mardi 29 septembre 2009

Proud Mary, Rolling on the river...

Ma marraine, qui est venu passer le week-end dernier chez moi avec son fils, m'a offert un Best Of de Creedence Clearwater Revival, en me disant : "Tu les as vu en concert au FestiVoix et tu n'as même pas d'album dans ta discothèque !".
Le tort est donc réparé.

J'ai écouté l'album plusieurs fois; il y a des chansons excellentes et d'autres un peu moins... Le problème, c'est que, depuis, je n'arrive pas à me débarrasser de l'air de "Proud Mary", leur premier gros tube et celui qui reste encore le plus connu. Il me trotte dans la tête en permanence...

Je comprends que cette tune ait été classée par le magazine Rolling Stone parmi les 500 meilleures chansons de tous les temps (elle est 155 ième, pas mal !), la mélodie est vraiment entraînante.



Il est vrai que ce n'est pas la version des Creedence qui est la plus rythmée et, du coup, la plupart des gens connaissent surtout l'interprétation de Ike et Tina Turner. Ce morceau est d'ailleurs devenu une des chansons fétiches de la grande Tina.
Je vous préviens, dans cette version live de 8 minutes 30, ça commence vraiment à pulser au bout de 3 minutes (mais qu'est ce que c'est bon !!!) :



Plus récemment, Beyonce a également repris "Proud Mary" en hommage à Tina. Elle l'ont même chanté en duo à plusieurs occasions. Je ne trouve pas ça génial (si ce n'est la robe de Beyonce) mais je vous la propose tout de même, vous pourrez juger :



Mais la version la plus marrante que j'ai trouvée est celle d'un illustre inconnu qui a sévi dans les 50's, 60's et les 70's :



Pas mal non ?

Au fait, pour ceux d'entre vous qui, comme moi, sont des brutes en anglais, "Proud Mary" n'est pas une jeune fille fière qui brule et tourne sur la rivière (ce qui ne voudrait pas dire grand chose, on est d'accord) mais bien un bateau à aube qui naviguait sur le Mississippi. Un bon rock du sud des Etats-Unis quoi...

Pour terminer, je ne peux m'empêcher de vous remettre ma vidéo de CCR au FestiVoix, histoire d'avoir la chanson un peu plus dans la tête... Allez : "Rolling, rolling, rolling on the river...".

vendredi 25 septembre 2009

Auberges de jeunesse et autres backpackers...

Je discutais hier de voyages avec un de mes jeunes collègues, Rémy, qui me disait qu'il n'avait pas encore séjourné dans une auberge de jeunesse. Quel dommage !!!

Quand je pense à tous les bons moments que j'ai vécus dans des backpackers ou des A.J. officielles, je suis un peu nostalgique.
Il faut dire que j'en ai écumé pas mal, au Québec bien sûr, en Australie, en Ecosse, en Irlande, au Mexique, au Brésil... des endroits géniaux et d'autres totalement miteux, que de souvenirs !!!

Certaines me viennent à l'esprit spontanément.

La plus festive ? Sans hésitation, le Sea Shack, à Saint-Anne-des-Monts, en Gaspésie.
Elle s'appelle d'ailleurs Auberge Festive Sea Shack. Je vo
us plante le décor : une maison bleue, non pas adossée à la coline mais perdue sur une grève, au bord du Saint-Laurent. Son bar antillais extérieur, un peu décalé, vous permet de déguster une bonne bière en admirant le couché de soleil sur le fleuve pendant que les baleines passent au large...
Et puis le soir, la folie : les gars du coin viennent se joindre à la fête et vous font déguster les crabes péchés dans la journée, vous chantez les standards de Joe Dassin (après quelques verres...) et vous finissez, très tard, autour d'un feu, sur la grève, en vous émerveillant à la vue d'une aurore boréale... (et oui, c'est du vécu !!!).

Le moment le plus magique ? A Oaxaca, la capitale du mezcal, au Mexique bien sûr...
Je me glisse dans une cabine de douche après une bonne journée à crapahuter sur le site archéologique zapotèque de Monte Alban, je m'aperçois qu'il n'y a pas de toit et là, une bonne averse d'été éclate (comme tous les jours en fin d'après-midi).
Pas besoin d'ouvrir
le robinet : douche à l'eau de pluie tiède, trop top !!!
Je ne me souviens pas du nom de cette auberge (c'était en 2001) mais elle était très colorée, comme l'ensemble de la ville. En photo, le bars le plus connu de Oaxaca, "La casa del Mezcal".

L'auberge la plus conviviale ? Sans doute à Inverness, en Ecosse, il me semble que c'était le Ho Ho Hostel (devenu Highlander Hostel)...
Après un pub crawl dans la ville, mes amis et moi rentrons à l'auberge assez tard, la salle commune est pleine de jeunes de diverses nationalités, mon ami Sam saisit une guitare et entonne sa composition la plus connue (surtout à Clermont-Ferrand, boulevard Trudaine) : "C'est le pognon, qui dirige le monde"... personne ne comprenait rien, un grand moment !!!


Tant qu'on est en Ecosse, l'auberge la plus crade : Le Globetrotters Hostel à Glasgow.
Ils nous ont fait la totale, draps sales, douches bouchées et pour finir en beauté,
au moment du départ, inspection des services sanitaires !!!

La plus organisée ? Sans conteste l'auberge internationale de la ville de Québec.
Non contente d'accueillir un bar super sympa dans son sous-sol, elle organise, certains soirs, des tournées dans les cafés du vieux Québec et sa sélection est plutôt bonne. On avait terminé la soirée dans un bar où tout un tas de clients jouaient du djembe, très festif...

La plus économique ? Le Calypso Inn à Cairns sur la côte est australienne...
Non seulement les dortoirs n'étaient pas chers mais surtout, je crois me rappeler que pour 1 ou 2$ (en 2000), on avait un buffet à volonté le soir dans le cadre idyllique de leur Zanzibar autour de la piscine.
En plus, l'auberge distribuait des tickets pour rentrer gratos dans un night club du centre ville.


Je terminerai en beauté avec l'auberge la plus excentrique, et elle est encore au Québec, toujours en Gaspésie, dans la baie des chaleurs : l'auberge du Chateau Bahia.
C'est une sorte de château de la belle au bois dormant, tout en bois, qui a été construit de toutes pièces par son propriétaire et quelques amis en l'espace de 20 ans. Un truc de fou !!!
Le soir, les voyageurs sont conviés à partager le souper avec le "châtelain" dans la salle de banquet à la lueur des chandelles...

Et il y en a eu tant d'autres...
Tout ça me donne envie de repartir avec mon sac à dos dans des contrées lointaines. Après tout, il n'y a pas de limite d'âge dans les auberges de "jeunesse" et puis, quand on voyage, on est toujours jeune...

Bonne nouvelle de dernière minute : Kodak vient de me renvoyer mon appareil photo réparé gratuitement. Merci Kodak ! Il avait un peu pris l'eau lors d'une partie de pêche sur le Saint-Laurent... oups !
Pour les lecteurs qui ne connaissent pas l'histoire, je les renvoie à mon article du 10 juillet : "La grosse vie sale".

mardi 22 septembre 2009

Minuit, le soir... ou pourquoi ne laisse-t-on pas les québécois s'exprimer en québécois ?

Je suis tombé, par hasard, cet été, sur une série télévisée québécoise plutôt intéressante. Je dis "par hasard" car elle était diffusée sur France 2 à 1h du mat (et même si je ne suis pas un couche tôt, ça fait un peu tard...). Cette série, c'est "Minuit, le soir".

Je n'ai pas re
marqué immédiatement qu'il s'agissait d'une série venue de la belle province. Et puis, j'ai aperçu l'excellent Claude Legault, acteur que j'avais vu dans "Les 3 p'tits cochons" il y a quelques semaines.
Mais, il y avait un truc bizarre, il avait un accent français sans le moindre relief, ainsi que tous les autres personnages d'ailleurs.
Et là, j'ai compris, la série avait été doublée... en français de France !!!


Mais quelle drôle d'idée de la part des dirigeants de France Télévision de doubler une série qui est tournée en français ?
Et dire que les québécois doivent supporter tout un tas de séries américaines doublées en français de France...

Imaginons, qu'on nous impose des séries américaines doublées en français du Québec... Remarquez, ce serait pas pire pantoute, ça pourrait même être assez marrant :


J'ai trouvé cette parodie sur un site québécois (fait par un mauricien de Shawinigan en plus) que je vous conseille vivement : follerie.com
. Il y en a plein, plus marrantes les unes que les autres mais je préfère vous prévenir, c'est assez gras...

Pour en revenir à la série qui nous intéresse, Minuit, le soir raconte la difficile adaptation de trois hommes à un nouveau milieu de travail qui ne leur ressemble pas. Marc, Gaétan et Louis sont tous trois videurs ("doormen") dans une boîte de nuit de Montréal. Lorsque celle-ci est vendue à Fanny Campagnolo, une jeune femme d'affaires dynamique et moderne, ces trois gars très ordinaires vivent des péripéties cocasses dans leur nouvelle ambiance de travail chic et tendance, avec comme toile de fond le monde nocturne des bars de Montréal.

En voici un petit aperçu :


J'espère que la télévision française aura la bonne idée de nous la proposer en version originale un de ces jours...

Au fait, ARTE est en train de produire une adaptation française de l'excellente série québécoise "Les invincibles" que la chaîne diffusera en 2010. C'est toujours mieux qu'un doublage de l'original mais c'est un peu plate de ne pas avoir droit à l'ambiance québécoise :

vendredi 18 septembre 2009

Bienvenue Lennie !!!

Cette semaine, j'ai eu le plaisir de recevoir chez moi la sympathique Lennie, rencontrée à Trois-Rivières lors du FestiVoix 2009, dont elle faisait partie de l'équipe.
Je me suis dit que pour être totalement dans l'esprit de ce blogue, il serait intéressant de lui laisser le clavier (même s'il s'agit d'un AZERTY) afin qu'elle "squatte" mon blogue le temps d'un article.

C'est aussi ça, l'amitié franco-québécoise...

Un grand merci et deux bisous à Yann pour son invitation. Je ne sais pas si on y croit vraiment quand on invite quelqu'un à venir faire un tour de l'autre bord de l'Atlantique. De mon côté, étant déjà en Alsace, j'ai sauté dans le train, direction Montpellier pour venir visiter ce coin de paradis et honorer l'invitation de Yann.

Première découverte du sud de la France, la chaleur ! Alors que mon hôte se plaint des baisses de température, la Québécoise que je suis a énormément apprécié le soleil, la plage, les terrasses et surtout les flamands roses !!!

Ha oui, je rêvais d'admirer ces oiseaux côtiers même s'ils sont plutôt blancs ici... Alors que Yann et moi pensions que leur couleur provient des crevettes qu'elles mangent, le site www.oiseaux.net nous informe que la teinte rosée apparaît à l'âge adulte.

Le centre-ville de Montpellier, visité à pied et en petit train, m'a fait vivre une journée d'exploration enrichissante. Le soir venu, découverte des saveurs grâce à un bon vin rosé d'ici et des tapas (et oui! pour ceux qui connaissent Yann, Papas = Tapas).
J'ai enfin pu goûter à la tapenade, exquise recette dont j'avais entendu parler dans la super émission Un dîner presque parfait.

Mardi, soleil toujours aussi radieux sur le Languedoc-Roussillon, je me suis dirigé vers La Grande Motte. J'imagine déjà tous les québécois amateurs de ce blogue qui se demandent bien ce que j'ai pu faire sur une motte... et je dois avouer me moquer fréquemment des noms de villages dans le coin, comme Palavas-les-Flots (à prononcer rapidement). En fait, je suis aller me faire dorer sur la plage et me baigner dans la mer Mé-mé-méditerranée ohé ohéé!!!

Je ne pourrais jamais supporter la chaleur de votre été chers Montpelliérains... mais quel mois de septembre!!!

C'est mercredi et jeudi, alors que Yann a eu la générosité de prendre congé en après-midi, que j'ai vécu d'enrichissantes journées historiques et culturelles.

Tout d'abord, en route vers Nîmes afin d'admirer quelques unes de ses structures vieilles de 2000 ans. Nous avons exploré deux des trois sites touristiques que nous avions prévu de visiter. Par manque de temps, paresse ou vertige, nous n'avons malheureusement pas grimper à La Tour Magne. Cependant, notre périple dans la ville en passant par l'amphithéâtre romain (les arènes) et La Maison Carrée s'est avéré très instructif. Devant les Arènes de Nîmes, je suis gracieusement accompagnée du grand Nimeño II, un matador français courageux au destin tragique.

Notre visite de cet amphithéâtre le mieux conservé de l'époque romaine nous a permis d'en apprendre plus sur les corridas et la tauromachie apparues vers 1853. C'est cependant une plus ancienne part de l'histoire qui a marqué cette journée au cœur d'une ville dont la fondation remonte à l'Antiquité.
Je vous le donne en mille avec un indice: notre excursion nous a donné l'irrésistible envie de visionner le film Gladiateur!

Devant La Maison Carrée où nous avons rencontré de gentils québécois avant de regarder un film 3D résumant l'histoire de Nîmes.

Finalement, jeudi fût ma plus importante journée de découvertes. Elle a débuté par une promenade dans la charmante ville fortifiée d'Aigues-Mortes où j'ai goûté des huîtres pour la première fois. Puis, c'est au Grau-du-Roi (haha!) que j'ai vu une course camarguaise des plus enlevantes et un bandido (on lâche des taureaux dans la rue wahou !) Franchement, niveau dépaysement, c'était très original surtout en y ajoutant l'accent du sud du commentateur !



Toréador prend gaAAArde, Toréador, Toréador...

Voilà, Voilà! Je vais maintenant aller profiter de mes dernières heures dans cette magnifique ville de Montpellier. Ce soir au programme (avant le train de retour) : pizza, bière et/ou vin et... roulement de tambour... le FOOT (NDLR : non Lennie, pas le Foot, le RUGBY) !!!

Vive la France et surtout, comme dirait si bien Yann, Vive l'amitié franco-québécoise !!!

Votre dévouée blogueuse invitée, Lennie.

dimanche 13 septembre 2009

Got a black magic woman...

Montpellier se prépare pour le festival "Les Internationales de la Guitare" qui aura lieu du 30 septembre au 24 octobre (je vous en reparlerai). J'en profite pour vous proposer un article sur un illustre guitariste : Carlos Santana.

Pourquoi ?
Parce que j'adore Santana, je l'ai toujours adoré...
Je suis fou de son touché de guitare qu'on reconnait dès les premières notes; je suis dingue de la façon qu'il a de mêler le rock à la musique latino. C'est un dieu !!!

Certains de mes amis se moquent de moi en disant que c'est de la musique d'ascenseur, ils n'y connaissent rien !!!
Savent-ils, au moins, qu'à 22 ans, il fut invité à Woodstosk, avec son groupe Santana Blues Band et que leur prestation fut carrément démente ?

S'ils ne le savent pas, ou qu'il l'ont oublié, voici qui les éclairera (je préviens, ça dure 9 min. 37 mais ça vaut vraiment le détour) :



C'tu possible une performance pareille ?
On ne voit plus ça de nos jours... à part peut-être dans les concerts de Steve Hill.

Et puis, ce que j'aime avec Santana, c'est sa longévité. Il a su évoluer aux fil des années et s'entourer d'autres artistes pour sortir des tunes assez surprenantes mais toujours efficaces.
Je pense notamment à son album génial "Supernatural", sorti en 1999, dans lequel on trouve "Maria Maria" avec Wyclef Jean ou encore "Smooth" avec Rob Thomas :



Je crois que cet homme est vraiment habité. En plus, visiblement, il s'éclate en jouant. Voyez ce superbe duo avec un autre petit guitariste qui arrive sur scène en bermuda et en gougounes :



Je n'ai jamais eu la chance de le voir en concert alors je lance un appel aux organisateurs du FestiVoix : "Invitez Carlos Santana !!!". Je sais, il doit pas être donné mais il suffit de trouver un gros commanditaire et hop !

Allez, pour terminer, une de ses classiques, "Gypsy queen" enchainée à "Black magic woman", un vrai moment de bonheur :



Demain matin, j'accueille une amie québécoise, Lennie, rencontrée lors du FestiVoix où elle était responsable de la tribune VIP. Elle vient passer quelques jours à Montpellier pour découvrir notre belle région.

Vive l'amitié franco-québécoise !!!

mercredi 9 septembre 2009

Tu verras, tu verras....

En introduction de cet article, un petit souvenir du FestiVoix 2009.



Je sais ce que vous pensez : "Yann ne rate pas une occasion de nous caser une vidéo d'IMA !!!". Et bien oui, c'est vrai, je l'admets. Mais l'occasion est trop belle : aujourd'hui, Claude Nougaro aurait eu 80 ans.

Ce chanteur et poète toulousain, qui nous a quitté il y a déjà plus de 5 ans, nous a laissé de magnifiques chansons et j'avais envie de lui rendre un petit hommage sur mon blog.

Et je ne suis pas le seul à le faire aujourd'hui puisque ce soir, un concert aura lieu sur la place du Capitole à Toulouse. Autour d'Olivia Ruiz, la sympathique audoise, un cercle d'amis proches du monde nougaresque reprendra les chansons de ce grand artiste de la Ville Rose (une petite vidéo de ce concert trouvée sur YouTube le jeudi 10 septembre).

"Tu verras, tu verras" est une chanson que j'apprécie particulièrement. Pas seulement parce qu'elle a été reprise par IMA (mauvaises langues que vous êtes !) mais surtout car c'est l'adaptation française d'une superbe chanson brésilienne, "O que serà" de Chico Buarque.
Et vous savez que j'aiiiiiime la musique carioca...


Je vous en propose une jolie version en duo avec Milton Nascimento, en 1976 :


"Et Nougaro ?" Me direz-vous.
Et oui, je tourne autour du pot car je suis bien embêté, je ne sais pas du tout quelles chansons choisir pour illustrer cet article, il y en a tellement de belles et de touchantes.

Allez, je me lance.

Tout d'abord, une performance vocale (en terme de débit) sur la musique du "Blue Rondo à la Turk" du grand Dave Brubeck : "A bout de souffle" (tu m'étonnes !!!).



Ensuite, une superbe histoire de coq qui aimait une pendule :



Allez, une dernière... elle est trop belle :



J'aurais pu vous en proposer tant d'autres mais il vous suffit d'aller faire un tour sur YouTube et vous pourrez vous faire plaisir comme je me suis fait plaisir en visionnant ses vidéos de concerts ou ses clips.

Dans un style très différent, je vais voir Bernard Lavilliers en concert, le 3 octobre, dans une petite salle, avec mon amie Claudette. Je capote !!!
J'essaierai de vous ramener quelques images de ses chansons cultes... on the road again, again...

Quel rapport avec Nougaro ? Aucun, ou presque :



Entre parenthèses, encore une adaptation d'une superbe chanson brésilienne ("Berimbau" de Baden Powell).

dimanche 6 septembre 2009

In vino veritas...

Hier, je suis allé vendanger la petite vigne des parents de mon ami Rémy, tradition annuelle qui leur permet surtout de réunir autour d'un repas convivial la famille et les amis.
Comme chaque année, nous avons passé une excellente journée qui s'est terminée par quelques parties de pétanque.

Cela me donne l'occasion de vous parler d'une de mes passions, le vin, et notamment le vin de ma belle région, le Languedoc-Roussillon, plus importante région viticole du monde, en surface et en volume.

Longtemps connue pour sa production de vin de piètre qualité, la région Languedoc-Roussillon a su, depuis les années 70, restructurer son vignoble pour proposer de plus en plus de qualité.
Il y a tellement de bons vins dans notre région qu'une vie entière n'y suffirait pas pour tous les gouter. Et c'est un peu le problème, il y a trop de domaines, de caves coopératives, d'appellations (comme en témoigne la carte ci-contre)... cette profusion entraînant un manque de lisibilité pour le consommateur français et a forciori étranger.

L'histoire du Languedoc-Roussillon est étroitement liée à la viticulture, et ce, depuis très longtemps. Ce sont, en effet, les navigateurs grecs, étrusques et phéniciens qui ont introduit la viticulture dans la région au VIIième siècle avant J.C.
Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts, et aussi du vin... et il faut plus que quelques lignes pour faire le tour du sujet.

Alors, je vous parlerai plutôt du vin que j'aime. Pour ce faire, je vais vous présenter un domaine dont la production représente bien mes goûts en matière de vin du Languedoc : le Mas du Novi, situé à quelques kilomètres de l'abbaye de Valmagne, dans l'Hérault.
Ce domaine, pour lequel travaille mon ami Laurent, propose une gamme de vins très qualitative et représentative des vins de la région. Le site Internet du domaine n'est pas génial mais ses vins méritent le détour.

En ce qui concerne le blanc, Novi ne fait que du Chardonnay, cépage que j'adore et qui accompagne à merveille les huîtres. Il propose notamment un Chardonnay élevé en fût dont les arômes complexes explosent au palais.
Pour le rouge, ma préférence se porte sur leur Prestigi, un vin à la fois fruité, épicé et puissant. A base de Syrah, avec une touche de Grenache et de Mourvèdre, ce vin m'enchante chaque fois que je le déguste. La Mas de Novi propose également une curiosité, la Castapiane, un rouge pétillant, idéal pour l'apéritif (pour ceux qui l'ignorent, voici ce que veut dire "castapiane"...).
Pour terminer, le rosé du domaine, Lou Rosat, à base de Cinsault et de Carignan, présente une robe saumonée, comme je les aime : un must pour les chaudes soirées d'été.

D'ailleurs, le rosé progresse d'année en année et j'avoue prendre de plus en plus de plaisir à en déguster l'été (même avec un petit glaçon... et oui).
J'ai même eu l'occasion, lors de mon arrivée à Trois-Rivières, en juin dernier, de découvrir un excellent rosé québécois, du domaine de l'Orpailleur.

Invité à diner par Stéphane, le Directeur Général du FestiVoix, sur une terrasse très sympa au bord du Saint-Laurent, sous un superbe ciel bleu... ce moment reste gravé dans ma mémoire comme le début d'une superbe aventure trifluvienne.

Le vin est universel, et c'est tant mieux !!!

mercredi 2 septembre 2009

En revenant de Nantes...

J'ai passé un week-end particulièrement riche et animé (d'autant qu'il a duré 5 jours) que je vais essayer de vous narrer succinctement car le temps me manque, en cette rentrée agitée, pour m'attarder sur le blog.

Il a débuté par un road trip de 800 km pour rallier Nantes et retrouver mon ami d'enfance Vince the bike et son épouse Anne-Marie. Ils ont eu la bonne idée de m'amener passer la soirée dans cette belle ville, très animée, au bord de l'Erdre où avaient lieu des concerts dans le cadre d'un festival appelé "RDV de l'Erdre".

C'était très sympa et nous avons eu la surprise de tomber sur un concert plutôt décalé sur une scène flottante. Il s'agissait du groupe Magma, une formation des 70's qui a inventé une sorte de jazz-rock progressif, voire expérimental ( "Les Pink Floyd français" d'après Vince).

En voici un petit extrait :



Spécial non ?

Le lendemain, j'ai poussé en direction de la Bretagne pour rejoindre d'autres "vieux" amis, Hélène et Christophe, qui fêtaient leurs 10 ans de mariage. C'était un super party qui s'est terminé très tard dans la nuit.

Les voici en train d'ouvrir le bal, comme 10 ans plus tôt, lors de leur mariage : trop choux !!!



Il y a juste un peu plus de nains qu'il y a 10 ans...

Enfin, le dimanche, j'ai poursuivi mon road trip plus au sud en direction de Royan pour retrouver mes amis de Trois-Rivières, Claudia, Thomas et Elie, en vacances en France.
Quel plaisir de retrouver ceux qui m'ont si chaleureusement accueilli pendant le FestiVoix !!!

Nous avons fait un peu de tourisme dans cette belle région des Charentes-Maritimes. Nous sommes allés voir les claires de Marennes Oléron, l'endroit où sont affinées ces délicieuses huitres que j'apprécie particulièrement, les Fines de Claires.

Là, j'ai réussi à faire un truc que je n'avais pas réussi à faire lors de mon séjour au Québec : prendre une photo de la petite famille trifluvienne au complet. Et en plus, dans le cadre magnifique de petites cabanes d'ostréiculteurs sur les rives de la Seudre.

Ensuite, nous avons atterri à Brouage, la ville natale de... Samuel de Champlain, le fameux explorateur, créateur de la ville de Québec. Étonnant non ?

Dans ce charmant village, place forte du XVII ième siècle, le Québec est présent partout; sans doute un argument touristique. Mais, c'est assez marrant pour un amateur de la belle province, comme moi.
Même le tabac-presse du village met en avant le Québec.

J'ai l'impression que, où que j'aille, tout me ramène au Québec... Peut-être est-ce un signe ?

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