Diamonds are forever) en 1971 et Moonraker en 1979.

J'ai un petit faible pour le deuxième :



Un autre gallois bien connu a interprété la chanson titre d'Opération Tonnerre (Thunderball), Tom Jones. J'ai dégoté cette vidéo super quétaine où Tom se prend pour James Bond. Vous m'en direz des nouvelles :



Parmi les autres artistes connus qui ont collaboré avec John Barry, on peut citer Nancy Sinatra (la fille de qui vous savez), en 1967 sur On ne vit que deux fois (You only live twice) et surtout, les deux derniers, dans les années 80, Duran Duran sur Dangereusement vôtre (A view to a kill) et A-ha sur Tuer n'est pas jouer (The Living Daylights).
Ce dernier morceau que je dédie à mon amie Gaëlle qui était amoureuse de Morten :



Pour conclure ce premier article sur les musiques de James Bond, je vous propose un de mes morceaux préférés, issu de la bande originale du film Au service secret de Sa Majesté, seul James Bond joué par l'australien Georges Lazenby (sur la photo avec Diana Rigg, sa partenaire dans le film).

La chanson est une de mes préférées parmi toutes celles qui accompagnent l'agent secret. En outre, elle est remarquable dans la série James Bond car elle marque un des seuls moments où l'agent secret tombe amoureux et le seul où il se marie.
Également composée par John Barry, elle est interprétée par l'immense Louis Armstrong, We Have All the Time in the World :


jeudi 11 février 2010

Let it snow, let it snow, let it snow...

Nous sommes à un peu plus de 24h de la cérémonie des Jeux Olympiques d'hiver de Vancouver et face à un paradoxe : il fait très doux en Colombie-Britannique (encore la faute de ce sacré El Nino) pendant que la France connaît un de ses hivers les plus froids depuis plus de 20 ans (dixit le 13h de TF1...).

Évidemment, à Montpellier, on n'a pas trop à se plaindre, il fait beau (comme toujours...).
En revanche, si l'on en croit les médias, tout le reste de la France est sous la neige et notamment la capitale, comme l'atteste ce reportage datant d'hier :


Cette neige qui manque si cruellement à Vancouver. C'est le feuilleton de la semaine : y aura-t-il assez de neige à Cypress Mountain pour que les épreuves de freestyle se déroulent dans de bonnes conditions ?
Les organisateurs ont déjà annulé samedi dernier deux journées d'entraînement de half-pipe en snowboard afin de protéger le tube qui servira à la compétition le 16 février.

Pendant que les camions et des hélicoptères amènent des milliers de mètres cubes de neige de plus de 200 kilomètres, les organisateurs redirigent les snowboardeurs vers Whistler, site des compétitions alpines et nordiques où la neige ne fait pas défaut.

C'est presque le printemps à Vancouver, comme le montre ce reportage de la chaine d'information québécoise LCN :



Une chanson était toute indiquée pour illustrer cet article (et lui donner son titre), la fameuse Let it snow. Elle a été chantée par tous les grands crooners, Sinatra, Martin et plus récemment par le canadien Michael Buble qui est originaire de... devinez... de Colombie-Britannique.

Malheureusement (et bizarrement), on ne trouve aucune vraie vidéo de cette chanson sur le web alors il faudra vous contenter du lecteur Deezer :



Pour terminer, je voudrais partager avec vous deux ou trois choses qui m'ont fait rire à propos des Jeux Olympiques de Vancouver.

D'abord, les canadiens, très soucieux de défendre la francophonie, n'utilisent aucun mot anglais pour désigner les épreuves des JO. Ainsi la piste de half-pipe en snowboard s'appelle à Vancouver "la demi-lune de planche à neige", et le short-track se dit "patinage de vitesse sur piste courte". Excellent non ?

Ensuite, l'organisation des JO doit penser que le sport en chambre est bon pour la forme des participants puisqu'elle va distribuer environ 100.000 préservatifs aux athlètes et aux membres des délégations, soit environ 14 par personne. Ça va suffire ?

J'aurais bien conclu cet article avec un des hymnes officiels des Jeux Olympiques mais, comme d'habitude, ils sont super kitchs. Alors, je vais continuer dans ma série "Cœur de Pirate".
En effet, la belle Béatrice chantera aux Jeux Olympiques la chanson "Ouvre du bonheur" avec Kardinal Offishall et Jay Malinowski pour la campagne de Coca-Cola, l'un des principaux sponsors officiels des JO. Très Coca-Cola mais bon, pas trop mal...



Information de dernière minute : Il a commencé à neiger hier sur la station de Cypress Mountain, près de Vancouver.
"Il neige vraiment fort, nous sommes très contents, parce que nous avons attendu très, très longtemps", a déclaré le porte-parole du site Stephen Bourdeau. "Les arbres sont déjà blancs, et on annonce encore de la neige pour les prochains jours". La température est tombée en dessous de zéro dans la journée et la pluie qui tombe sur Vancouver, 900 mètres plus bas, s'est transformée en neige en altitude.
Les organisateurs assurent que les épreuves pourront se disputer sans problème.

Ouf !!! On est sauvé...

mardi 9 février 2010

Votez... Coeur de Pirate !!!

Cela fait un moment que je repousse l'échéance mais je ne peux décemment pas faire l'impasse sur la québécoise qui est nommée dans la catégorie "Artiste ou groupe Révélation du public" aux prochaines Victoires de la Musique.

Pourquoi tant de réticence de ma part ? En fait, j'ai d'abord pensé que Cœur de Pirate faisait plutôt de la musique un peu mièvre pour adolescents boutonneux. Et puis, je suis petit à petit tombé sous le charme de cette jeune et talentueuse artiste.

Alors, pour ceux qui ne connaîtraient pas la petite Béatrice (et ils ne doivent pas être nombreux), voici qui vous en dira un peu plus sûr elle.

D'abord, vous n'avez pas pu passer à côté de ce doux refrain qu'on entend sur toutes les radios depuis des mois :
"Et il m'aime encore, et moi je t'aime un peu plus fort.
Mais il m'aime encore, et moi je t'aime un peu plus fort".



Finalement, cette jeune fille de 20 ans est intéressante, ses bras totalement tatoués contrastent avec son joli minois de poupon.

Quand on l'interroge sur la loi Hadopi et le téléchargement, elle répond : "Mais comment peut-on contrôler le Net? C’est impossible. Il ne faut pas oublier qu’Internet, ça aide aussi beaucoup. Moi, personne ne m’aurait connue sans Internet. Je ne serais même pas là, à Paris. A l’avenir, les téléchargements de disques, de films, vont se faire à la tonne, ça va devenir de pire en pire, il faut que les gens s’y fassent."

Effectivement, Myspace a grandement contribué à son succès mais, bizarrement, sur YouTube, ses clips ne sont pas exportables, à la demande de sa maison de disque (heureusement, il y a Dailymotion).

La petite Béatrice démarre le piano à l'âge de trois ans (maman est pianiste professionnelle). Elle entre au conservatoire à 9 ans mais se rebelle à 14 et arrête. Un an plus tard, elle devient clavier dans le groupe de son meilleur ami, December strikes first.
En 2007, elle commence à écrire et à composer des chansons, poussée par ses amis. Elle fait son bonhomme de chemin, notamment grâce au web, et sort son premier album "Cœur de Pirate" en 2009. Et là, c'est l'explosion !!!

En France, on la connaît notamment pour son duo avec notre Julien Doré régional, Pour un Infidèle :



J'aime bien cette chanson et je trouve le clip très sympa, c'est assez frais. Je vous propose de retrouver nos deux amis pour une reprise décalée de Rihanna, Umbrella :



J'aime assez cet autre duo avec Pixie Lott sur l'excellente toune de Jason Mraz, I'm Yours :



Visiblement, Béatrice aime les duos. Elle s'est également produite, à deux reprises, avec Indochine, l'été dernier au Festival de Québec et plus récemment lors du concert en faveur d'Haïti. La vidéo de cette dernière prestation est disponible sur le Blogue du FestiVoix dans un article récent sur la mobilisation des artistes pour Haïti.

Si vous êtes, comme moi, sensible à la belle voix de Cœur de Pirate, n'hésitez pas à voter pour elle afin que le 6 mars prochain, la jolie Béatrice devienne la Révélation du public aux Victoires de la Musique.

dimanche 7 février 2010

Grammy Awards... bravo les frenchies !!!

Cette semaine, l'actualité autour du FestiVoix 2010 a été tellement riche que je n'ai pas encore eu l'occasion de commenter un évènement musical international (comme le FestiVoix...) qui s'est déroulé en fin de semaine dernière.
La 52 ième éditions des Grammy Awards a eu lieu dimanche soir et j'avais envie de faire un petit billet pour féliciter les artistes français récompensés à cette occasion et notamment un groupe que j'aime beaucoup, Phoenix.

Ce groupe de Versailles, plus connu outre-atlantique qu'en France, a obtenu le Grammy du Meilleur Album de Rock Indépendant pour leur dernier opus, Wolfgang Amadeus Phoenix.

Je ne vais pas trop m'attarder sur l'histoire du groupe car figurez-vous que ma copine Karine vient de nous prendre des places pour leur concert du 20 mars à Marseille et j'aurai donc l'occasion de vous faire un article plus détaillé sur eux.

Nous les avions raté en octobre dernier au Rockstore (on avait un peu trainé pour acheter les places). Et nous avions vraiment envie de les revoir car leur live à Montpellier, à la salle Victoire 2 en octobre 2006, était super !

Je suis un fan de la première heure. En 2000, lors de la sortie de leur premier album, United, j'ai vraiment tripé sur leur tube, If I ever feel better :



Depuis , ils ont fait du chemin mais j'adhère toujours à leur pop-rock dynamique. Ils cartonnent tellement aux Amériques qu'ils sont même passés dans le fameux Late Show de David Letterman pour 1901, le premier single de leur dernier album :



Vivement le 20 mars !!!

Un autre français a été récompensé dimanche soir mais je ne le qualifierai pas "d'artiste". Il s'agit du DJ David Ghetta qui a obtenu le Grammy du Meilleur Remix pour When Love Takes Over, chantée par la belle Kelly Rowland.

Bon, je ne vais pas vous mentir, si je n'aime pas trop ce pseudo compositeur, je kiffe bien sa toune. Je ne sais pas si c'est parce qu'elle fait swinger sur les dance-floors estivaux après quelques verres de rosé ou à cause de la plastique de l'ex Destiny's Child.
J'ai envie de vous la passer (des fois que vous ne l'auriez jamais entendu...), et en live qui plus est :




Ah, Quand l’amour revient yeah-ah-eah...

A noter qu'un québécois de renom a été récompensé pour l'ensemble de sa carrière, l'inaltérable Leonard Cohen (voir mon article sur Leonard).
Trois autres canadiens ont également reçu un Grammy, Neil Young pour le meilleur coffret, Michael J. Fox (et oui, Marty McFly...) pour le meilleur album parlé et Michael Buble pour le meilleur album pop traditionnel.

Même si j'aime les crooners, je ne terminerai pas par ce dernier mais plutôt par un bon vieux tube de Neil Young :



C'est pas du David Ghetta mais c'est pas mal...

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